Le Mans

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Le Mans : descriptif

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Le Mans

Le Mans (/lə mɑ̃/) est une commune faisant partie des grandes villes du Grand Ouest français, située dans la région des Pays de la Loire et le département de la Sarthe dont elle est la préfecture. La ville se trouve à la confluence des rivières de la Sarthe et de l'Huisne

Ancienne capitale provinciale du Maine, et du Perche à partir du XVIe siècle, elle voit le mariage de Geoffroy V d'Anjou et Mathilde l'Emperesse, fille du roi d'Angleterre, jetant ainsi les bases de l'Empire Plantagenêt, et la naissance d'Henri II

Le vieux Mans, dénommé Cité Plantagenêt, est le quartier historique de la ville

Le Mans est une ancienne « ville rouge », en raison de la couleur particulière de son enceinte gallo-romaine, en partie conservée, datant du IIIe siècle. En 2021, la ville comptait 145 004 habitants ce qui en fait la première ville de la Sarthe, la troisième ville des Pays de la Loire pour le nombre d'habitants intra-muros après Nantes et Angers et la 23e ville de France

Avec 347 626 habitants, l'aire urbaine du Mans est la 28e française et la 3e de la région. La ville, labellisée Ville d'art et d'histoire, possède la cathédrale Saint-Julien et de nombreux monuments médiévaux, tels l'hôtel dieu Coëffort (XIIe siècle), l'abbatiale de la Couture ou le palais des comtes du Maine. L'Automobile Club de l'Ouest organise chaque année, le deuxième week-end de juin, la plus importante course automobile au monde, les 24 Heures du Mans, dont l'édition 2023 a rassemblé plus de 325 000 spectateurs

Sont également organisées au Mans les 24 Heures Moto, premier événement sportif motocycliste de France quant à la fréquentation et le grand prix de France moto

La ville fut la terre de naissance de l'automobile moderne du Grand Prix de France en 1906 et du premier vol public des frères Wright. Économiquement, la cité est marquée par l'assureur MMA (anciennement Mutuelles du Mans Assurances), l'industrie automobile (l'usine Renault ACI du Mans) et ses technopôles Novaxis, l'université-Ouest et le Technoparc. La ville est le siège de l'université du Mans

Elle compte plus de 11 000 étudiants, et possède un pôle d’excellence en acoustique.

Géographie

Localisation

Le Mans est situé dans le grand Ouest français, au centre du département de la Sarthe, à la confluence de la rivière éponyme et de l'Huisne. La ville se trouve, en distances orthodromiques, à 184,9 Paris, 49,2 Alençon, 73 Laval, 81,4 Angers et 76,1 Tours.

Rose des vents Mayenne 58 Saint-Malo 180 Cherbourg-en-Cotentin 225 km Alençon 48 Caen 137 Le Havre 165 Rouen 173 km Chartres 107 Paris 185 Lille 358 km Rose des vents
Laval 72 Rennes 140 Brest 350 km N Orléans 128 Auxerre 252 Troyes 289 km
O    Le Mans    E
S
Angers 82 Nantes 158 km Tours 77 Poitiers 159 Bordeaux 357 km Vendôme 68 Blois 97 Vierzon 165 km

Communes limitrophes

Rose des vents La Chapelle-Saint-Aubin
Trangé
Saint-Pavace
Coulaines
Sargé-lès-le-Mans Rose des vents
Rouillon N Yvré-l'Évêque
O    Le Mans    E
S
Allonnes Arnage, Mulsanne Changé
Ruaudin

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 5 281 hectares et son altitude est comprise entre 38 et 134 mètres. Le point le plus haut se situe à l'extrémité ouest de la commune, dans le « bois de Pannetière », tandis que le point le plus bas se situe sur la Sarthe, au sud, où celle-ci quitte le territoire communal.

Le Mans se situe à la marge occidentale du bassin parisien bordant le Massif armoricain. La ville historique est implantée sur une butte couverte de sables et grès datant du Cénomanien dont le nom en doit l'origine. On retrouve ces formations à l'ouest de la ville, dans le quartier Saint-Pavin, ainsi qu'au sud dans le quartier de Pontlieue et entre le circuit Bugatti et le Tertre Rouge. Des formations résiduelles à silex du Turonien sont présentes dans le nord-est de la commune.

