Mézières-sous-Lavardin

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Mézières-sous-Lavardin : descriptif

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Mézières-sous-Lavardin

Mézières-sous-Lavardin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 682 habitants. La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans la Champagne mancelle.

Géographie

Communes limitrophes de Mézières-sous-Lavardin
Neuvillalais Vernie, Assé-le-Riboul Le Tronchet
Neuvillalais Mézières-sous-Lavardin[1] Saint-Jean-d'Assé
Neuvillalais Conlie, Domfront-en-Champagne Sainte-Sabine-sur-Longève

Lieux-dits et écarts

La Grande Roche, la Petite Roche, Pron, le Fourneau, Beaussé, Goutte d'Or, la Rousselière, Sous Vore, le Clos de la Poule, les Mailleries, la Blanchardière, la Targerie, Findeau, Saint-Denis des Eaux, les Hantelles, la Buffarie, les Chênaies, Chartes, le Souillard, Livonnerie, Launay, les Rebillardières, la Croix, la Corbinière, la Bâte, Chapeau, la Maison Neuve, la Goutardière, les Braudiéres, Boisouge, la Bigottière, la Tesserie, Saint-Chéron, Prégeois, le Vieux Lavardin, la Gagnerie, Belle Fontaine, la Fosse, les Trois Sonnettes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 13,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint Germain_sapc », sur la commune de Fresnay-sur-Sarthe à 14 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Mézières-sous-Lavardin (Macerios, Macerice, Magcerioe) : le nom latin désigne les murs d'une villa, d'un domaine ou d'une enceinte quelconque. L'attribution est ici difficile à déterminer. S'est aussi appelé aussi Méziéres-en-Champagne, Mezières et Mezières et Saint Cheron à la suite de l'absorption de la commune de Saint-Cheron sous la Révolution.

Le gentilé est Mézièrois.

Histoire

L'église Saint-Pierre de Mézières (restaurée et décorée depuis peu) appartenait au monastère de la Couture dès avant 1085. Peu après cette date, elle eut à subir les violences d'un baron voisin, Hugue de Tennie, qui la ravagea et la mit en cendres. Les chapelles de Saint-Denis-des-Eaux à 3,5 Le Tronchet, au nord-est du territoire, et de la Vierge à Siméon (semion) dans la forêt de Mézières, sont des chapelles de dévotion populaire. L'oratoire de Saint-Denis est surtout fréquenté par les gens qui veulent se préserver ou être délivrés des sortilèges. Michel Blanchard, curé de Mézières, fonda en son église le une prestimonie dotée d'un revenu de 60 livres qui subsista jusqu'à la Révolution. La maison affectée à cette dotation a été détruite et remplacée par la maison du notaire.

Par acte en date du , Anne Moreau, veuve de grenier à sel de Lassay, demeurant rue Saint-Flaceau au Mans, et propriétaire de la terre de Goutte d'Or, fonde une école au bourg de Mézières pour les filles de la paroisse.

Une léproserie a existé à Mézières-sous-Lavardin au Moyen Âge et son emplacement est encore connu. Il s'agit d'un lieu aujourd'hui désigné sous le nom de la Maladerie.

Lavardin, qui donne son surnom à la commune, est un ancien château fort situé à 1 100 mètres au sud-est du bourg. On voit encore une grande partie du mur d'enceinte, des douves, des mottes féodales et le donjon restauré au  siècle, bien conservé avec ses vastes salles, ses murailles massives, ses fenêtres à croisillon solidement grillées, son chemin de ronde en encorbellement sur les douves. Cette forteresse aurait reçu la visite de deux rois de France : Philippe Auguste qui vint de Ballon l'assiéger inutilement en 1199, et Henri IV qui, se rendant à Laval après la prise au Mans sur les ligueurs en 1589, y coucha chez son ami Jean III de Beaumanoir.

