Fougerolles-du-Plessis

Localisation

Carte du monde

Fougerolles-du-Plessis : descriptif

Informations de Wikipedia
Fougerolles-du-Plessis

Fougerolles-du-Plessis est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 1 156 habitants. La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie

Sur la ligne de partage des eaux, la commune est arrosée par diverses rivières, la Colmont se jetant dans l'Atlantique via la Mayenne, la Maine puis la Loire et la Cambre se jetant dans la Manche, en baie du mont Saint-Michel via la Sélune.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Fougerolles-de-Plessis
Buais-Les-Monts
(comm. dél. de Buais, Manche)
Buais-Les-Monts
(comm. dél. de Buais, Manche)
Le Teilleul
(comm. dél. de Heussé, Manche),
Landivy Fougerolles-de-Plessis Désertines
La Dorée La Dorée Désertines

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 13,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie à 5 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le gentilé est Fougerollais".

Histoire

La première trace historique est apparue avec la découverte, fin 1918, d'un polissoir sur un gué d'un vieux chemin près du village de la Haute Thomassière. Ce polissoir a été déposé au musée de Mayenne. En 1845, un trésor de 150 monnaies romaines a été trouvé au Plessis.

Courbefosse (chapelle)

Au abbaye de Savigny, font état de concessions et règlements sur les terres de Fougerolles du Plessis : concessions faites en 1137 par Guillaume de l'Écluse, vers 1250, don par Raoul, curé de Fougerolles des Ermites de Courbefosse. En un lieu nommé Courbefosse, deux ermites, contemporains de saint Vital, fondateur de l'abbaye de Savigny, avaient caché leurs vies pénitentes et laborieuses au bord d'un ruisseau venant de Goué et courant vers la vallée de Savigny. Soit avant de mourir, soit avant d'entrer au monastère de Savigny, ils donnèrent à Vital leur ermitage. C'est cette donation qui fut confirmée par le curé de Fougerolles.

En 1410, Guy XIII de Laval devient seigneur de Fougerolles du Plessis.

À cette époque, deux seigneuries concurrentes existaient, l'une à Goué, l'autre à la Hautonnière.

En 1463, il y avait à la Hautonniére quatre maisons et une chapelle. En 1626, le manoir se composait d'un grand corps de logis bâti en potence, d'une chapelle, d'un colombier avec un grand étang alimenté par la Colmont, dont la moitié se trouvait en Normandie. En 1655, les constructions étaient entourées de douves et de forêts.

Le 23 juin 1519, la seigneurie de Fougerolles-du-Plessis est vendue à Patrice de Goué.

En 1790, Fougerolles-du-Plessis est chef-lieu de canton (Fougerolles-du-Plessis, La Dorée, Désertines et Vieuvy[réf. nécessaire]). Il perd ce titre en 1801 et devient commune du canton de Landivy. La commune de Fougerolles rajoute du-Plessis à son nom en 1897.

En juillet 1794, le château de Goué est attaqué et mis à sac par les gardes nationaux résidant à Fougerolles-du-Plessis.

Inscription sur la stèle où la D512 rejoint la D122.

Au printemps 1795, la chouannerie s'étend dans le district de Mayenne, qui se range sous les ordres de Louis de Frotté. Des bandes d'insurgés s'organisent dans les environs d'Ernée, Gorron, Ambrières et Fougerolles. En juin 1795, une tragédie se déroule au château de la Hautonnière, appartenant à la famille de Valory. Là habitait, en qualité de régisseur, un homme âgé et respectable nommé Le Dauphin. Un de ses fils était parti pour l'armée. De retour de garnison à Valognes, il arrive à la Hautonniére le 24 juin et constate que le château avait été pillé et était abandonné. Les patriotes républicains, soupçonnant que des prêtres et des royalistes trouvaient refuge et secours au château l'avaient envahi et avaient égorgé sa mère et ses deux sœurs. C'est à partir de là que le fils Jean-Baptiste Le Dauphin décide de rejoindre les rangs des royalistes sous le nom de guerre de Le Vengjeur. Il parvint à réunir une troupe assez nombreuse dans les environs de Fougerolles et d'Ernée. Il eut le titre de chef de canton. Lors de la pacification de 1796, il s'éloigna du pays. Il revint à Fougerolles lors de la reprise d'armes de 1799. Il périt les armes à la main le 24 juillet 1799 à Dompierre-du-Chemin.

Fin mai 1796, le comte d'Alba arrive avec 300 Chouans sur la commune de Buais. Il établit son camp au moulin de Gillot. Quelques heures plus tard, les colonnes mobiles de Fougerolles, Gorron et Landivy, averties par des espions, accourent pour surprendre le camp et cernent le moulin. Les Chouans se défendent et sont finalement défaits. D'Alba est tué, les bleus massacrent le meunier et jettent son corps sous la meule du moulin.