Hydrographie

Le Mans est traversée du nord au sud par la Sarthe comprise dans le bassin versant de la Loire. Cette rivière, longue de 313,9 , prend sa source dans le département de l'Orne et rejoint la Mayenne à Angers pour former la Maine, un affluent de la Loire en rive droite. L'Huisne, deuxième affluent de la Sarthe par sa longueur (164,3 , traverse Le Mans d'est en ouest avant de se jeter dans la Sarthe. Deux autres cours d'eau sont répertoriés sur le territoire communal. À l'est, le ruisseau de Chaumard, long de 4 , en provenance de Rouillon où il prend sa source. Au sud, le Roule Crottes s'écoule à hauteur de l'hippodrome des Hunaudières.

Plusieurs cours d'eau dont celui d'Isaac sont de nos jours entièrement souterrains.

Agglomération et intercommunalité

Le développement de la ville, est inégal et son étalement s’effectue du nord au sud plutôt que d'est en ouest. Sa superficie est de 52 Lyon pour environ six fois moins d'habitants expliquant l'inégalité densitaire des différents quartiers.

Le Mans Métropole

La communauté urbaine du Mans (CUM) est créée en 1972 comprenant les communes d'Allonnes, Arnage, La Chapelle-Saint-Aubin, Coulaines, Le Mans, Rouillon, Sargé-lès-le-Mans et Yvré-l'Évêque.

Drapeau du Mans Métropole (LMM).

Elle prend le nom « Le Mans Métropole » en 2005 à l'occasion de l'adhésion de Mulsanne. Le Mans Métropole est un Établissement public de coopération intercommunale. La communauté Le Mans Métropole compte 184 808 habitants (INSEE 2007). Il s'agit là d'une communauté urbaine et non d'une communauté d'agglomération, qui s'étend sur 160,5 2006. La dénomination de « Métropole » pour Le Mans est ambiguë depuis la création en 2010 d'une nouvelle catégorie d'établissement public de coopération intercommunale nommée métropole qui nécessite un minimum de 500 000 habitants. Le Mans Métropole, qui est une communauté urbaine (créée en 1972 où le nombre d'habitants n'était que de 50 000 pour cette catégorie et non de 450 000 comme c'est le cas aujourd'hui) ne pourra donc pas passer à une métropole pour être en phase avec sa dénomination.

Les communes d'Aigné, de Champagné, de La Milesse, de Ruaudin et de Saint-Saturnin ont rejoint Le Mans Métropole le .

La commune de Fatines a rejoint Le Mans Métropole le 1er janvier 2023.

Pays du Mans
Périphérie du Mans. En orange la communauté urbaine.

La grande couronne mancelle ou Pays du Mans est un regroupement très large de communes avoisinantes du Mans.

Ces communes ne sont pas encore intégrées à l'espace péri-urbain et se situent en marge de l'agglomération. Elles ne sont desservies ni par le réseau de bus, ni par le tramway urbain/suburbain et certaines possèdent leur propre système de bus-car, comme avec le réseau de transports en commun de l'Antonnière qui reliait les communes de La Milesse, Aigné et Saint-Saturnin entre elles ou jusqu'au Mans avant qu'elles soient intégrées à l'agglomération. Cependant, un système de lignes TER suburbaines pour desservir cette large périphérie est à l'étude.

Parmi ces cités, on trouve :

  • au nord : La Bazoge, Neuville-sur-Sarthe, Saint-Saturnin, La Milesse ou Aigné ;
  • à l'ouest : Rouillon, Pruillé-le-Chétif ou Étival-lès-le-Mans ;
  • au sud : Teloché ou Saint-Gervais-en-Belin.

Le Mans possède une aire urbaine de 90 communes. C’est l’aire urbaine qui s’est le plus agrandie dans toute la région en superficie entre 1999 et 2009, en urbanisant 2 330 hectares, devenant la ville la plus étendue des Pays de la Loire devant Nantes (2 200 hectares) et Angers (1 650 hectares).

Le terme de « bassin manceau » fut introduit dans les études géographiques et sociologiques de l'intellectuel manceau Jean Gouhier dans son ouvrage de 1954,.

Espaces verts

Les jardins de Gourdaine.

La ville a été élue deuxième ville la plus « verte » de France, après Nantes en 2003. La ville dispose de parcs et jardins jusque dans le vieux Mans, notamment en bordure de la muraille avec les jardins de Gourdaine d'inspiration médiévale. Le cadre historique du Gué de Maulny est conservé en parc public en bordure de l'Huisne. Un moulin à l'ancienne y a été rénové en 2008. La forêt est à proximité immédiate avec les bois de Changé et le parc de l'abbaye de l'Épau.

