Hambers
Localisation
Hambers : descriptif
- Hambers
Hambers est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 620 habitants. La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
Géographie physique
Géologie
Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur Hambers : Granite avec nombreuses veinules d'aplite. Schistes précambriens métamorphiques, sur la rive gauche de l'Aron, avec filon de microgranulite près du moulin du Teil et aux Aulnais. A la limite Nord-Ouest de la commune, un important filon de quartz, dirigé Nord-Ouest Sud-Est joue un rôle topographique dans la crête de la Bousselière et de la Foucherie. A la Losse, on exploite pour l'empierrement des routes un intéressant porphyroïde. Tout le coin Sud-Ouest de la commune est couvert par des sables et des grès éocènes particulièrement bien développés dans les landes de Chelé, où l'on trouve, associées à ces roches, des silex meulières.
Territoire
Deux massifs montagneux constituent le territoire. Entre les deux, le bourg occupe une large vallée transversale d'où s'échappent à l'Est, remontant vers le Nord, les sources de l'Aron, tandis que celles des Deux-Évailles s'alimentent à l'Ouest et s'en vont vers le Sud.
De Jublains, une voie romaine atteignait le territoire au Sud, dans la direction d'Étiveau. La carte de Jaillot indique une route du bourg à Évron par Mézangers.
La superficie, cadastrée en 1831 par M. Ramier, est de 2 593 hectares. Miroménil indique une Terre à seigle et menus grains ; 800 arpents de taillis et de landes ; 25 métairies et 50 bordages..
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Évron à 11 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Avec sommets de 219, 266, 290 mètres, au Sud, sur la butte et les landes de Montaigu ; 197, 219, 248 mètres, au Nord, dans les bois du Teil.
- 137 mètres.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations anciennes
Les attestations anciennes référencés par Alphonse-Victor Angot sont :
- Hambers, 1199 (bulle d'Innocent III).
- Parrochia de Hambers, 1210 (cartulaire de Champagne).
- Hambez, 1312 (Bibliothèque nationale de France, fr. 8.736).
- Saint-Pierre de Hambers, 1400 (Revue du Maine, t. XIII, p. 88).
- Clericus de Hamberto, 1418. (Archives de la Sarthe, fonds municipaux 836).
- Parrochia de Hamberto, 1450 (cartulaire d'Évron).
- Hambais, 1456 (Archives nationales, R/5. 383).
- L'église Saint-Gervais de Hambère, 1534 (Lib. fundat., t. V, f. 183).
- Ecclesia de Hambertis, … de Hamberts, 1551 (Insinuations ecclésiastiques).
- Hambers (carte de Jaillot, carte cénomane, carte de Cassini).
Étymologie
Hambers à Alexain (35 sur la carte de Cassini entre autres, Hambers est peut-être d'une formation analogue.
Cependant Albert Dauzat, sans citer de forme ancienne, preuve qu'il n'en connaît pas, considère qu'il s'agit de l'anthroponyme germanique Haimbert pris absolument. Ernest Nègre sans citer de forme ancienne se contente de l'explication d'Albert Dauzat.
Dans cette perspective, l'élément Ham- serait une variante de Haim- et -bers serait une altération de -bert, mais Albert Dauzat et Ernest Nègre ne disposent d'aucune forme ancienne pour appuyer cette hypothèse. On remarque en effet que dans les formes anciennes, le -t final n'apparaît pas avant le , du proto-germanique *bakiz « ruisseau » (allemand Bach « ruisseau ») et qui explique les terminaisons en -bais, -baix, -bez, etc. du nord de la France (ex. : Gambais, Roubaix, Wambez).
Le premier élément Ham- a souvent été expliqué par le germanique (francique) *haim « foyer, village » (anglo-saxon hām) que les spécialistes identifient dans certains toponymes terminés par -ham ou associés à l'article défini le : le Ham (cf. hameau). Cependant, Ham-, en tant que premier élément, est souvent en composition avec le mot germanique *baki(z) « ruisseau », exemples : Hambye (Manche), Hembise (Somme, Cambron, et Belgique), Hembeke (Belgique) et certains Hambach (Allemagne). D'autres toponymistes considèrent que Ham- représente en fait le germanique hamma « champ dans un coude de rivière », tous ces toponymes étant en outre situés dans une courbe ou un léger coude de rivière. C'est pourquoi on peut attribuer à ce toponyme le sens global de « ruisseau faisant un coude qui entoure un champ ».
Hambers est effectivement situé dans la courbe du ruisseau de Bias et le ruisseau du Rocher ou du Pré, affluent de la Jouanne.
