Les Orres
Localisation
Les Orres : descriptif
- Les Orres
Les Orres est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est connue pour le ski : 36 pistes de ski alpin, 100 kilomètres de pistes
La station est principalement séparée en trois parties : « Les Orres 1550 » (Pramouton), « Les Orres 1650 » (Centre Station) et « Les Orres 1800 » (Bois Méan).
Géographie
Les Orres est une commune du département des Hautes-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à 38 le Méale (2 518 mètres au Pic Haut), qui la sépare de la vallée de Crévoux) ; à l'ouest, par l'arête de la Mazelière (2 898 mètres au Pouzenc), qui la sépare des communes de Crots et de Baratier.
La vallée de Vachères, orientée est-ouest, sépare très nettement un ubac et un adret. Au sud, les ubacs sont pour l'essentiel couverts de forêts, jusqu'à une altitude de 2 100 mètres. Au nord, les adrets, autrefois très cultivés, en sont dépourvus, sauf au-dessus de 1 750 mètres et sur tout le versant non rocheux du Méale, dans la forêt domaniale.
Les Orres, ce sont huit hameaux ou villages : sur le versant Adret du Méale (2 450 Gap et dans le canton d'Embrun.
Les communes à proximité des Orres sont : Baratier, Crévoux, Saint-André-d'Embrun, Puy-Sanières, Châteauroux-les-Alpes, Puy-Saint-Eusèbe, et Savines-le-Lac. Les villes proches des Orres sont : Embrun à 14 Gap à 47 Briançon à 60 Digne-les-Bains à 101 Grenoble à 170 Marseille à 219 Marseille à 222 Lyon à 254 km.
La station se situe 4 km plus loin, à 1 650 m d'altitude.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,1 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,2 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −4,7 | −4,9 | −1,9 | 0,8 | 4,6 | 8,2 | 10,3 | 10,3 | 6,7 | 3,7 | −0,4 | −3,5 | 2,4 |
Température moyenne (°C) | −0,1 | 0,2 | 3,4 | 6,3 | 10,3 | 14,2 | 16,7 | 16,6 | 12,4 | 8,6 | 3,7 | 0,7 | 7,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,6 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 16 | 20,2 | 23,2 | 22,9 | 18 | 13,5 | 7,9 | 4,9 | 13,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 03.01.1979 |
−22 11.02.1986 |
−20,9 06.03.1971 |
−11 25.04.1950 |
−11 03.05.1945 |
−3,2 05.06.1936 |
−2 05.07.1948 |
−2 12.08.1948 |
−7 30.09.1936 |
−14,6 28.10.1939 |
−13,5 16.11.1943 |
−20,5 22.12.1938 |
−23 1979 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 28.01.08 |
18,4 12.02.1939 |
19,2 18.03.1993 |
25 08.04.11 |
27 27.05.17 |
32,8 22.06.1936 |
34,2 05.07.1936 |
33 23.08.1944 |
29,5 05.09.06 |
27 11.10.1938 |
21 10.11.15 |
16,5 22.12.1987 |
34,2 1936 |
Précipitations (mm) | 58,2 | 46,7 | 56,3 | 75,1 | 84,2 | 84,3 | 57,6 | 60,7 | 83,2 | 98,2 | 100,1 | 75,3 | 879,9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
4,6 −4,7 58,2 | 5,3 −4,9 46,7 | 8,8 −1,9 56,3 | 11,9 0,8 75,1 | 16 4,6 84,2 | 20,2 8,2 84,3 | 23,2 10,3 57,6 | 22,9 10,3 60,7 | 18 6,7 83,2 | 13,5 3,7 98,2 | 7,9 −0,4 100,1 | 4,9 −3,5 75,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Orreis en 1105, Oree Locus en 1127, Horrei en 1238, les Heuerys en 1564.
Ce nom vient du latin horreum qui désigne un grenier à blé. En effet, la vallée des Orres représentait auparavant des réserves de blé considérables pour la ville d'Embrun.
Jean Ferdinand Petrucci lui affirme seulement un lien sémantique avec « Hort » : « Jardin » (dans un sens large). Exemple origine du nom des « Hortensias » et encore du « vallon-des-Houerts » proche à Saint-Paul-sur-Ubaye. Étymologiquement lié au latin hortus hort, ortus qui ont donné des dérivés dans toutes les langues et idiomes latins.
