Curzon

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Curzon : descriptif

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Curzon

Curzon est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département de la Vendée et la région des Pays-de-la-Loire. Administrativement rattachée à l’arrondissement des Sables-d’Olonne, Curzon est l’une des vingt communes fondatrices de Vendée-Grand-Littoral, une structure intercommunale créée en 2017 sous le nom de « communauté de communes Moutierrois-Talmondais », issue de la fusion du Pays-Moutierrois et du Talmondais. Port maritime du golfe des Pictons et siège d’un archiprêtré au Moyen Âge, la commune connaît un véritable essor artisanal et agricole à la fin du XIXe siècle en atteignant près d’un millier d’habitants

Curzon jouit depuis les années 2000 d’une position géographique stratégique, alors qu’elle est effleurée au Port-la-Claye par la route départementale 949 — qui relie Fontenay-le-Comte aux Sables-d’Olonne — et qu’elle est localisée à une quinzaine de kilomètres de Luçon et à une vingtaine des plages de la Côte de Lumière. Encerclé par les plaines d’Angles et de Luçon, le territoire municipal relève en grande partie du Marais poitevin, dans un ensemble marqué par des marais mouillés arrosés par plusieurs bras du Lay et de nombreux canaux

Aussi, le marais communal de Curzon, administré par la municipalité, est le plus important communal du parc naturel régional du Marais poitevin, une structure administrative dont la commune est membre depuis 2014.

Géographie

Localisation

Curzon se situe à l’extrémité sud-est de l’arrondissement des Sables-d’Olonne, au sud-ouest du département de la Vendée et au sud de la région des Pays-de-la-Loire.

Les deux principales agglomérations de la commune, le bourg de Curzon et le village de Port-la-Claye, sont séparées d’environ 2,5 .

Les villes voisines de Curzon sont Angles (10 km), Luçon (12 km), Mareuil (14 km), la Tranche (18 km) et l’Aiguillon (23 km).

Les bourgs les plus proches de celui de Curzon sont Saint-Cyr (3 km), la Claye (5 km), Saint-Benoist (5 km), Saint-Sornin (7 km), la Jonchère (7 km), la Bretonnière (7 km) et Lairoux (7 km).

Rose des vents Saint-Gilles (65 km)
Challans (70 km)
La Roche (30 km)
Nantes (100 km)
Les Herbiers (60 km)
Cholet (90 km)
Rose des vents
Talmont (25 km)
Les Sables (40 km)
N Luçon (15 km)
Fontenay (40 km)
    E
S
La Tranche (20 km) La Rochelle (55 km) Niort (75 km)

Communes limitrophes

Le pont à trois arches du Port-la-Claye, séparant Curzon de trois autres communes.

Au nord de la commune, Curzon est séparé de Saint-Cyr-en-Talmondais par un chemin de plaine assimilé à une ancienne voie gauloise reliant Jard à Poitiers, le « chemin des Sauniers ».

Au pont à trois arches du Port-la-Claye, en plus de Saint-Cyr-en-Talmondais et Lairoux, la commune est limitrophe de La Bretonnière-la-Claye par un quadripoint.

À partir de ce point, le lit du cours principal du Lay délimite Curzon de Lairoux jusqu’à une inflexion du fleuve vers le sud-ouest entre les Balises (côté Curzon) et le Pré-Canteau (côté Saint-Benoist-sur-Mer).

Des Balises à l’extrémité ouest de la rue du Grand-Moulin, la commune est départagée de Saint-Benoist-sur-Mer par le biais de voies rurales et la route départementale 46 (rue du Bourg-Canteau) longeant Curzon du nord au sud.

Communes limitrophes de Curzon
Saint-Cyr-en-Talmondais La Bretonnière-la-Claye
Curzon Lairoux
Saint-Benoist-sur-Mer

Géologie et relief

Le territoire municipal de Curzon s’étend sur 593 hectares, une des superficies les plus faibles de la Vendée, alors que la moyenne départementale se situe à 25,32 kilomètres carrés. D’ailleurs, au

L’altitude moyenne de la commune est de 8 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 23 mètres,. Le point culminant de Curzon se situe approximativement au lotissement des Ouches, au Port-la-Claye, tandis que la partie la plus basse est localisée dans le lit du Lay.

Organisation hydrographique de la commune.

