Briollay
Localisation
Briollay : descriptif
- Briollay
Briollay est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Briollay se trouve au cœur de l'Anjou, au nord d'Angers
Son territoire, situé dans les basses vallées angevines, est essentiellement rural. Proche d'Angers, la capitale de l'Anjou, sa situation en fit un point de passage obligé
Très vite un éperon fut édifié entre les rivières de la Sarthe et du Loir. Sa proximité avec la métropole angevine l'a fait naturellement adhérer à Angers Loire Métropole.
Géographie
Localisation
Ce village angevin de l'ouest de la France, typique des basses vallées angevines, se trouve dans le Baugeois au nord de la Maine, à la confluence des rivières de la Sarthe et du Loir.
Le bourg de Briollay se situe au nord d'Écouflant, sur la rive gauche de la Sarthe et la rive droite du Loir. Il est à 11 Angers, à 60 Laval, à 72 Mans, à 88 Nantes et à 256 Paris,.
Hameaux et alentours
La commune compte plusieurs hameaux et lieux-dits : Pechevêque, Vérigné, Vieux-Briollay, Les Placelles, Mirande, la Carie, Noirieux, la Ferronière, etc. Le Vieux-Briollay est le hameau le plus étendu.
Les communes aux alentours sont Soulaire-et-Bourg (4 .
Cheffes | Tiercé | Rives-du-Loir-en-Anjou | ||
Soulaire-et-Bourg | N | Rives-du-Loir-en-Anjou | ||
O Briollay E | ||||
S | ||||
Ecouflant | Ecouflant | Rives-du-Loir-en-Anjou |
Géologie et relief
La commune, qui s'étend sur plus de 14 ,, se divise en deux parties : une région basse située aux environs des deux rivières la Sarthe et le Loir, dont fait partie le Vieux-Briollay, et une région plus élevée qui comprend les coteaux et le plateau situé au nord. L'altitude varie de 13 à 64 mètres, pour une altitude moyenne de 39 mètres.
Briollay se situe sur les unités paysagères des plateaux du Haut Anjou et des Basses Vallées angevines.
La partie la plus basse se trouve dans la région des basses vallées angevines, vastes étendues inondables situées autour d'Angers et traversées par trois rivières (Mayenne, Sarthe et Loir) qui forment la Maine. Ces rivières sont soumises à des débordements fréquents.
Cette zone humide, d'environ 4 500 hectares, comporte un habitat composé de prairies, de fossés, de mares et de haies, à l'origine d'une diversité d'espèces animales et végétales. Ces habitats constituent une escale pour les oiseaux migrateurs et parfois une zone de repli lors des vagues de froid.
Le territoire de la commune, situé en limite du Massif armoricain, se compose de sols constitués de plusieurs roches appartenant aux principales périodes géologiques, et déposées en couches horizontales et parallèles. Les coteaux qui séparent les deux vallées sont constitués de terrains tertiaires.
La rivière la Sarthe marque, au nord de la Loire, la ligne de partage entre les roches imperméables du Massif armoricain et les formations sédimentaires du Bassin parisien.
Hydrographie
La commune se situe dans la presqu'île formée par les deux rivières, la Sarthe et le Loir.
La Sarthe (rivière), après avoir pris naissance dans le département de l'Orne, termine son cours par un tronçon de 44 . Elle forme, en confluant avec la Mayenne, la Maine qui se jette dans la Loire. Son cours traverse l'Ouest du territoire de Briollay, avant de rejoindre sur sa partie Sud, le Loir.
Le Loir (rivière), après avoir pris naissance en Eure-et-Loir et traversé plusieurs départements, dessine en Maine-et-Loire de larges méandres sur une longueur de 43 , avant de se jeter dans la Sarthe (rive gauche) au nord d'Angers. Ses eaux sont calcaires en raison de la nature des formations géologiques sédimentaires qu'il traverse.
Leurs crues déposent sur le sol un limon qui enrichit la couche d'alluvions de leurs vallées.
Dès le Sarthe et le Loir. Des passages sont aménagés dans les barrages, les « portes marinières ». Des barques pouvaient ainsi remonter assez loin sur ces cours d’eau. Par la suite, le développement du chemin de fer fut fatal à la navigation fluviale.
L'entretien de la voie navigable du Loir a été concédé en 1969 par l’État aux communes riveraines regroupées au sein d’un Syndicat (Syndicat du Loir). Ce Syndicat intercommunal compte les douze communes riveraines du Loir dans le département et s'étend de Durtal en amont, à Écouflant en aval.
La commune est également membre du SICALA. Créé par arrêté préfectoral du 28 octobre 1987, ce syndicat mixte regroupe les petites communes de Maine-et-Loire traversées par la Loire et ses affluents, et s'occupe de l'aménagement et de la gestion des eaux.