La ville possède 360 L'arche de la nature représentant 450 . Le jardin des plantes, d'une superficie de 5 jardin à l'anglaise et un autre à la française avec une roseraie et un kiosque à musique. Le parc du musée de Tessé avec les Quinconces des Jacobins forment un ensemble majeur au cœur de la cité. Sur les hauteurs de la vieille ville, se trouve l'esplanade du Bicentenaire, un petit parc boisé, qui offre un panorama sur la Sarthe et le nord de la ville. Les jardins Pierre-de-Ronsard, composés de trois jardins distincts, offrent un petit espace au sud-ouest au-devant de la collégiale Saint-Pierre-La-Cour. Au-dessus du tunnel, se trouve le square Dubois, classé aux monuments historiques. C'est non loin de la vieille ville qu'a vu le jour la rose plantagenêt, une fleur commandée par la ville du Mans elle-même, auprès de l'horticulteur Jean-Pierre Vibert, parent du rosiériste célèbre. Cette rose plantagenêt, de couleur grenat avec des étamines d'or a été inaugurée en été 2009.

Hôtel particulier dans la vieille ville.

Le parc de la préfecture est situé juste derrière l'église de la Couture. Il a vu l'intervention de Paul de Lavenne, comte de Choulot, dont on disait de lui qu'il était le Capability Brown français. L'île aux planches est un parc de 3 1993. Il fallut 15 ans pour réhabiliter le terrain réaménagé puis ouvert au public en juin 2008. Les Jardins des Tanneries, situés sur la rive gauche de la Sarthe, sur les vestiges de l'ancien quartier des Tanneries, offrent un point de vue sur la muraille du Vieux Mans. Le parc Théodore-Monod, ouvert en avril 2002, fut bâti sur le site de l'ancienne caserne du  régiment d’infanterie. Le parc de 2,1 hectares est composé de quatre bassins et jets d'eau avec 4 500 ,.

Espaces fluviaux

Le port du Mans au début du XXe siècle.

La ville du Mans est traversée par les rivières de l'Huisne et de la Sarthe, toutes deux de taille moyenne. L'eau nécessaire à l'alimentation de la ville et de son agglomération est tirée de l'Huisne exclusivement, celle de la Sarthe étant impropre.

Le port, situé sur la Sarthe, bénéficie d'un tourisme fluvial léger,. Autrefois, la Sarthe et l'Huisne accueillaient des transporteurs fluviaux pour le commerce extra-départemental. Les quais étaient aménagés à de nombreux endroits et reflétaient l'aspect de « ville industrielle ». Le trafic s'est peu à peu estompé, privilégiant les déplacements sur la Seine ou la Loire.

Le pont Gambetta.

Sur ces deux rivières, les crues sont rares. Les inondations de 1965 et de 1995 avaient immobilisé tous les ponts de la Sarthe en contrebas du vieux Mans, non loin du tunnel, ainsi que tous les quartiers au bord des rivières. Cette partie de la ville, concentrée autour de la Sarthe, aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite, est donc soumise au Plan de Prévention des Risques d'Inondation. L'Huisne, quant à elle, ne bloque pas la circulation intra-muros, le pont de Pontlieue étant plus haut.

Outre le tunnel des Jacobins, quelques ponts détruits marquent l'histoire de la ville, comme le pont des Vendéens partiellement détruit lors de la révolte vendéenne, remplacé par le pont de Pontlieue. On a également eu sur la Sarthe un pont nommé « pont en X », du fait que deux voies se croisaient, pour permettre au tramway de traverser plus facilement l'axe fluvial. Ce pont ainsi que tous les autres sauf le pont Gambetta (ancien pont Napoléon) ont été détruits par l'armée allemande lors de la Libération pour gêner le passage de la 2e DB.

Au sud de la ville du Mans, sur le territoire de la commune d'Arnage se situe le lac de la Gémerie, d'une surface de quatorze hectares, le seul plan d’eau de l'agglomération mancelle où l'on peut se baigner.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LE MANS (72) - alt : 51m, lat : 47°56'44"N, lon : 0°11'39"E
Records établis sur la période du 01-12-1944 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,2 4 6 9,7 12,9 14,6 14,3 11,2 8,8 5,2 2,9 7,9
Température moyenne (°C) 5,5 5,9 8,7 11,3 14,9 18,2 20,3 20,1 16,7 13 8,6 5,9 12,4
Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,7 13,3 16,6 20,1 23,6 26 26 22,2 17,2 11,9 8,8 17
Record de froid (°C)
date du record
−18,2
17.01.1987
−17
15.02.1956
−11,3
01.03.05
−4,9
07.04.1956
−3,7
07.05.1957
1,6
04.06.1975
3,9
08.07.1954
3,2
15.08.1956
−0,5
21.09.1952
−5,4
29.10.1947
−12
23.11.1956
−21
29.12.1964
−21
1964
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
27.01.03
21,8
27.02.19
25,6
31.03.21
30,3
17.04.1945
32,4
27.05.05
39,7
18.06.22
41,1
25.07.19
40,5
06.08.03
35
14.09.20
30,1
02.10.23
22,2
01.11.15
18,3
07.12.00
41,1
2019
Ensoleillement (h) 65 936 1 392 180 2 066 2 207 2 329 2 261 1 852 1 178 75 665 18 085
Précipitations (mm) 65,9 49,1 52,2 51,1 63,2 55,1 49,4 49 50,8 65,5 67,1 75 693,4
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
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  13. Voir en bas de page
  14. Jean Gouhier : Le Mans au milieu du XXe siècle : Naissance d'une grande cité, Cahiers de la Fondation Nationale des Sciences Politiques no 45, Librairie Armand Colin, 1954, p. 8 ; Au centre du Bassin Manceau
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Histoire