De simple châtellenie, terre et fief de Lavardin furent érigés très tôt en baronnie, puis en marquisat en 1601. La baronnie puis le marquisat de Lavardin était la possession de la famille de Beaumanoir. Accru des plus riches fiefs de la contrée, ce marquisat comprenait au siècle dernier 28 paroisses dont 9 appartiennent au canton actuel de Conlie (non compris les anciennes paroisses de Verniette, Poché et Saint-Chéron). Sa juridiction s'exerçait à Conlie par un bailli, un lieutenant, un procureur fiscal et un greffier : les appels allaient au présidial du Mans.

Saint Chéron Satus Caraunus, nom latin, nom de l'église et de la communauté d'habitants qui en dépendait, suivant Cauvin, Saint Chéron appartenait primitivement au territoire de Neuvillalais dont il aurait été démembré pour former une paroisse séparée. L'église de Saint-Chéron (ou plutôt la petite chapelle) était du XIe siècle. Aujourd'hui, elle n'existe plus, ayant été démontée et ses pierres ayant servi pour construire l'école actuelle de Mézières.

Les Prussiens à Mézières pendant la guerre de 1870

Après la défaite du Mans, les troupes françaises se replient vers Sillé et Laval, sans abandonner pour autant la lutte. Le vendredi , à la nuit tombante 15 000 mobiles et marins font partie du corps d'armée, harassés de fatigue, mourant de faim, arrivent dans le bourg de Mézières. Le froid est excessif, la neige couvre la terre. Chaque habitant, à la vue de ces malheureux soldats, leur abandonne son feu, son souper, son lit. Ils repartent le lendemain, talonnés par l'ennemi, mais seize d'entre eux, atteints de la petite vérole et de la fièvre typhoïde, restent dans les étables. Sœur Antonie qui dirige l'école depuis deux ans, les héberge chez elle, et fonde un poste d'ambulance avec le concours de sa collègue et de quelques habitants. Le dimanche 15, jour de Épiphanie, le canon gronde toute la journée et un sérieux accrochage a lieu à Crissé avec les troupes prussiennes. Le lundi 16 a lieu à Mézières les funérailles du père Dubois. En revenant du cimetière, le cortège mortuaire est surpris par des uhlans à cheval, revolver au poing, qui viennent inspecter le bourg et s'assurer qu'il n'y a pas de francs-tireurs embusqués dans le village pour tirer sur le bataillon prussien qui doit arriver dans l'après-midi, soit environ 800 soldats. Ceux-ci font dès leur arrivée main-basse sur toutes les victuailles et le bois. Ils quittent Mézières le . Deux soldats originaires du Calvados décèdent à l'ambulance : Boniface Beaujour, 21 ans, de Brécey et Jacques Bacon, 24 ans, de Longvillers et sont enterrés dans le cimetière de Mézières.

Le , 300 Prussiens du Germinal) le kg), 150 kg de pain blanc (le blé est fourni par les fermiers) ; le boulanger prussien employa ainsi 3 336 kg de farine). Le chef prussien réclame aussi chaque jour 4 chandelles pour le corps de garde. Les Prussiens réquisitionnent, chez Michel Hubert, une barrique de vin rouge évaluée à 80 francs. Le au matin, la population voit avec soulagement les Prussiens quitter définitivement Méziéres. Les frais d'occupation à la charge de la commune se sont élevés à plus de 3 000 francs.

Un trésor caché de Méziéres, la « Butte au Cadeau »

Aux confins de la forêt de Méziéres, une des douze coupes portes le nom de coupe au cadeau. Il s'agit d'une déformation patoisante de « quart d'or ». Il existe en effet dans ce lieu la « butte au quart d'or », (futaille remplie d'or) ou suivant une constante tradition un trésor aurait été enfoui. À quelle époque remonte-t-il ? Tumulus antique, invasion des Bagaudes au  siècle, pendant la guerre de Cent Ans, ou les troubles des guerres de religion…

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Mézières-sous-Lavardin dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/291584.html

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