- François de Beaurepaire (Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 ISBN , OCLC 15314425), p. 132.
- DENLF, p. 342a.
- [1]
- Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck, 1982, p. 30.
- François de Beaurepaire, op. cit. p. 131 et 132.
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederland, Luxenburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres, 1960, t. I, p. 441a.
Étymologie
Hambers à Alexain (35 sur la carte de Cassini entre autres, Hambers est peut-être d'une formation analogue.
Cependant Albert Dauzat, sans citer de forme ancienne, preuve qu'il n'en connaît pas, considère qu'il s'agit de l'anthroponyme germanique Haimbert pris absolument. Ernest Nègre sans citer de forme ancienne se contente de l'explication d'Albert Dauzat.
Dans cette perspective, l'élément Ham- serait une variante de Haim- et -bers serait une altération de -bert, mais Albert Dauzat et Ernest Nègre ne disposent d'aucune forme ancienne pour appuyer cette hypothèse. On remarque en effet que dans les formes anciennes, le -t final n'apparaît pas avant le , du proto-germanique *bakiz « ruisseau » (allemand Bach « ruisseau ») et qui explique les terminaisons en -bais, -baix, -bez, etc. du nord de la France (ex. : Gambais, Roubaix, Wambez).
Le premier élément Ham- a souvent été expliqué par le germanique (francique) *haim « foyer, village » (anglo-saxon hām) que les spécialistes identifient dans certains toponymes terminés par -ham ou associés à l'article défini le : le Ham (cf. hameau). Cependant, Ham-, en tant que premier élément, est souvent en composition avec le mot germanique *baki(z) « ruisseau », exemples : Hambye (Manche), Hembise (Somme, Cambron, et Belgique), Hembeke (Belgique) et certains Hambach (Allemagne). D'autres toponymistes considèrent que Ham- représente en fait le germanique hamma « champ dans un coude de rivière », tous ces toponymes étant en outre situés dans une courbe ou un léger coude de rivière. C'est pourquoi on peut attribuer à ce toponyme le sens global de « ruisseau faisant un coude qui entoure un champ ».
Hambers est effectivement situé dans la courbe du ruisseau de Bias et le ruisseau du Rocher ou du Pré, affluent de la Jouanne.
- François de Beaurepaire (Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 ISBN , OCLC 15314425), p. 132.
- DENLF, p. 342a.
- [1]
- Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck, 1982, p. 30.
- François de Beaurepaire, op. cit. p. 131 et 132.
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederland, Luxenburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres, 1960, t. I, p. 441a.
Histoire
Préhistoire
De nombreux vestiges attestent d'une présence humaine préhistorique sur le territoire de la commune.
Les monuments mégalithiques. et les instruments de l'âge de pierre abondaient sur le territoire : à Chelé, à la Talbotière, à la Losse, au tertre de la Saulaie. Le dernier a eu sa table principale, de cinq mètres de côté, brisée avant 1815 ; celui de la Losse, dolmen haut de deux mètres, existait encore en 1822, mais a disparu depuis.
Des entassements de blocs qu'on voit près de Jauzé peuvent provenir de monuments mégalithiques renversés. Plusieurs présentent cette particularité que des rainures profondes y ont été creusées, pour les débiter, mais à une époque moderne.
Hambers possède des stations préhistoriques (Acheuléen et Moustérien), situées à la Maison-Neuve et à Eugéniville, qui se situent à la limite des communes de Mézangers et d'Hambers. Elles sont découvertes en 1874-1875 par Emile Moreau. M. Maulavé, curé de Mézangers y recueillent de nombreux vestiges préhistoriques.
Antiquité
Un établissement romain existait dans un champ de la Talbottière, en vue de Jublains. Dans le village même, des restes importants d'une muraille romaine étaient apparents et dans plusieurs pièces de terre aux environs des substructions ont été constatées et les débris de briques tégulaires et autres étaient abondants.
Une fontaine se déverse dans le ruisseau de Biars, au fond de la vallée. L'établissement était considérable. On signale aussi dans les champs de la Romayère, sur la route de Lingé, des vestiges gallo-romains existent entre le champ dit de la Petite-Martinière et le champ Bouscault.
Les localités de noms anciens sont aussi très nombreuses : Origné, Chelé, Lingé, Jauzé, le Teil, Montaigu, Montifault, Montpion, Biard, Aulaines, Godard, Villoiseau.