Hydrographie

La commune est traversée par le Lay et par un de ses bras-mort, le Petit-Lay, également appelé rivière de Saint-Benoist.

Appartenant aux « marais du Lay », mouillés, le territoire municipal est jalonné de plusieurs dizaines de canaux et fossés entre ces deux bras. Ils sont gérés par l’association syndicale autorisée des Grands Marais de la Claye.

Des ouvrages hydrauliques et de mesure permettent de gérer l’eau dans les marais : la porte de la Faucheraie, le limnigraphe de la vanne des Îlots, l’échelle de la Baisse-de-Malcorme et sa vanne.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 13,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 9 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

La commune est traversée par deux routes départementales :

  • la départementale 45, de Curzon à Grosbreuil ;
  • la départementale 46, de l’Aiguillon au Port-la-Claye.

À proximité du Port-la-Claye, sur quelques mètres, la commune est effleurée par la départementale 949, reliant Fontenay aux Sables.

Influence des pôles

Dans le dernier zonage en aires urbaines (2010), la commune est considérée comme « multipolarisée ». Aussi, elle ne forme pas, avec des communes voisines, une unité urbaine.

Alors que la majorité des communes de la communauté de communes dépend de bassins de vie dont le pôle principal se situe sur le territoire (Jard-sur-Mer, Moutiers-les-Mauxfaits et Talmont-Saint-Hilaire), Curzon dépend de celui de Luçon, qui comprend des communes exclusivement membres de Sud-Vendée-Littoral.

  1. a b c et d « Le service de calcul d’itinéraire du Géoportail », geoportail.gouv.fr,‎ (lire en ligne).
  2. « Fontenay-le-Comte », Fillon et Rochebrune 1887.
  3. a et b « Commune 25381 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  4. « Curzon », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Toponymie

Attestations

Les Cartulaires du Bas-Poitou (1877) citent deux titulaires de la charge ecclésiastique dans le bourg de Curzon au .

Au chartes donnent les noms de Curzonum et Curson. Aussi, une charte de l’abbaye de Bois-Grolland de 1218 l’évoque également avec « maresium dau Peiré de Cursum ».

Dans l’Histoire des ducs de Guyenne et des comtes de Poitou de Jean Besly, la paroisse est citée en 1533 en tant que Cursonium. Également appelé Ceurzon au Époque moderne. En effet, devenu Curzum au . Hormis en 1801, sous le Consulat, date à partir de laquelle elle est brièvement dénommée Curson, la commune n’a cessé de porter le nom de Curzon depuis la Révolution.

En poitevin, le bourg porte le nom de Çhurzun.

Le Port-la-Claye, également désigné localement sans article, trouve comme origine un De Cleya au .

Étymologie

Cura Bona, en français « La Bonne-Rade », située sur le bord d’une voie gauloise reliant Jard à Fontenay (le « chemin des Sauniers »), est considérée comme le toponyme latin à l’origine de celui de Curzon, à tort. Selon Jean-Loïc Le Quellec, il s’agirait d’une construction « sur un nom d’homme latin *Curetius avec le suffixe -onem ».

Le sens étymologique de port dans le Port-la-Claye doit être entendu dans le sens de « passage ».

Dicton

Un dicton déformé, connu jusque dans la région de Montaigu, fait de Curzon un bourg fameux aux cinq clochers et quatre cents cloches. Il semble que la maxime doive s’entendre cinq clochers et quatre sans cloches.

Mythes

Plusieurs mythes donnent une étymologie populaire au nom de Curzon.

Fondation par des chefs romains

Henri Bourgeois indique en 1903 que la tradition attribue à Curzon son nom en raison de l’hésitation entre deux chefs romains souhaitant fonder un port maritime dans la région :

« — Hic ! dit l’un (« Ici »).

— Cur ? (« Pourquoi ? »).

— Bonum ! (« [Parce que c’est] bien ! »).

— Alors va pour Curbonum ! »

Malédiction des fées

Au Moyen Âge, le bourg possède une anse assurant la prospérité aux navires qui empruntent le port. Des fées s’implantent également à « Curbon », alors que leur reine s’installe dans les grottes de la Pierre-Plate-du-Châtaignier. Un jour, un berger est sollicité par ces êtres afin de se rendre au marché de Luçon pour leur fournir des « provisions de bouches » ; en échange, il obtient des fées la surveillance de son troupeau, qui reste à pâturer au même endroit grâce à la pousse de l’herbe en son absence. Aussi, de nombreux souterrains-refuges de Curbon sont peuplés de ces créatures légendaires.

