L'Île-d'Yeu

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L'Île-d'Yeu : descriptif

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L'Île-d'Yeu

L'Île-d'Yeu est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. C'est une commune insulaire, constituée de l'île d'Yeu, l'une des quinze îles du Ponant

Elle constitue également le canton de l'Île-d'Yeu

Elle a la particularité de ne pas être rattachée à une intercommunalité. Les principales localités de la commune sont Port-Joinville (anciennement Port-Breton), Saint-Sauveur (anciennement Le Bourg) et La Meule.

Toponymie

L'île d'Yeu, jadis Augia et Insula Oya au , ad Oiam insulam au XIe siècle.

Yeu comme Oye (Pas-de-Calais) est une évolution du mot germanique auwja/augjo signifiant « prairie humide », puis « terre entourée d'eau » et « île ». Yeu signifie donc « île » et Île-d'Yeu est alors une tautologie, signifiant : « l'île de l'île ».

En poitevin l'île s'appelle île d'Yéi selon l'écriture UPCP.

Durant la Révolution, elle porte les noms d'Île-de-la-Réunion et de Rocher-de-la-sans-Culotterie.

Ses habitants sont appelés les Islais (et non Îliens) ou les Ogiens.

  1. Guide vert Michelin – Côte de l'Atlantique, automne 1971, p. 164-165.
  2. Jean-Claude Pelloquin, Expressions maraîchines, Geste éditions.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.

Géographie

Vue satellite de l'île d'Yeu.

Le territoire municipal de L’Île-d’Yeu s’étend sur 2 466 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 17 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres,.

Le territoire de la commune est constitué essentiellement de l'île homonyme, auxquels sont associés des rochers et autres récifs (Les Chiens Perrins, Basse Flore, Le Grand Champ, Le Petit Champ, La Gournaise, etc.).
L'île principale est située à une vingtaine de kilomètres du continent et s'étend sur 9,5 km de long pour 4 km de large.
Elle présente deux visages distincts :

  • la côte nord est sablonneuse et verdoyante, semblable à celle que l'on rencontre sur la côte vendéenne ; c'est sur cette côte que se trouve Port-Joinville.
  • la côte sud, est une « Côte Sauvage » rocheuse granitique avec des criques et des falaises ; elle ressemble fortement à la côte bretonne. Le point culminant est situé entre le Vieux-château et le Cap des Degrés ; il s'élève à 31 mètres.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 amplitude thermique annuelle de 12,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Saint-Jean-de-Monts à 23 vol d'oiseau, est de 13,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Commune 30961 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « L’Île-d’Yeu », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées michelin
  4. Carte IGN no 1026.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Histoire

Préhistoire

L'île est occupée dès le Néolithique comme l'attestent les nombreux mégalithes implantés sur l'île (dolmens, menhirs) et la présence de nombreuses pierres à cupules, les deux pouvant être parfois associés, ainsi que l'existence de deux éperons barrés préhistoriques (la Tranche, Ker Daniau). La seule voie d'accès étant maritime, ceci implique l'utilisation d'embarcations pour relier le continent. Il est vraisemblable que les liaisons s'opéraient depuis la côte nord, plus basse. Ce qui pourrait expliquer la forte présence mégalithique dans cette partie de l'île. Comme aujourd'hui, le dolmen de la Planche-à-Puare était visible depuis la mer et constituait un amer.

Époque romaine

Peu d'éléments de l'époque romaine : les médailles des empereurs Trajan et Hadrien (.

Le Moyen Âge

Les chroniques monastiques nous disent qu'au et édifier la première église de Saint-Sauveur et que les moines de Saint-Colomban venus de l'abbaye irlandaise de Bangor auraient fondé le premier monastère dédié à saint Hilaire. La fondation fut ruinée au IXe siècle par les Normands.

L’île est incendiée et pillée par les Normands en 846.

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Des moines de Marmoutier (près de Tours) et de Saint-Cyprien de Poitiers édifient un nouveau monastère dit de Saint-Étienne sur les hauts de Ker-Châlon et contribuent à la construction de l'église paroissiale de Saint-Sauveur.

L'Île d'Yeu, seigneurie puis marquisat au XVIIe, appartient successivement à de grandes familles qui déploient, selon les époques, un système de défense destiné à protéger la population des nombreuses incursions étrangères (espagnoles, hollandaises, anglaises).

C'est au . Il faut attendre le XIVe siècle (1356) pour voir l'apparition du château de pierre bâti sur un rocher séparé de la falaise sud par un large fossé et qui subsiste encore de nos jours.

De multiples invasions (en majorité anglaises) eurent lieu entre le . Louis XIV ruine finalement le château[réf. nécessaire] pour qu'il ne tombe pas entre les mains de l'ennemi.

Cette île bénéficiait dès le franchises insulaires, propices au développement de la contrebande. Louis XVI (1754-1793) rachète, en 1785, la seigneurie insulaire.

Au Bouin, les îlais font pousser leur propres plants de tabac[réf. nécessaire]. Le commerce clandestin devint si florissant[réf. nécessaire] qu'ils durent se lancer dans l'importation massive. Des sociétés de « faux tabatiers » se structurent, impliquant toutes les couches de la société islaise pour réguler le trafic. Les bateaux, par flottilles s'en vont vers le Nord pour ramener du « bon » tabac stocké alors dans des entrepôts.

Lors de la guerre de Vendée pendant la Révolution française, les insurgés conduits par François de Charette attendirent en vain le secours des Britanniques, qui avaient installé leur base à l'Île d'Yeu. À la fin de l'an 1795, le comte d'Artois (futur Charles X), représentant les royalistes alliés aux Anglais, veut débarquer en France pour aider Charette, mais les six mille soldats anglais restèrent cantonnés sur l'île d'Yeu où ils avaient débarqué, puis firent demi-tour. Les républicains écrasèrent la chouannerie.

Dès la fin du thon germon, et feront de Port-Joinville le premier port thonier français.

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La citadelle ou fort de Pierre-Levée, pouvant héberger une garnison de 400 hommes, fut bâtie, sous le Second Empire, à la place de deux moulins du mégalithique où se trouvait un menhir de plus de sept mètres de haut.

Le gouverneur militaire durant la Première Guerre mondiale fut Joseph Écomard (1871-1952), de Sainte-Pazanne. Le dernier gouverneur militaire de l'île fut Charles-Henri Écomard, au début des années 1980.

Cette citadelle dominant Port-Joinville, prévue pour servir de défense littorale, accueillit à plusieurs reprises des prisonniers d'État dont le plus célèbre fut Philippe Pétain, chef du gouvernement de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale, décédé le et enterré à l'Île d'Yeu, le suivant.

  1. Chauviteau-Lacoste 2015.
  2. a b c d e et f Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées histoire
  3. Prosper Boissonnade, Histoire de Poitou, Pyrémonde/Princinègue, 2005 (ISBN ), p. 49.
  4. Roger Caratini, Dictionnaire des personnages de la Révolution, Le Pré aux Clercs, 1988 (ISBN ), p. 171.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées michelin
  6. Herbert R. Lottman (trad. Béatrice Vierne), Pétain, Paris, Éditions du Seuil, 1984, 732 ISBN  et ), p. 580-585.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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