Manoir
La Ridelière- se situe à 1.5 km du bourg Maison de la Renaissance, avec fenêtres étagées à meneaux et lucarne à fronton, cheminées et linteau de porte sculptés d'ornements et des armoiries des seigneurs de la Broudière, qui y demeuraient. Michel Lefaux, ancien avocat aux sièges de Couptrain et de Prez-en-Pail, syndic d'Hambers, rédacteur du cahier de la paroisse en 1789 et l'un des députés chargés de le porter au Mans, habita ce logis de 1780 à 1789.
La Broudière - Le lieu, domaine, hébergement de la Broudière, 1560, avec justice foncière, relevait de la châtellenie du Teil. Le manoir qui fut construit en 1528 par Me Eustache de la Haie, curé de l'Épinay et des Brosses, existe encore, mais, malgré le nom qu'il porte dans les titres à cause, sans doute, du fief qui y était attaché, il est situé non à la Broudière, mais à la Ridelière , qui en dépendait et qui est toute proche. Le titulaire de la chapelle Saint-Eustache, desservie dans l'église, devait venir dire une messe « en la chapelle de la Broudière, les seigneurs et dame dudit lieu estans tenuz le nourrir pour ledit jour et à la table d'iceux ». C'est évidemment au manoir de la Ridelière, où se voient leurs armes, qu'habitaient les seigneurs de la Broudière : Guillaume de la Haie, 1491. Patry de la Haie, écuyer, seigneur en outre de la Chesnelière et des fiefs du Teil et du Bailleul, 1501, 1514. Jean de la Haie, 1536. Jean de Moré, mari de Marguerite de la Haie. 1557, 1560, d'où Charles et Pierre de Moré qui, sans doute ne vécurent pas. Marguerite de la H. convola avec Pierre de la Mire, 1581, 1588. Hercule de la Mire, sieur de la Touche, 1579, 1611. François de la M., époux de Marie du Bouschet, demeurant à la Chabottière de Champgeneteux, 1628. François, Jean et Marguerite de la M., mineurs sous la tutelle de Gervais de Saint-Paix, sieur de la Noë, 1655.Gabriel de Chalus, seigneur de Fresnay, mari d'Anne Pasquault, 1670. Louise Bestier du Jarossay, fille de François B., échevin du Mans, femme de Jacques Toquelin, sieur de l'Onglée, bourgeois du Mans, capitaine de la bourgeoisie, 1714, 1752.
Origines religieuses
Sur les origines religieuses, on ne connaît rien avant la fondation de l'abbaye de Champagne, à qui l'évêque du Mans Renaud donna une rente dans la paroisse avec le droit de patronage. Des dîmes furent cédées à l'abbaye par Guillaume de Chelé, Guillaume et Renaud de Montgiroul, 1210.
L'évêque du Mans Maurice, se trouvant à Hambers le , confirma l'abbaye dans la possession des dîmes et ajouta une rente de 20 sols pour compenser ce qu'elle perdait pendant les vacances de la cure.
En 1239, Grégoire IX confirma de nouveau les religieux dans leurs possessions à Hambers.
Féodalité
Les armoiries de la famille de Bouillé indiquent que la seigneurie de paroisse appartenait avant la Révolution française aux seigneurs du Château du Rocher par leur terre de Chelé. Le marquis de Villaines avait des droits honorifiques à Hambers, mais non pas la seigneurie de paroisse, non plus que le seigneur de Montesson, dont le fief s'étendait sur une partie du territoire.
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En 1704, les paroissiens plaident devant le Parlement de Paris pour être exemptés du droit de luminaire réclamé par le chapitre du Mans. Le seigneur du château du Rocher voulant établir des forges dans la paroisse de Mézangers en 1736, les habitants d'Hambers, de Sainte-Gemme et d'Evron protestèrent à cause du tort que cette industrie leur causerait par la rareté du bois et l'extraction du minerai ; le projet ne fut pas suivi.
En 1789, deux cahiers de doléances sont rédigés par Julien-Michel Lefaux. La première rédaction contenait le vœu d'un impôt unique portant sur toutes les propriétés sans distinction.
Le , il y a démission de l'ancienne municipalité et refus des nouveaux élus. Le , Lecureuil, chouan, est décrété d'arrestation. François Hubert, chef, Charles Filoche et Sourtil, avaient quitté la commune depuis la pacification de 1796.