De nombreux méfaits, accomplis par la population, vont conduire à ce qu’un sort soit jeté sur le bourg. Dans l’intérêt des habitants, la reine des fées décide un jour de construire un pont pour enjamber la grande vallée du Lay en trois dornées de pierre avant le chant du coq. Un homme malveillant empêche l’exécution du pont en faisant chanter le coq avant l’heure, alors que seulement une dornée a été effectuée aux Plâtrières.

De plus, alors qu’un fradet de la cave des Dîmes est brûlé vif dans une maison au Pilier, un autre est tué dans la forêt de Payré par un habitant de Curbon. La reine jette contre le pays l’anathème suivant :

Démézi Curbon,
P’tit’ ville en grand renom,
Tu t’apperl’ras Curzon.
Curzon, Curzonnas,
Le sort en est jeté,
Chaqu’au tu varieras
D’ine maille et d’in dener.

Dès lors, Curzon ne cesse de décliner et les métairies ne cessent d’être divisées et vendues,.

Gentilés

Les habitants du bourg sont appelés les Curzonnais et les Curzonnaises. En poitevin, ils sont lés Çhurzounas.

Ceux du village du Port-la-Claye n’ont pas de gentilé connu.

  1. a b et c Eugène Aillery, Pouillé de l’évêché de Luçon, Fontenay-le-Comte, Robuchon, , 211 BNF 30006044, lire en ligne), p. 116-117.
  2. a b c d et e « Curzon », Le Quellec 2006, p. 118.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. « Port-la-Claye », Le Quellec 2006, p. 301.
  5. Michel Dillange, Histoire de la Vendée monumentale : De la Préhistoire à nos jours, La Crèche, Geste Éditions, , 217 ISBN ), p. 33.
  6. « Curzon », Le Quellec 2006, p. 118-119.
  7. « Port, Porteau (le) », Le Quellec 2006, p. 300.
  8. a b et c « Curzon », Le Quellec 2006, p. 119.
  9. « Dornàie », dans Vianney Pivetea, Dictionnaire français-poitevin-saintongeais, La Crèche, Geste Éditions, ISBN ), p. 492.
  10. Pierre-Louis Prunier, La Vendée avant 1793 : Légendes et récits, Paris, Victor Retaux et Fils, , 330 p., p. 5.
  11. Baudry 1907, p. 380-381.
  12. Baudry 1861, p. 78.


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Étymologie

Cura Bona, en français « La Bonne-Rade », située sur le bord d’une voie gauloise reliant Jard à Fontenay (le « chemin des Sauniers »), est considérée comme le toponyme latin à l’origine de celui de Curzon, à tort. Selon Jean-Loïc Le Quellec, il s’agirait d’une construction « sur un nom d’homme latin *Curetius avec le suffixe -onem ».

Le sens étymologique de port dans le Port-la-Claye doit être entendu dans le sens de « passage ».

  1. Michel Dillange, Histoire de la Vendée monumentale : De la Préhistoire à nos jours, La Crèche, Geste Éditions, , 217 ISBN ), p. 33.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Quellec
  3. « Curzon », Le Quellec 2006, p. 118-119.
  4. « Port, Porteau (le) », Le Quellec 2006, p. 300.

Histoire

Préhistoire

Au XIXe siècle, des érudits locaux ont recensé deux lieux mégalithiques situés sur le territoire municipal actuel.

Le premier, appelé « Pierre-Plate-du-Châtaignier », détruit au cours du , se situe à l’ouest de la route de Champ-Saint-Père, en face de la parcelle dite de la Chèvre-Pendue.

Le second, dénommé « Pierre-Folle », se trouve à immédiate proximité du moulin de la Poule, sur une parcelle connue actuellement sous le nom de la Poule. Il est détruit à la fin du .

Enfin, le tumulus de la Motte-aux-Fées est un témoignage du passé préhistorique de la commune.