Le Mans est considérée comme la première ville ayant réalisé un traité d'alliance européen, avec la ville allemande de Paderborn. Cette première alliance est parfois nommée « la lumière de l'Europe ». Les deux villes signèrent le premier traité trans-frontalier de confraternité d'Europe en 836.

Ses habitants la proclamèrent également première commune rattachée au pouvoir royal de France, en 1066.

Du Néolithique à la fin de l'Antiquité

Le menhir primitif.

Les premières traces humaines sur le sol du Mans datent d'environ 4 000 ans av. J.-C. Elles se trouvent d'abord sur la butte du Vieux-Mans. Les premiers habitants laissent derrière eux des pierres taillées ainsi que des outils et des bois d'œuvre. Un menhir aujourd'hui nommé Pierre au Lait se dresse encore de nos jours, exposé au public, sur le côté nord de la cathédrale qui fut construite sur le lieu même des anciens cultes païens. Ces premiers habitants, peu connus, sont envahis et assimilés par des Celtes : les Aulerques qui s'installent entre Loire et Seine. Une tribu naît alors : les Cénomans. Parmi les autres Aulerques, on trouve les Diablintes (en Mayenne) et les Éburovices (Normandie). Les Aulerques cénomans sont des bâtisseurs, agriculteurs et commerçants importants. Le trésor des Sablons, trouvé au sud du Mans dans le quartier éponyme, a prouvé l'importance du commerce dans la ville avant même l'arrivée des troupes romaines en Gaule, et les productions monétaires Cénomanes idem. Jules César relate dans sa Guerre des Gaules que les Cénomans envoient 5 000 hommes à Vercingétorix pour le combattre, soit un quart de tous les combattants de l'Ouest de la Gaule. Le chiffre atteste de leur puissance parmi les autres peuplades de l'Ouest.

Vue de la muraille nord-ouest du Vieux Mans.

La ville gauloise de Vindunum ou Vindinum (du celte vindo- blanc) est la capitale des Aulerques Cénomans. Elle est conquise en 56 av. J.-C. par les troupes romaines et prend dès lors le nom de Civitas Cenomanum ou Civitas Cenomanensis (la cité des Cénomans) qui devient Celmans, Cel Mans, puis Le Mans. Les grandes traces des premières occupations romaines apparaissent en marge de la vallée du ruisseau d'Isaac, à l'est du Vieux-Mans. Dès le milieu du aqueducs sont bâtis afin de fournir de l'eau aux habitants de la ville. Par la suite, on construit des thermes ainsi qu'un forum (actuelle place Saint-Michel) et un amphithéâtre (actuels quinconces des Jacobins). À la fin du enceinte pour pouvoir faire face aux invasions barbares. La ville enserrée est limitée à 9 , soit les limites de la butte initiale de la ville. Pendant l’Antiquité tardive, la ville est à la fois centre administratif de la civitas des Cénomans et siège de préfecture militaire, contrôlant les routes de tout l'ouest de la Gaule. La ville est administrée au cours du  siècle par les Francs qui se "romanisent".

Cathédrale Saint-Julien
Remparts de la cité Plantagenêt

Du Haut Moyen Âge à la Renaissance

Christianisation et début du haut Moyen Âge

Le christianisme semble pénétrer dans la ville du Mans aux alentours du ou du  siècle sous l’influence de Tours. Selon la légende, saint Julien et ses disciples seraient les premiers évangélisateurs de la ville et de ses alentours, saint Julien étant considéré comme le premier évêque du Mans. Mais les sources les plus récentes sur la vie de saint Julien datent du  siècle. Victeur étant le premier évêque historiquement attesté du Mans participant à un concile, à Angers en 453 puis à Tours en 461.