Les insurgés tuent un citoyen le . Le , Jean-Marie Mérille et Robert Julien Billard de Veaux, avec vingt hommes déguisés en gardes nationaux, s'emparèrent du bourg, forcèrent l'église dont les murs avaient été percés de meurtrières et y enlevèrent deux charges de fusils et de munitions. Ils firent ensuite quelques enrôlements. Le , le poste, trop faible pour se défendre, fut supprimé. Le 6, le 10, le , les insurgés, au nombre de sept, font des perquisitions chez les acquéreurs de biens nationaux.
Résistance sous l’Occupation
Durant la Seconde Guerre mondiale, le docteur Paul Janvier de Bais recrute l'abbé Lorier, curé d'Hambers, pour fonder un réseau de résistance bien structuré : le réseau Navarre.
En février 1944 un résistant recherché par la Gestapo, André Deguin, connu sous le nom d'Alex, est caché par le réseau Navarre. Le curé d'Hambers le présente comme un réfugié et le fait embaucher comme commis de ferme à la Valette.
Le réseau dispose d'un poste émetteur caché dans un hangar à Marche sur la route de Bais.
En mai, l'abbé Lorier installe un autre résistant en fuite comme commis de ferme à la Douanière. Puis deux autres rejoignent « Alex » à la Valette où le fermier commence à s'inquiéter. Les deux nouveaux seront finalement logés au bois du Theil en attendant de rejoindre un véritable maquis en forêt de Pail.
Le , un message est transmis de Londres pour annoncer au réseau Navarre qu'un parachutage aura lieu dans la nuit au mont du Saule : Le vin rouge est le meilleur.
Sont présents à ce premier parachutage : Claude de Baissac, le docteur Janvier, Alex, Demiremont ainsi qu'une équipe d'Hambers et une de Bais. À une heure du matin, l'appareil lâche deux tonnes d'armes contenues dans treize conteneurs et huit paquets. Une femme est parachutée, Phyllis Latour, qui sera l'opératrice radio du major de Baissac jusqu'à la Libération. Le matériel sera amené dans les hangars de Marche à l'aide de deux vachères, les chevaux auront parcouru 30 kilomètres dans la nuit et à vive allure. Le lendemain, , nouveau message et deux autres tonnes de matériel sont de nouveau parachutées et transportées dans la vachère de M. Hyvard et la Simca 5 du docteur Janvier.
- M. Moreau a étudié ces divers monuments dans une brochure spéciale (1875) et dans sa carte préhistorique (1878).
- La collection en haches, percuteurs, etc., de M. Maulavé, curé de Mézangers, de l'époque Moustrienne, provient de recherches faites jusqu'aux abords de Chelé.
- L'abbé Angot indique au début du siècle qu'il est bien désirable que les échantillons — près de deux cents — qu'il a pu sauver de la rapacité des collectionneurs ne soient pas dispersés.
- Dont les murs étaient encore conservés sur une longueur de 15 mètres au siècle, et qui a laissé sur le sol de nombreux débris de briques et de ciment
- L'abbé Angot indique que le fermier a démoli au début du siècle le reste du mur qui se continuait dans la longueur de la haie. En labourant, il a trouvé des briques à rebords et une dizaine de grosses pierres.
- « », sur angot.lamayenne.fr (consulté le ).
- « », sur angot.lamayenne.fr (consulté le ).
- cum jure advocationis, 1188, confirmé en 1199 par une bulle du pape Innocent III.
- grangias cum omnibus pertinentiis in Hambers.
- Plusieurs fois reproduites dans l'église.
- André René Le Paige écrit que Pierre Le Nicolais, seigneur d'Hermet, aurait acheté vers 1760 les droits seigneuriaux des héritiers de Eynard, seigneur du Rocher. L'abbé Angot indique ne pas en avoir d'autres preuves.
- Ancien notaire de Couptrain, retiré à la Ridelière
- Lefaux, l'un des quatre députés envoyés par la paroisse au Mans, développa ses idées personnelles plus longuement dans un nouveau mémoire qu'il fit signer à ses trois collègues.
Héraldique
Blason | De gueules, à une montagne d’or, bandée d’azur, accompagnée en chef de trois roses d’argent. |
|
---|---|---|
Détails | Le gueules et les trois roses reprennent les éléments du blason de Guillaume de Chèle, seigneur du village au XIIIe siècle. La reprise intégrale du blason de seigneur étant interdite pour la commune, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
La montagne symbolise la butte de Montaigu, un des points les plus hauts du département. Les bandes sont aux couleurs du blason de Gervais du Teil qui était seigneur du fief du même nom au XIIIe siècle. L’observation sur la reprise intégrale du blason du seigneur s’applique ici aussi. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/291317.html
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