Antiquité

À l’époque pré-romaine, la bourgade semble avoir été le chef-lieu d’une tribu. Curzon aurait alors rayonné sur un territoire — le « Curzonnais » — comprenant les communes actuelles d’Angles, La Jonchère, Le Givre, Saint-Benoist-sur-Mer et Saint-Vincent-sur-Graon (en partie).

Le cimetière chrétien s’établit à côté de la Pierre-Folle.

Moyen Âge

Entre le archiprêtré.

Alors qu’elle constitue l’extrémité sud du pagus d’Herbauges, Curzon est peu à peu supplantée par Talmont, qui détient une puissance féodale sur la partie méridionale du comté. Les formes du territoire féodal de Curzon sont au moins celles des terres entre le Graon et le Troussepoil, et pourraient être étendues à Saint-Hilaire-la-Forêt et Saint-Vincent-sur-Jard.

Au Moyen Âge central, la châtellenie de Curzon relève du donjon de Talmont, et à la fin du . En effet, la seigneurie de Curzon serait devenue la propriété des ducs d’Aquitaine à la mort de Pépin le Jeune, fils de Guillaume le Pieux ; vers 1058, un castrum est acquis par Guillaume, comte de Poitou. À la fin du siècle et jusqu’au .

L’église paroissiale originelle se situe au même emplacement que l’église Saint-Romain.

Au comte de Poitou selon un cartulaire de l’abbaye Sainte-Croix de Talmont.

La paroisse de Curzon admet à la période médiévale un rayonnement important au point qu’elle aurait compté neuf édifices religieux. Alors qu’une église paroissiale est érigée au Vierge, lui est juxtaposée. Un oratoire, celui de Notre-Dame-des-Prés ou de la Métrelle, se situe aux Petites-Fontenelles, sur les marais. Il s’agit d’une chapelle placée sous le patronage de la Vierge et construite en 1295.

Aussi, l’aumônerie de l’ordre des hospitaliers de Saint-Lazare, qui relève de la commanderie Saint-Thomas de Fontenay, érige une chapelle, encore citée au . Une autre, appelée Saint-Georges-du-Charnier, se situe dans le cimetière. Enfin, la chapelle Notre-Dame du Pont-de-Curzon, en bas du donjon féodal, est citée en 1395.

Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est menacé par des assauts. Ainsi, par lettres patentes du , le roi ordonne la défense de la forteresse de Curzon contre les attaques des Anglais.

De cette forteresse, on devine actuellement le tracé sur une carte, dans la partie du bourg bordée par la rue des Dîmes qui était dominée par le donjon, et la rue du Château fait soupçonner son existence. Il n’en reste plus rien, et on ne sait pas à quoi il ressemblait, si c’était un château fort en pierres avec murailles et tours, ou un simple castrum fait d’une enceinte en levée de terre surmontée d’une palissade en bois. La présence de souterrains dans cette zone est tout à fait logique, ils servaient de refuge en cas de chute du château (et même de carrières) mais ils ne faisaient pas plusieurs kilomètres.

Le logis de la Grenouillère.

Temps modernes

La paroisse de Curzon est, comme une partie du Poitou, particulièrement touchée par les guerres de Religion dans la seconde moitié du église est à cette période partiellement détruite.

Converti au calvinisme, Tanneguy du Bouchet (1484-1559), seigneur de Puy-Greffier et de Saint-Cyr, baron du Poiroux aux alentours de 1555, interdit le culte catholique en l’église de Saint-Cyr après le massacre de Vassy (

La route royale de Fontenay aux Sables traverse le village du Port-la-Claye.

Le , sous , le maréchal de Praslin, le duc d’Elbeuf et le comte de La Rochefoucauld ruinent le logis de la Grenouillère, appartenant alors à la famille Maingarneau et dont le propriétaire est huguenot.

À la fin du axe reliant Fontenay aux Sables est presque abouti ; il traverse alors la paroisse de Curzon au Port-la-Claye. La réalisation de ce travail a été confiée à Jacques Parent, ingénieur du roi, sous-inspecteur des Ponts et Chaussées en la généralité de Poitiers.

Révolution française et Empire

Sous la Révolution, à la suite du décret du et de la loi du , la Constituante proclame la transformation en municipalités des anciennes formes d’administration locales. La paroisse de Curzon est alors transformée en municipalité.

