Saint-Mandrier-sur-Mer
Localisation
Saint-Mandrier-sur-Mer : descriptif
- Saint-Mandrier-sur-Mer
Saint-Mandrier-sur-Mer est une commune du Var située sur la presqu'île de Saint-Mandrier, formant la partie sud de la petite rade de Toulon
Elle est reliée au massif du Cap-Sicié par le tombolo des Sablettes. Elle est membre de la métropole Toulon Provence Méditerranée. Ses habitants sont appelés les Mandréens.
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le département du Var à 15 Toulon par la route, 7 La Seyne-sur-Mer et à 70 Marseille.
Géologie et relief
Sa superficie est de 512 hectares soit 5,12 km2. Son altitude la plus basse se situe au niveau de la mer, le point culminant se trouve à 123 m, la moyenne étant de 62 m.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune de Saint-Mandrier se situant sur une presqu'île, elle est presque intégralement bordée par la mer Méditerranée, hormis une bande de terre d'environ 300 mètres de large, au nord-ouest. En revanche, aucun cours d'eau ne semble arroser ce territoire.
La commune bénéficie de la Station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié - Amphitria de 500 000 équivalent-habitant.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 6,6 | 6,1 | 8,1 | 10,2 | 13,7 | 17,3 | 19,7 | 20 | 16,8 | 13,9 | 10 | 7,6 | 12,5 |
Température moyenne (°C) | 9,2 | 9,2 | 11,5 | 13,8 | 17,4 | 21,3 | 23,9 | 24,2 | 20,6 | 17 | 12,6 | 10,1 | 15,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,8 | 12,2 | 14,9 | 17,3 | 21,2 | 25,3 | 28 | 28,3 | 24,3 | 20 | 15,3 | 12,6 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 09.01.1985 |
−9 10.02.1986 |
−5,8 06.03.1971 |
0,4 09.04.1977 |
5 06.05.1979 |
9 05.06.1969 |
13 05.07.1978 |
11,4 13.08.1974 |
7,6 26.09.1974 |
3 28.10.12 |
−0,2 21.11.1985 |
−1,8 17.12.09 |
−9,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 19.01.07 |
20,2 23.02.1990 |
25,4 21.03.02 |
27 23.04.09 |
30,7 30.05.17 |
36,7 27.06.19 |
39,3 07.07.1982 |
35,5 06.08.03 |
33,6 01.09.19 |
28,8 03.10.1997 |
22,7 06.11.13 |
19,5 23.12.1991 |
39,3 1982 |
Précipitations (mm) | 71,9 | 50 | 42 | 55,4 | 37,6 | 27 | 6,5 | 12,1 | 70,3 | 107,7 | 99 | 67,5 | 647 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,8 6,6 71,9 | 12,2 6,1 50 | 14,9 8,1 42 | 17,3 10,2 55,4 | 21,2 13,7 37,6 | 25,3 17,3 27 | 28 19,7 6,5 | 28,3 20 12,1 | 24,3 16,8 70,3 | 20 13,9 107,7 | 15,3 10 99 | 12,6 7,6 67,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- L'eau dans la commune
- Description de la station
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.com, (consulté le )
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Toponymie
L'origine du nom de la commune remonte au siècle lorsque Mandrianus et Flavianus, deux illustres soldats saxons de l'armée des Ostrogoths, baptisés par saint Cyprien prêtre de Toulon, vinrent se réfugier sur « l'Isle de Cépet » où ils vécurent jusqu'à leur mort.
Sollicitant l'appellation « sur-Mer », la commune littorale Saint-Mandrier devient Saint-Mandrier-sur-Mer en 1956, selon un processus de néotoponymie qui s'inscrit dans une stratégie publicitaire de marketing territorial.
- « » (consulté le ).
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France. Essai de toponymie, Errance, , p. 51.
Histoire
L'Île Cépet
Fermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Cépet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Massadiens et les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.
Au siècle, Six-Fours, La Seyne, l'Île de Cépet ne formaient alors qu'un seul territoire. Du 566 et de la chapelle Saint-Honorat avec son prieuré, datant de 1020.
La Seyne-sur-Mer
En 1657, La Seyne obtient son indépendance communale avec bornage des terrains s'étendant jusqu'à la presqu'île de Cépet, car l'île était devenue presqu'île entre 1630 et 1657 grâce à la formation de l'isthme des Sablettes. Le village, appelé aussi le Cros Saint-Georges commence à prendre forme et devient alors une section de la commune-mère La Seyne.
En 1670, on construisit l'infirmerie royale Saint-Louis remplacée en 1818 par l'hôpital maritime de Saint-Mandrier. Tout au long du siècle, la vie à Saint-Mandrier est intimement liée aux événements se déroulant dans la rade.
Seconde Guerre mondiale
Après le sabordage de la flotte française à Toulon, les Allemands réinstallent au cap Cépet, dans un ouvrage fortifié construit au début des années 1930 et désarmé en 1940 après l'armistice avec l'Italie, des canons de 340 mm/45, prélevés sur l'épave du cuirassé , ayant une portée maximale d'environ 35 débarquement de Provence en 1944, la batterie, qui n'a eu très vite qu'un canon opérationnel, fut engagée par plusieurs cuirassés et croiseurs alliés, parmi lesquels, le cuirassé — navire-jumeau du Provence et porteur même type de canon. La batterie a été finalement réduite au silence le ,.
- Karig, Commander Walter ; Burton, Lieutenant Earl ; Freeland, Lieutenant Stephen L., Battle Report (Volume 2) ; The Atlantic War, New York/Toronto, Farrar and Rinehart, Inc., , p. 386–387.
- PMID 37452, lire en ligne, consulté le ).
Héraldique
|
Les armoiries de Saint-Mandrier-sur-Mer se blasonnent ainsi : |
Le blason de Saint-Mandrier fut imaginé par Jean-Baptiste Clément (qui par ailleurs était le fils de Louis Clément). Il est apparu officiellement en 1950, date de la séparation de La Seyne et de Saint-Mandrier.
La lance et le casque évoquent le soldat romain Mandrianus qui donna son nom à la presqu'île. Le quartier de gueules chargé de deux poissons rappelle les armoiries de La Seyne, commune mère, mais aussi que Saint-Mandrier est le port de pêche le plus important de l'Inscription maritime de Toulon. La pointe d'azur chargée d'une ancre rappelle que le port de Saint Mandrier a toujours été un havre contre le mauvais temps.
- [1] : Saint-Mandrier-sur-Mer
- Le blason , pp. 47-48
- Dominique Cureau, « » (consulté le ).
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