La Sarthe et le Loir sont des rivières de bocage. Les paysages de bocage sont nés de l'association de l'arbre, du ruisseau et de la prairie. Les chemins y sont étroits et serpentent entre deux haies.
Protections sur la commune
Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune de Briollay figure à l'inscription de
- Natura 2000, pour la zone de protection spéciale des Basses vallées angevines et le site d'importance communautaire de l'aval de la rivière Mayenne ;
- d'inventaires, pour la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) sur les marais de Basse-Maine, et la zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) sur les prairies alluviales des rivières la Mayenne, la Sarthe et le Loir ;
- des eaux et milieux aquatiques, pour la zone humide d'importance nationale sur les Basses vallées angevines, le secteur d'application de la convention de Ramsar sur la zone des Basses vallées angevines et les marais de Basse-Maine, et le schéma d'aménagement et de gestion des eaux du Loir et de la Sarthe (aval).
- Risques d'inondations sur la commune par les rivières la Sarthe et le Loir (mise en place d'un PCS, Plan Communal de Sauvegarde et téléchargement du DICRIM sur le site internet de la commune).
- ENS, Espace Naturel Sensible du Maine-et-Loire.
Climat
Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 14,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montreuil-sur-Loir à 9 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
La voie principale, la D52, traverse Briollay du Nord (Tiercé) au Sud (Verrières-en-Anjou). L'autoroute A11 Paris-Nantes (sortie 13 Pellouailles-les-Vignes) se trouve à une dizaine de kilomètres.
Transports collectifs : Une ligne (31) de bus (Irigo) dessert le territoire, et va d’Angers (gare) à Briollay. La commune est également desservie par une ligne d'autobus du réseau interurbain des Pays-de-la-Loire Aléop, la ligne 412 (Angers - Juvardeil).
Une ligne de train (TER, ligne Le Mans - Angers) passe à Briollay, où l'on trouve une gare, la gare du Vieux-Briollay.
Autrefois la Sarthe et le Loir servaient également de voie de communication. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, ne servant plus qu'au tourisme fluvial.
- IGN et BRGM, Géoportail Briollay (49), consulté le 13 septembre 2010.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Briollay (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 octobre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
- Célestin Port 1965, p. 528-531.
- Georges Hubert 1940, p. 2-4.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 ISBN ), WikiAnjou.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Briollay, consultée le 13 septembre 2010.
- LPO Anjou, Les Basses Vallées Angevines, consulté le 15 septembre 2010.
- Fédération départementale Pêche et Protection du milieu aquatique, Les bassins versants de la Sarthe et du Loir, consulté le 15 septembre 2010.
- P. George, F. Guillot et J. Hugonnot, Trois rivières de bocage : Mayenne - Sarthe - Loir, Aurillac, Éditions U.S.H.A., coll. « Les belles rivières de France », , 151 p..
- Commune de Briollay, Intercommunalités, consulté le 14 septembre 2010.
- Natura 2000, Basses vallées angevines, consulté le 13 septembre 2010.
- Ministère de l’Écologie, Prévention des risques majeurs, Atlas de zone inondable de la commune de Briollay, consulté le 13 septembre 2010.
- Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, Le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 23 septembre 2010.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- Irigo, Liste des lignes de bus d'Angers, donnée mise à jour le 29 septembre 2011.
- Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 22 octobre 2011.
- SNCF, TER Pays-de-la-Loire, gare Le Vieux Briollay, consulté le 13 septembre 2010.
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Toponymie
Formes anciennes du nom : Briole en 1030, castellum Brioledum en 1040, Brioleium en 1066, Brioletus en 1096, Villa de Brioleto en 1241, Vetus Brioletum en 1244, Le Perrin de Briolay en 1306, La ville de Briolay en 1596, Briolay en 1793 et 1801, pour devenir ensuite Briollay.
Le nom de la commune a pour origine le mot gaulois briva qui signifiait pont et que l'on peut traduire par « pont sur le Loir » (situation du Vieux-Briollay),.
Nom des habitants (gentilé) : Les Briollaytains.
- Célestin Port 1874, p. 503-505 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Fiche de Briollay, consultée le 13 septembre 2010 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN , BNF 39295447), p. 39.
- Gilles Ménage, Histoire de Sablé : première partie, Paris, P. Le Petit, (BNF 30923960), p. 283.
Histoire
Préhistoire
Il est difficile de penser que l'actuel village a eu une existence préhistorique. Ce pays, situé entre deux rivières, était constamment couvert par les eaux des crues, et la construction d'habitations n'y était guère facile.
Antiquité
Une agglomération devait se trouver sur le territoire de la commune à l'époque gallo-romaine : toute une série de lamelles et de silex taillés a été retrouvée près du Vieux-Briollay.