Après la mise à la disposition de la Nation des biens du clergé par décret du , la chapelle de la Métrelle est vendue en 1791, comme bien national.

La municipalité est également le théâtre d’un combat de la guerre de Vendée sous la Convention nationale. Pendant la bataille de Saint-Cyr, le général Delaage, à la tête d’un détachement venant de Luçon, s’empare du Port-la-Claye. Un des deux ponts est en partie détruit.

Époque contemporaine

Lors l’insurrection du printemps 1832, une vingtaine d’hommes attaquent le poste du Port-la-Claye, le . À la suite de cette « affaire du Port-la-Claye », de nombreux royalistes sont arrêtés par les forces du régime de Louis-Philippe.

La déviation du chemin départemental 949 évitant les ponts.

Les marais de Curzon sont annuellement inondés par le Lay. La cuvette de l’ancienne vallée du fleuve est particulièrement remplie en , , , , , et à la suite d’intempéries.

De 1923 à 1979, le logis Sainte-Marguerite, un orphelinat administré par les Sœurs de Bethléem accueille des enfants,. À partir de 1955, l’Association des parents et amis du logis Sainte-Marguerite acquiert la ferme de la Pacifique, où ces enfants passeront leurs vacances d’été à la fin des années 1950 jusqu’en 1980,.

Après le transfert de routes nationales dans la voirie départementale en 1972, le conseil général de la Vendée s’attache au désenclavement routier de la Vendée. Les premiers travaux de déviation du chemin départemental 949 (CD 949) évitant les ponts du Port-la-Claye sont mis en œuvre à partir du . Cette bifurcation routière, située en amont du Lay entre Saint-Cyr-en-Talmondais et La Claye, devient opérationnelle au premier semestre 1984. Le , par délibération de la commission Voirie du conseil général, un projet de bretelle est acté sur le CD 949 en direction de Curzon, Saint-Benoist et la Tranche ; ce tronçon, déclassant une partie de l’ancien tracé du chemin départemental 46 (de Curzon au Port-la-Claye), est réalisé en 1986.

Le bureau de poste.

Alors que la commune admet un bureau depuis 1907, Curzon fait face à une restructuration des services de La Poste au milieu des années 2000. Après de multiples réductions des horaires d’ouverture du relais postal, le bureau est fermé en .

Le bourg de Curzon, doté d’au moins cinq commerces dans les années 1950 et 1960, n’admet plus qu’un salon de coiffure,.

  1. a b et c « Curzon », Baudry 1861, p. 76.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cadastre napoléonien
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cadastre
  4. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Avant1793
  6. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  7. Baudry 1863, p. 147-148.
  8. a et b « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  9. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  10. Baudry 1863, p. 157.
  11. Baudry 1863, p. 158.
  12. Baudry 1863, p. 159-160.
  13. Marchegay 1858, p. 178-179.
  14. a et b Baudry 1863, p. 150-151.
  15. a b c d et e Baudry 1863, p. 151.
  16. Baudry 1863, p. 151-152.
  17. Marchegay 1858, p. 179.
  18. Baudry 1877, p. 150.
  19. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  20. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  21. « Saint-Cyr-en-Talmondais, Curzon, Saint-Benoît-sur-Mer, la Jonchère, le Givre, Saint-Sornin, Saint-Vincent-sur-Graon, le Champ-Saint-Père », Fillon et Rochebrune 1887.
  22. a et b « Une expo pour retourner en enfance », Ouest-France,‎ .
  23. « L’école d’autrefois reconstituée à l’ancien orphelinat », Ouest-France,‎ .
  24. « Le logis de la Pacifique réhabilité a été inauguré », Ouest-France,‎ .
  25. « La Pacifique prépare l’accueil des oubliés des vacances », Ouest-France,‎ .
  26. « La commune se mobilise pour défendre son bureau de poste », Ouest-France,‎ .
  27. « Un relais poste ouvert au bar Le Marronnier », Ouest-France,‎ .
  28. « Jean-Luc Baron, conteur et témoin de son époque », Ouest-France,‎ .
  29. « Un projet de commerce de proximité sur les rails », Ouest-France,‎ .


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Héraldique
Blasonnement :
D’azur au pont de trois arches d’argent, maçonné de sable, mouvant des flancs et de la pointe, surmonté de trois clochers d’or ordonnés II et I.

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