Résistance

De 1939 à 1945, ce fut un haut lieu de Résistance. En 1942, on fait disparaître discrètement les traces d'un avion anglais abattu et son pilote.

Un noyau se forme à partir de 1942 autour de Raymond Derenne. En novembre 1942, à la nouvelle du débarquement en Afrique du Nord, la Marseillaise est chantée dans les rues par des membres du club local de football (US Fougerolles). Un groupe de résistance se constitue et s'organise en 1943, autour de ce club. Il est, courant 1943, affilié à l'organisation des Francs-tireurs et partisans (FTP) dont le commandant est Loulou Pétri de Louvigné-du-Désert, appelé encore Loulou Tanguy. L'atelier de mécanique Derenne devient un centre de camouflage des vélos volés, et redistribués à la Résistance.

Le groupe est démantelé en décembre 1943, à l'arrestation de Raymond Derenne. Un parachutage d'armes est annulé à la suite des arrestations effectuées par la milice. Début 1944, son frère Julien Derenne permet sa renaissance.

Sous la direction de Pétri et de Claude de Baissac, des parachutages d'armes sont organisés au lieu-dit Panama, proche de la ferme de Chamossay, les 28 juin, 30 juin, Jack Hayes, dit Éric, est également parachuté. Il a la charge de mener la mission Helsmann, qui consiste à informer les Alliés sur les défenses ennemies et à recruter des guides pour les avant-gardes. Ces armes sont distribuées dans le réseau commandé par Loulou Pietri, qui opère en Ille-et-Vilaine, dans le sud de la Manche et la Mayenne, particulièrement vers les groupes de Saint-Hilaire-du-Harcouët, d'Avranches et de Brécey. En juin 1944, Fougerolles-du-Plessis eut donc le redoutable honneur d'être choisi par les Alliés comme centre de parachutage. En une semaine, 39 tonnes d'armes furent parachutées dans le champ de Panama. Après le débarquement, le commandant britannique J. B. Hayes, dit Éric, a été parachuté avec une mission spéciale (préparation de la percée d'Avranches après le débarquement).

Mémorial de la résistance à Fougerolles
Le dos du mémorial de la résistance à Fougerolles.

Le 28 juillet 1944, un bataillon d'éléments SS de la , conduit par les miliciens Fernandez et Albert Lenourry, cerne le village de Fougerolles-du-Plessis. Les hommes de 16 à 50 ans sont rassemblés sur la place de l'Église. Des recherches sont effectuées en campagne. Quatorze hommes sont faits prisonniers et emmenés par les Allemands. Quatre d'entre eux seront exécutés le 31 juillet 1944 au château de Bourberouge à Saint-Jean-du-Corail.

Au début d'août 1944, le groupe de résistance de Fougerolles, commandé par Jules Linais, procède à des opérations de patrouilles, de nettoyage et de liaison avec les lignes américaines. Sept hommes de ce groupe participent avec la DB du maréchal Leclerc à la Libération de Paris.

Pendant la Seconde Guerre mondiale. trente-trois enfants juifs sont cachés à Fougerolles. Plusieurs habitants, Victor et Germaine Lefèvre, Joseph et Marie-Louise Triguel sont reconnus comme Justes parmi les nations par Yad Vashem. Une plaque commémorative a été remise à la mairie.

  1. Bulletin de la Société préhistorique de France, , 556 vol55-9.
  2. a b c d et e Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, Tome 2, Impr. Floch, , 204 p..
  3. a et b Comptes de l'hôpital de Fougerolles 1763-1769, Vitré, Impr. Édouard Lecuyer, .
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  5. J Duchemin Descepeaux, Souvenirs de la Chouannerie, 301 p..
  6. J Duchemin Descepeaux, Lettre sur l'origine de la chouannerie et sur les chouans du Bas-Maine Vol 2.
  7. J Cremeau Joly, Histoire de la Vendée militaire, 588 p..
  8. J Linais, La Résistance Fougerollaise, Impr. Mayennaise, , 21 p..
  9. a b et c Raymond Ruffin, La résistance normande face à la Gestapo, Paris, Presses de la Cité, , 168 ISBN ).
  10. 33 enfants Juifs cachés à Fougerolles du Plessis
  11. Médaille des Justes LEFEVRE
  12. Médaille des Justes TRIGUEL


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'or au lion de gueules au chef d'azur chargé de 3 parachutes d'argent.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Fougerolles-du-Plessis dans la littérature

Découvrez les informations sur Fougerolles-du-Plessis dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1542 autres localités pour la Pays-de-la-Loire

Vous pouvez consulter la liste des 1542 autres localités pour la Pays-de-la-Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/villes.html.

Version en cache

21/11/2024 23:41:31 Cette version de la page est en cache (à la date du 21/11/2024 23:41:31) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/39938.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.