En 490 ou en 510, Clovis renverse par la force Regnomer, frère du roi Ragnacaire, pour rattacher son domaine au royaume franc. La situation géographique de la ville en fait un lieu de convergence principal de deux grandes routes de Neustrie. Afin de s'en assurer un contrôle total, les Mérovingiens placent des hommes de confiance à l’évêché de la ville, afin de mieux la contrôler.

Charlemagne en fait à son tour une place forte d'entrée dans la marche de Bretagne. Elle devient ensuite une citadelle de la nouvelle frontière de l’empire franc.

Les temps des conquêtes : Bretons, Vikings et Normands

« Puissants Cénomans illustres par votre loyauté glorieuse sous les armes »

— Guy d'Amiens, Carmen de Hastingae Proelio, v. 257-258, 1100.

Au Bretons, repoussés de justesse, ce sont les Vikings qui remontent la Loire, la Maine et la Sarthe pour se présenter à ses portes. Par deux fois, en 844 puis en 865, ils parviennent à la piller sans pour autant la détruire. En 836, les reliques de saint Liboire sont mises en sécurité en Allemagne, à Paderborn, où se trouve un palais royal fondé par Charlemagne. Les deux villes concluent alors un « pacte d'éternelle fraternité ».

Viennent ensuite le temps des conflits féodaux. Les inimitiés entre les Normands et les Manceaux (parti « Angevin ») sont vigoureuses pendant de nombreuses décennies, mais dans une cité située à la confluence de la Normandie et de l'Aquitaine, les dissidences sont nombreuses, les comtes et les évêques se vendent au plus offrant sans jamais vraiment respecter leurs engagements[réf. nécessaire]. Le roi de France, lui, ne s’affirme jamais, soutenant tantôt un côté, tantôt l’autre.

« La ville du Mans, enragée comme une chienne, est très ancienne et son peuple, toujours à la révolte contre ses maîtres, est insolent et sanguinaire »

— Orderic Vital, Historia ecclesiastica, Livre IV, XIIe siècle.

Après la conquête de la ville vers 1060, Guillaume le Bâtard duc de Normandie, n'est guère rassuré par le peuple manceau, qu’il juge révolté au possible. Il décide de s’installer durablement. Pour ce faire, il érige le donjon et fait construire deux mottes surélevées : le grand et le petit Barbet (sur le Petit Barbet, déjà terrain d’entrainement militaire gallo-romain, se trouve aujourd'hui le lycée Montesquieu).

Guillaume doit faire face à trois insurrections mancelles : en 1063, en 1069 et en 1083. Au sud de la vieille ville, il modifie l'entrée depuis le faubourg Saint-Nicolas, et fait recréer par la même occasion la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Pour le reste de sa vie, Guillaume n'administre plus la cité que de loin. Pourtant, la ville est la première à bénéficier d’institutions communales en France, dès 1070, sous l’égide de l’évêque et en lien avec les institutions s'inscrivant dans la paix de Dieu. En , Guillaume le Roux, fis et successeur de Guillaume vint secourir la ville occupée par Foulques IV d'Anjou.

La dynastie Plantagenêt
Palais comtal Plantagenêt où naquit Henri II, futur roi d'Angleterre.

Erembourge, fille d’Hélie Ier du Maine est donnée en mariage à Foulques V le Jeune, comte d’Anjou, en 1110, ce dernier ayant succédé à son père en 1109. Le Maine passe alors sous la tutelle angevine, et devient définitivement une possession des comtes d’Anjou en 1124 à la mort d’Erembourge. Geoffroy le Bel, leur fils, succède à son père en tant que comte d’Anjou en 1129 et reçoit le comté du Maine à titre héréditaire, avec les comtés d'Anjou et de Touraine. Il règne sur ces territoires de 1129 à 1151. En 1128 il épouse, au Mans, Mathilde d'Angleterre, fille d’Henri Ier d’Angleterre et petite-fille de Guillaume le Conquérant. Elle lui apporte par son ascendance non seulement la Normandie, mais en plus les espérances de régner un jour sur le trône d'Angleterre. Leur fils Henri II, né au Mans en 1133, devient roi d'Angleterre en 1154.Il administre l'empire Plantagenêt depuis Angers et Chinon, un plus grand domaine que celui du roi de France, alors qu'il en est le vassal. Les sénéchaussées du Maine sont d'ailleurs administrées par les sénéchaux d'Anjou et du Maine.

