Meyrargues

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Meyrargues : descriptif

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Meyrargues

Meyrargues est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence (AMP) depuis le 1er janvier 2016. Ses habitants sont appelés les Meyrarguais.

Géographie

Situation

Meyrargues, entourée par les communes de Venelles, Le Puy-Sainte-Réparade, Pertuis, Peyrolles-en-Provence, Vauvenargues et Saint-Marc-Jaumegarde s'étend sur 41,7 Durance. Enfin, Meyrargues est à 7 parc naturel régional du Luberon.

Communes limitrophes de Meyrargues
Pertuis
(Vaucluse)
Le Puy-Sainte-Réparade Meyrargues Peyrolles-en-Provence
Venelles Saint-Marc-Jaumegarde Vauvenargues

Géologie et relief, hydrographie

Le territoire géomorphologiques de la commune de Meyrargues est constitué par trois ensembles :

  • au nord, la vallée de la Basse-Durance est une plaine alluviale située à une altitude d’environ 200 m,
  • à l’ouest de Meyrargues un ensemble de collines d’âge oligocène culmine vers 350 m d’altitude,
  • au sud et à l’est se dressent les reliefs calcaires (Jurassique et Crétacé) formant le versant sud-ouest du massif du Concors. C'est là que se situe la colline de la Caranque, premier relief proche de l'agglomération, ainsi que le point culminant, à 554 m au Terme de Judas, à l'extrémité orientale des limites communales.

Le territoire de la commune est traversé du sud au nord par une rivière temporaire appelée le Grand Vallat, un affluent de la Durance.

Voies de communication et transports

Réseau routier

L'autoroute A51 traverse l’Ouest et le Nord de la commune, avec deux points singuliers : un péage pleine voie et une aire de service. Les sorties Sortie 14 Meyrargues (demi-échangeur de et vers le sud) et Sortie 15 Pertuis desservent la commune.

Plusieurs routes départementales traversent la commune :

  • D 96 vers Venelles et Peyrolles ;
  • D 15 en direction de Peyrolles, qui a été aménagée entre 2008 et 2010 pour recevoir les convois routiers à très grand gabarit du projet ITER (itinéraire Berre - Cadarache) ;
  • D 561 en direction du Puy-Sainte-Réparade ;
  • D 556 en direction de Pertuis. La rive gauche du pont de Pertuis est située sur le territoire de Meyrargues.
Réseau ferroviaire

La commune a la particularité de posséder trois gares ferroviaires, gérées par trois compagnies différentes.

La plus ancienne est la gare SNCF (initialement PLM) et reste la seule encore en activité. Elle est desservie par les trains TER PACA des lignes commerciales SNCF FH12 Marseille - Aix-en-Provence - Pertuis et FH13 Marseille - Gap - Briançon d'une part (5 liaisons quotidiennes) et Pertuis d'autre part (7 liaisons quotidiennes en semaine). La liaison vers Pertuis est interrompue depuis le pour une durée prévisionnelle de 4 ans.

Elle fut le terminus de la ligne Central-Var, gérée par la Société des Chemins de fer de Provence. Aujourd'hui disparue, elle reliait à Nice via Draguignan. Le bâtiment de cette ancienne gare subsiste toujours.

Elle fut également le terminus de la ligne d'Eyguières à Meyrargues, disparue elle aussi et gérée par la Compagnie des chemins de fer régionaux des Bouches-du-Rhône. Le bâtiment est toujours intact.

Transports en commun

La commune est desservie par les lignes 120, 150 et 152 du réseau Pays d'Aix mobilité qui permettent de rejoindre notamment Aix-en-Provence et Pertuis (Vaucluse).

Elle est également desservie par la ligne 107 Transvaucluse qui permet de rejoindre Pertuis et le Pays d'Aigues ainsi que par la ligne express régionale (LER) 27 de Marseille à Castellane.

Un projet, associant le département des Bouches-du-Rhône, la Région Sud, SNCF et la métropole d'Aix-Marseille-Provence, tendant à créer un pôle multimodal majeur par la modernisation du site actuel de la gare est en cours.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 16,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peyrolles en Provence », sur la commune de Peyrolles-en-Provence à 5 vol d'oiseau, est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 595,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,4 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. «  », sur TER PACA.
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  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Au  siècle, le lieu se serait nommé Mairaniga, puis Meyranigae puis Castrum de Meyran aux  siècle et  siècle. Sur la carte de Cassini ( siècle), le lieu est mentionné sous le nom de « Merargues ». Le suffixe —argues viendrait du latin —anicum, signifiant petit domaine (champs). En tout état de cause ce suffixe est typique des toponymes du sud de la France, et se retrouve sur la commune voisine de Vauvenargues. La racine serait tirée du nom du propriétaire primitif gallo-romain du lieu, pouvant être Mairan, Mayran ou Marius.

Une autre explication est avancée par plusieurs auteurs,. Selon la légende, Caius Marius aurait établi à Meyrargues un campement en vue de protéger les convois de ravitaillement venant de Pertuis, où se trouvaient les magasins de blé. Une ancienne chaussée reliait Meyrargues au bac de Pertuis. L'étymologie pourrait alors être Marii Agger, chaussée de Marius. La terminaison —argues serait lié à l'existence d'une route.

En Provencal, la commune est désignée par Meirarguo.

Microtoponymie

  • les defens : champs ou bois communaux soumis à autorisation pour éviter le surpâturage ou le déboisement.
  • romagas : les ronces
  • la loube : en rapport avec les loups fréquents jusque au début du XXe siècle
  • les calanques : kal/gal/kar/kra est un groupe de suffixe ligure (voire plus ancien) auquel on attribue le sens "pierre".
  • collet redon : collet = colline et redon = colline...
  • lafoux : la foux, forêt de hêtre (fagus)
  • le jas : la bergerie
  • le vallat : le ruisseau
  • Fontbelle : belle fontaine, belle source
  • la cadenière : cade, genévrier
  • le brûlé : zones de défrichement gagnée sur la forêt (souvent au Moyen Âge)
  • pierrefiche : pierre levée, menhir
  • coudouroux : peut être de l'ancien provençal codol: caillou, ou origine étymologique grecque proche du mot latin cataracta (chute d'eau, écluse, barrage), comme pour Cadarache, peu probable.
  1. a et b Jean DEMENGE, «  ».
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  6. Frédéric Mistral, «  », sur Gallica Bnf, p. 311.
  7. Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux dits en Provence, Librairie Contemporaine, , 81 lire en ligne), p. 10
  8. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN ), p. 199 ;

Histoire

Moyen Âge

C'est à Meyrargues qu'est signé, le , un accord entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Avignon et L'Isle restaient indivis. Quelques communautés du sud (Montjustin, Grambois et Beaumont) restèrent à Raimond Bérenger, contre Peyruis, Châteauneuf et Château-Arnoux, au nord, qui allèrent à Guillaume de Sabran.

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1274. Il fusionne avec celui de Pertuis au  siècle.

Révolution française

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Meyrargues le , le soir même de l’élection des députés aux États généraux. Des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août.

  1. Mariacristina Varano,  siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  2. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière ISBN ), p. 55.
  3. Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54.
  4. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
  5. M. Cubells, op. cit., p. 310 et 312.
  6. M. Cubells, op. cit., p. 322.

Héraldique

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Parti : au 1er d'azur au lévrier rampant d'argent, au 2e de gueules à l'étoile de huit rais d'argent, le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois tourteaux de sable.

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Meyrargues dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/40597.html

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