Moyen Âge
À la suite des invasions normandes un éperon est édifié entre la Sarthe et le Loir, afin de surveiller les voies de communication qui mettent le centre de l'Anjou en rapport avec le Maine. Quelque temps plus tard Foulques Nerra y fait élever une forteresse et confie la baronnie de Briollay à Burchard. La baronnie de Briollay, fondée au .
C'est Burchard qui fait construire le château et le fortifie pour en faire une puissante place. Construit sur une motte assez élevée, il est entouré de fossés profonds.
Devenu une menace pour les comtes d'Anjou, le château est assiégé et pris en 1103 par Geoffroy Martel.
En 1129, Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze et de Briollay par sa femme Tiphaine Chevrière de Briollay, fille de Geoffroiy sire de Briollay et de Sermaise, est suffisamment puissant pour conduire une coalition contre Geoffroy Plantagenêt. Mais Geoffroy prend et brûle Briollay en 1140, et pille la campagne de Sablé. Le château de Briollay ne se relèvera jamais de ses ruines.
Célestin Port indique les différents seigneurs de Briollay : « Les familles qui portaient le nom du fief se fondirent en celle de Sablé par le mariage de Tiphaine de Briollay vers 1120 avec Liénard (Lisiard) de Sablé. Leur fils Geoffroy fut enterré sous la tour, subtus turrem, alors peut-être en construction. Marguerite de Sablé l’apporta en dot à Guillaume Desroches, sénéchal d’Anjou, qui, partant pour l’Albigeois, en fit don en 1219 à sa seconde fille Jeanne, épouse en 1226 d’Amaury de Craon. Marie de Craon, fille de Jean de Craon et de Béatrix de Rochefort, et femme en 1404 de Guy de Laval, eut pour héritier René de Laval, mari de Jeanne de Champagne, qui donna la terre à son cousin Brandelis de Champagne. — En est sieur André de Chauvigny 1494, 1502, François de la Trémouille 1507, Louis de Bourbon, duc de Montpensier, 1559, le marquis d’Elbeuf 1575, Charles de Lorraine, duc d’Aumale 1584, Louis de Rohan 1588 et sa descendance jusqu’au milieu du . »
En effet, Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou de 1199 à 1222, se marie en 1201 avec Marguerite, la fille et l'héritière de Robert de Sablé. Il devient alors un des plus grands barons d'Anjou et du Maine avec les fiefs de La Suze, Briollay, Mayet, Louplande, Genneteil et Précigné. Par sa fille aînée Jeanne des Roches (1195-1238), femme en 1212 d' de Craon (vers 1180-1226), Briollay passe dans la Maison de Craon, ayant notamment pour seigneurs Amaury III (fils de Maurice V, petit-fils de Maurice IV, et arrière-petit-fils d'Amaury Pierre de Craon de La Suze (arrière-grand-père de Gilles de Rais par sa petite-fille Marie de Craon).
Le frère cadet de Gilles de Rais, René de Laval-Rais et La Suze (ca. 1414-1473), mari d'Anne de Champagne-Parcé, hérite et transmet à leur fille Jeanne de Laval-Rais ; elle épouse François de Chauvigny-Châteauroux (ca. 1430-1491) vicomte de Brosse, mais leur fils André III ou IV de Chauvigny, vicomte de Brosse, meurt vers 1502/1503 sans postérité de Louise de Bourbon-Montpensier (1482-1561), duchesse de Montpensier en 1522, fille de Gilbert et sœur du connétable Charles, remariée en 1508 à Louis de Bourbon, prince de La Roche-sur-Yon (1473-1520), d'où la suite des ducs de Montpensier, princes de La Roche-sur-Yon, par leur fils le duc Louis III (1513-1582). Sa mère la duchesse Louise lui transmet la vicomté de Brosse, Argenton et Briollay, trois seigneuries venues de son 1er mari André de Chauvigny.
Viennent ensuite comme barons de Briollay des membres de la Maison de Lorraine-Guise liés aux Montpensier : Charles, marquis d'Elbeuf (en 1575 ; petit-fils de Suzanne de Bourbon-Montpensier, la sœur du duc Louis III évoqué ci-dessus ; cf. l'article René d'Elbeuf) et son beau-frère et cousin Charles, duc d'Aumale (1584).
Puis on trouve Louis VI de Rohan-Guéméné-Montbazon en 1588 : par acquisition ? ; au demeurant, les Rohan-Montbazon descendaient de Guillaume II de Craon et de sa femme Jeanne de Montbazon, respectivement petit-fils et arrière-petite-fille d'Amaury III. Les Rohan-Guéméné-Montbazon conservent Briollay jusque dans la Jules-Hercule de Rohan fut autorisé en 1768 par l’évêque d'Angers, son suzerain, à morceler et à aliéner la terre de Briollay. Ainsi, on trouve comme derniers seigneurs de Briollay : Louis-Alexandre-Joseph de Canonville (en Caudebec en Caux) de Raffetot (signalé en 1780 ; sans doute acquéreur dès 1768 ; probablement le marquis de Raffetot) ; et Jean-Baptiste-Joseph Ménage comte de Soucelles et sgr. d'Ecouflant, (signalé en 1788 ; acquéreur en 1781 ; futur président du Conseil général en 1811-1813 et maire de Soucelles en 1808-1830 ; † 1832).