Le Maine, et par extension Le Mans, se trouve au centre de l’ensemble Plantagenêt occupant une place stratégique d’axe Nord-Sud et un rôle de marche face au royaume de France. Au  siècle, les résidences comtale et épiscopale sont sujettes à des travaux. La qualité architecturale mise en œuvre montrant l’importance de la ville du Mans dans l’itinéraire Plantagenêts. Henri II notamment séjourne régulièrement au Mans, dans la ville où il est né.

En 1189, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion viennent assiéger le Mans, où Henri Chinon. Richard qui s'est lancé aux trousses de son père tombe sur son arrière garde commandée par Guillaume le Maréchal qui tue le cheval du jeune Richard et tient à sa merci ce dernier : « Par les jambes de Dieu, Maréchal ne me occiïez pas, se serait mal. je suis tout désarmé ainsi » ce à quoi le Maréchal lui aurait répondu : « Nenni ! Que le diable vous tue, car je ne vous tuerai pas ».

C’est en 1204, après l’annexion de Philippe Auguste du Maine au royaume de France, que la ville sera remise par ce dernier à la veuve de Richard Cœur-de-Lion, Bérengère de Navarre en échange de son douaire. Peu appréciée au sein même de la ville dont elle est censée être maîtresse, elle doit se méfier de tout le monde. Pour elle, les 26 années passées seule au Mans sont des années d'exil. Elle passe la majeure partie de sa vie au palais royal Plantagenêt. Elle est la commanditaire de l'abbaye de l'Épau dès 1229, où elle fait entrer les moines cisterciens.

La guerre de Cent Ans et le rattachement à la Couronne
Folie de Charles VI au Mans.

Les remparts, toujours debout, empêchent les Anglais menés par le duc de Lancastre de prendre la ville en 1356. Du Guesclin entre au Mans en 1370. Le , repart d'une visite dans la ville. Il est pris d'un accès de folie dans une forêt au sud de la ville. Il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Sa lucidité revient après deux jours, mais ce n'est qu'un début, et ces accès de folie se multiplient.

Après Azincourt, le traité de Troyes en 1420 met tout le comté sous domination anglaise. La ville est le lieu de tous les excès. Les actes de résistance, tout aussi nombreux que contre Guillaume le Conquérant près de quatre siècles auparavant, sont sévèrement punis[réf. nécessaire]. En 1428, John Talbot s'empare de la ville.

La ville ne redevient française qu'en 1448.Lorsque Charles VII, établit dans le château de Lavardin, reprend la ville au Anglais. Le dernier comte du Maine, , meurt en 1481. Ses biens sont légués au roi de France, . Le Maine revient donc au domaine royal. Ses habitants ont dès lors le droit d'élire un maire ainsi que des échevins. C'est la fin de l'époque de domination bi-latérale de la ville : un côté religieux avec l'évêque, et l'autre féodal avec le comte. L'évêque devient à son tour, au service du roi (qui le nomme) et la ville est gérée par une véritable municipalité dont une grande partie est tout de même choisie par le pouvoir royal.

De la Renaissance à la Révolution française

La ville conserve aujourd'hui un certain nombre d'édifices bâtis entre le hôtel de Vignolles. Les funérailles de Guillaume du Bellay qui ont lieu le 5 mars 1543 sont un évènement national.

« CESSE, le Mans, cesse de prendre gloire

En tes Grebans ces deux divins espritz: Trop plus sera durable la mémoire De ton renom… »

Joachim du Bellay, Œuvres Poétiques, 1547

Elles permettent notamment le rassemblement dans la ville de Pierre de Ronsard, Jacques Peletier du Mans et Joachim du Bellay. Jacques Peletier publie, dans ses Œuvres Poétiques, un poème de Joachim du Bellay intitulée À la ville du Mans. Les poètes manceaux Nicolas Denisot et Jacques Tahureau font à leur tour leur entrée dans la Pléiade en 1553. René du Bellay est plus tard le protecteur de Pierre Belon lorsqu'il sera évêque du Mans. Mais l'essor économique et culturel de la ville est stoppé dans la seconde moitié du  siècle à cause des guerres de religion. Pendant trente ans, la ville est déchirée : l'évêque et le lieutenant général sont fidèles au roi alors que le présidial est considéré comme ligueur dans son ensemble. L'hôtel du petit Louvre, refuge de Jean de Vignolles est un fief protestant reconnu. Le ligueur Bois-Dauphin s'empare par la force du château du Mans en février 1589, mais Henri IV se rend au Mans en décembre 1589. Il mène un combat rapide à l'actuelle Place de l'Éperon, avant que les Manceaux ligueurs ne capitulent. Les dégâts sont ainsi limités mais les faubourgs de la rive droite, ainsi que le faubourg Saint-Nicolas ont beaucoup souffert.

Les | ]
Peinture de Louis Moullin.
Milieu du XIXe siècle.

Dès la fin du  siècle et jusqu'à la Révolution on trouve un important savoir-faire pour les sculptures de terres cuites polychromiques, aujourd'hui visibles dans les musées du Mans ou dans les édifices religieux de la ville. De telles œuvres d'art trouvent leurs racines dans les œuvres de Germain Pilon. D'un autre côté, les et  siècle sont marqués par le développement de la production de cire et de textile. La qualité de la cire du quartier du Pré est reconnue et recherchée jusque dans les grandes cours européennes. Deux églises continuent de s'imposer à une ville qui demeure assez resserrée sur elle-même : la cathédrale Saint-Julien et la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Les populations hésitent à s'installer dans les faubourgs. Pendant des siècles, ils ont été les premiers touchés par les guerres incessantes. Pourtant, marque d'une nouvelle expansion (et de l’offensive de la Contre-Réforme tridentine), en quarante ans (1602-1642), pas moins de cinq nouveaux ordres religieux s'installent dans les faubourgs en créant cinq nouveaux monastères. Les tisserands et travailleurs du lin, du cuivre ou du chanvre, sont repoussés sur les bords de la rive gauche de la Sarthe. Les nouveaux « quartiers bas » voient le jour. Sales et lugubres, il faudra attendre la deuxième moitié du  siècle pour les voir disparaître à l'image des quartiers de Gourdaine ou du faubourg des Tanneries.

Au hôtel Desportes de Linières, bâti en 1760.

De la Révolution française au | ]

Lors de la période révolutionnaire, des prêtres du diocèse ainsi que l'évêque du Mans, Jouffroy-Gonsans, trouvent asile à Paderborn.

La bataille du Mans, les 12 et 13 décembre 1793, constitue l'affrontement le plus meurtrier de la guerre de Vendée lors de la Virée de Galerne. L'armée vendéenne atteint Le Mans le 10 décembre 1793, après un court combat à Pontlieue. Cette réussite est de courte durée et, bientôt, les Vendéens, désorganisés, sont contraints de se replier sur Laval. L'affrontement sanglant dans la cité verra aussi le massacre de milliers de traînards entre Le Mans et Laval. 10 000 à 15 000 Vendéens sont tués, parfois lors d'atrocités qui n'auront d'égales que les colonnes infernales qui suivront, et qui tranchent avec le calme relatif avec lequel la cité cénomane traversera la Révolution de 1789, la reconquête éphémère de la cité par les chouans en 1799, puis l'Empire.

Les révolutions politiques et économiques du | ]

Très vite, les Manceaux comprennent l’importance du chemin de fer. La gare du Mans est ouverte aux circulations des trains le 28 mai 1854, ce qui se traduit par trois jours de fêtes.

En 1842, Ernest Sylvain Bollée installe sa fonderie de cloche et par la suite crée plusieurs grandes entreprises. Son fils, Amédée Bollée père crée plusieurs voitures à vapeur à partir de 1873. En 1896, Amédée Bollée fils fabrique sa première voiture à essence.

Les 11 et 12 janvier 1871 a lieu la Bataille du Mans. 3492 militaires français et 362 militaires allemands morts dans ce combat furent réunis dans un ossuaire situé en ville, dans le « grand cimetière de l'Ouest ».

Avec l’essor de l’automobile, Georges Durand fonde l’Automobile club de la Sarthe qui deviendra l’Automobile club de l’Ouest (ACO). Il organise un premier grand prix en 1906, ancêtre de la célèbre course des 24 Heures du Mans.

Hommage à Wilbur Wright

C'est au Mans, par Ariste Jacques Trouvé-Chauvel un autre passionné d'automobile que passe la création des premières banques décentralisées et Société d'assurance Mutuelles dès 1841, inertie donnant plus tard naissance aux groupes d'assurances, de banques et de mutualités.

Parallèlement, l'aviation connaît ses premiers balbutiements initiés par les frères Orville et Wilbur Wright. Wilbur est invité par les frères Bollée, et c'est aux Hunaudières le 8 août 1908 qu'à lieu le premier vol public du Flyer III.

Aux Jacobins, se tient le plus grand marché de la région Ouest. Avant la guerre, il absorbe la plupart des marchés locaux du département. Les matières négociées sont orge, blés, avoines, chanvres, pommes de terre. Le commerce de fourrage et de grain est même pratiqué. Beaucoup de commerçants transitaires y achètent des produits manceaux et bretons pour les distribuer sur le bassin parisien et plus largement, la France entière. La foire aux oignons qui avait lieu tous les derniers vendredi d'août est restée comme une date symbolique car aujourd'hui encore se déroule à cette époque de l'année la Foire des 4 jours,.