Le prieuré
Vers 980, le comte d'Anjou Foulques Nerra donne la place fortifiée à Burchard, qui devient ainsi le premier seigneur de Briollay. Bouchard, fils de Burchard et second seigneur de Briollay, y perçoit les revenus (mense) de l'église Saint-Marcel, et devient clerc et trésorier de chapitre de Saint-Maurice. Au début du .
Le fief du prieuré de Briollay comprenait celui de Saint-Marcel (paroisse de Briollay), le fief de la Bouchetière en Étriché, le fief de Bretignolles (paroisse de Bauné), le fief de Noyant (paroisse de Soulaire), et quelques autres bâtiments comme des fermes à Tiercé.
Le bâtiment du prieuré est édifié en même temps que l'église Saint-Marcel, derrière le mur sud. Il n'y a généralement que le prieur, un sacristain, un obédient et un serviteur.
Le prieur perçoit la dîme des fermiers, ainsi que d'autres droits comme la dîme des vendanges. Les religieux de Saint-Serge, comme prieurs du prieuré de Briollay, n'hésitent pas à poursuivre les récalcitrants devant les tribunaux.
Jean-Michel Langevin est curé de Briollay de 1774 à 1791.
Les biens du prieuré sont dispersés et vendus après la Révolution, à la fin de 1790.
Ancien Régime
Durant l'élaboration de l'Édit de Nantes, au début de l'année 1598, c'est à Briollay que le duc de Mercœur rencontre Henri IV, venu à la chasse avec le prince de Rohan, baron de Briollay. Il signe dans la tour le traité de Briollay le 30 mars 1598.
À la veille de la Révolution française, Briollay dépend de la sénéchaussée d'Angers.
Époque contemporaine
À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, la commune est rattachée au canton de Tiercé et au district de Châteauneuf, puis devient chef-lieu de canton en 1800, rattaché à l'arrondissement de Segré. En 1875 le canton de Briollay disparait au profit de celui de Tiercé, qui en 1819 est rattaché à l'arrondissement d'Angers.
Se trouvant auparavant dans l'ancien prieuré, la mairie est installée en 1850 dans un bâtiment neuf.
Au chanvres cultivés sur ces territoires sont appelés « briollays », sans doute en raison de la qualité de production sur Briollay et ses environs.
La gare du Vieux-Briollay est ouverte le 7 décembre 1863 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (CF de l'Ouest). Elle sera située sur la ligne Le Mans - Angers, et les voies seront électrifiées en 1983.
Au fil du temps les diverses dépendances du château disparaissent. La tour résiste jusqu'au XIXe siècle, où elle est démantelée ; ces matériaux servant à la construction de maisons des villages voisins. Aujourd'hui il ne reste plus rien de ce château.
Pendant la Première Guerre mondiale, 29 habitants perdent la vie. On compte un habitant de Briollay mort sur le champ de bataille en 1915, soldat de l'unité du .
Durant la Seconde Guerre mondiale le pont de chemin de fer est bombardé et détruit, ainsi qu'une dizaine de maisons. Sept habitants sont tués pendant la guerre, dont cinq lors des bombardements. Le pont est reconstruit définitivement à la Libération (1945). On compte un habitant mort sur le champ de bataille en 1940, soldat de l'unité du .
- Georges Hubert 1940, p. 13.
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- Georges Hubert 1940, p. 15.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 mars 2012.
- Chronique des comtes d'Anjou, p. 262, texte écrit entre 1100 et 1140 par un moine angevin.
- « », sur Le Nobiliaire universel, par Ludovic, vicomte de Magny, vol. XVIII, à Paris, 1885.
- Georges Hubert 1940, p. 67.
- Georges Hubert 1940, p. 81.
- Georges Hubert 1940, p. 32.
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- Bulletin de la Société Industrielle d'Angers et du département de Maine-et-Loire, 11e numéro 3e série, 1870, Lachèse Belleuvre et Dolbeau (Angers), p. 56 et 57.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : 1858-1863, F. et M. Palau, 2001, p. 185.
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- Mémoire des hommes, site du ministère de la Défense, Première Guerre mondiale - Lieu de naissance Briollay, consulté le 11 novembre 2013.
- Mémoire des hommes, site du ministère de la Défense, Seconde Guerre mondiale - Lieu de naissance Briollay, consulté le 11 novembre 2013.
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