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Première Guerre mondiale

La Sarthe et Le Mans sont, du fait de l'organisation du réseau de transport, une zone de transit pour les soldats américains (2nd Depot Division), où vont se former à la guerre moderne plus de 195 000 militaires

Sept-cent-sept enfants de la municipalité sont tombés au champ d'honneur lors de ce conflit.

Seconde Guerre mondiale

Le 19 juin 1940, au cours de la bataille de France, les Allemands du , commandé par le général Erich von Manstein, s'emparent de la ville. Celui-ci rapporte dans ses mémoires : « Je traversai Le Mans où mon grand-père était entré en vainqueur soixante-dix ans auparavant et visitai la magique cathédrale ».

Le Mans est libéré des Allemands le 8 août 1944 par la Troisième armée du général George Patton (bataille de Normandie, malgré le dynamitage effectif de la quasi-totalité des ponts manceaux par les Allemands en fuite dans la nuit du 7 au 8 août. Quasiment tous les ponts, car le pont Gambetta fut sauvé in extremis de la destruction par des résistants locaux après le placement de la dynamite allemande (une plaque commémorative et d'hommage notamment aux résistants ayant empêché le dynamitage a été installée sur le parapet près d'une extrémité du pont), et de nouveau préservé le 8 août, encore grâce à des locaux, d'une frappe aérienne américaine programmée qui devait le toucher.

Un bunker utilisé par l'état-major (ArmeeOberKommando, AOK) de la . Sa réhabilitation a eu lieu en 2014, avant les festivités du soixante-dixième anniversaire du Débarquement de Normandie et de la Libération.

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Par le décret du , une partie de territoire de la commune du Mans est rattachée à la commune d'Allonnes.

  1. Jean Lelièvre et Maurice Balavoine, Le Mans-Paderborn 836- 1994: Une amitié séculaire-un sillage de lumière, Le Mans, 1994
  2. Gereon Fritz Le Mans-Paderborn : 11 siècles d'amitié, une lumière pour l'Europe, 1978, éditions Saint-Liboire, Le Mans
  3. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 18.
  4. François Dornic, Histoire du Maine, p. 11
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dornic27
  6. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, Collection Hespérides, 2006 (ISBN ), p. 21.
  7. Florian Mazel, La fabrique d'une légende: saint Julien du Mans et son culte au Moyen âge, ISBN )
  8. Abbé DUBOS, Histoire critique de l'établissement de la monarchie françoise dans les gaules, Paris, Pierre François GIFFART, mdccxiii, p. 23 - tome 3
  9. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, ISBN ), p. 18.
  10. Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 ISBN ), p. 20.
  11. Les Plantagenêts et le Maine: territoires, relais et représentations du pouvoir, PUR, (ISBN )
  12. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 ISBN ), p. 89.
  13. Lettres patentes de Louis XI, Thouars, février 1482 (1481 avant Pâques) (Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome XVIII, lire en ligne).
  14. Livre "Vivre et construire l'Europe à l'échelle territoriale de 1945 à nos jours", de Marie-Bénédicte Vincent, page 25.
  15. Yves Gras, La Guerre de Vendée, éditions Economica, 1994, p. 114.
  16. Site internet www.loire1870.fr __"Le Mans Sarthe".
  17. F. Lemeunier, A.-J Trouvé-Chauvel, banquier et maire du Mans (Le Mans 1953) et M Lévy-Leboyer, F Dormic, G Désert, R Fauvel, Un siècle et demi d'économie Sarthoise (1815-1966), Caen 1968.
  18. Paul-Auguste Vantroys, Enquête sur la reprise et le développement de la vie économique dans la Sarthe, [1919], Chapitre IV : Marchés et foires dans la Sarthe
  19. Ouest-France, «  », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  20. «  », sur actu.fr, (consulté le )
  21. Site internet canton-la-suze-sur-sarthe.over-blog.com __"Histoire du canton de la Suze-sur-Sarthe".
  22. Site internet memorialgenweb.org
  23. Corps d'armée de la 4.Armee de Günther von Kluge
  24. Erich von Manstein, Victoires perdues, Plon 1958
  25. Les éléments allemands présents en ville dépendaient de la 7.Armee, de Paul Hausser
  26. [1], lien sur le site du Conseil Général sur le bunker
  27.  2019-117 du 19 février 2019 portant modification des limites territoriales de communes et de cantons du département de la Sarthe.

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Le Mans dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/40049.html

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