Les Orres se dit les Ueris en vivaro-alpin, Los Uèris en occitan.
- Dans les archives Enbrunaises.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1447.
- Docteur en Histoire des Techniques de l’EHESS 2004, Signification de 5500 noms de lieux en Provence-Alpes.
- André Faure, Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 ISBN ).
Histoire
La première mention des Orres est faite dans le testament d'Abbon () ; la vallée faisait partie des domaines légués à l'abbaye de la Novalaise. Le testament signale qu'Abbon, patrice resté fidèle au roi mérovingien Thierry IV et au maire du palais Charles Martel, avait conquis ces terres des nobles Riculfe et Rotbald, alliés des Sarrasins.
Le , le comte de Forcalquier, de Forcalquier, au pouvoir encore incertain, donne la moitié de ses terres des Orres aux chanoines de la cathédrale d'Embrun. L'autre moitié avait été donnée en fief (sans doute aux consuls et à la ville d'Embrun) par un de ses prédécesseurs. À la demande de l'archevêque, sans doute à cause d'incertitudes politiques persistantes, la donation à l'église d'Embrun est confirmée par le pape Eugène III lui-même le . Les Orres a été la résidence de campagne des évêques d'Embrun et de Gap.
Dès le Embrun faisait paître ses troupeaux dans la vallée des Orres. En 1193, le premier texte apparaît, selon lequel la forêt de Baratier est indivise entre les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur (qui formeront plus tard la « terre commune » ou l'« université ») et celles de Baratier et des Orres. En 1263, c'est le Dauphin qui confirme les droits d'usage des mêmes trois communautés sur la forêt de la Mazelière ; les conflits seront nombreux avec la communauté des Orres, comme en 1716. Plus disputée encore est la montagne de Vachères ; possédée par les chanoines d'Embrun et par le Dauphin, elle est « albergée » en 1293 à la communauté des Orres. En 1848 et 1852, il y a encore des conflits et des procès sur la nature des droits d'usage en cette montagne, entre la communauté des Orres et les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur. S'ajoutent à ces différentes communautés les transhumants provençaux, présents dans la vallée depuis le .
Jusqu'au traité d'Utrecht (1713), Les Orres se situent à une frontière, la vallée de Barcelonnette dépendant selon les cas des comtes de Provence ou des ducs de Savoie. Le col des Orres est une voie de passage possible entre Embrun et Barcelonnette. Les armées y passent souvent. En 1388, le duc de Savoie Amédée VII a pris Barcelonnette ; les Embrunais s'alarment, ils construisent un fort au chef-lieu des Orres. En 1552, avec les guerres d'Italie, il y a des escarmouches, les deux châteaux des Orres sont renforcés. Pendant les guerres de Religion, la misère est grande. François de Bonne de Lesdiguières, chef protestant fidèle au roi de Navarre, organise la défense du Dauphiné. En , le duc de Savoie vient d'investir Barcelonnette. Lesdiguières monte péniblement les canons sur le col des Orres et ouvre le feu, entraînant la reddition de la ville. En 1692, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le duc de Savoie Victor-Amédée II envahit le Dauphiné. Guillestre et Embrun tombent, de nombreux villages et châteaux sont brûlés, Les Orres sont pillées. Mais la Savoie est finalement battue.
Mais plus que les événements politiques, c'est l'augmentation de la pression démographique qui devient la grande affaire de la vallée, et ce jusqu'à la fin du . Mais la très forte pression sur les terres exploitables explique aussi la poursuite des conflits sur les pâturages pendant toute la période. On estime au début du . Une grave conséquence est le déboisement. Dès 1728, « la forêt de la Mazelière, autrefois plantée de mélèzes, est aujourd'hui réduite en broussailles par les usages et les essarts ». En 1821, l'État veut prendre la main, en déclarant domaniales les forêts et montagnes de treize communes ; mais celles-ci réussissent à prouver qu'elles en étaient propriétaires avant même la prise de pouvoir par les Dauphins (voir l'année 1193), dont les rois de France ont hérité. Autre méthode : le , l'État prend un décret de reboisement de dix communes, dont Les Orres. Malgré cette pression démographique, Les Orres est une commune pionnière, ses pâturages sont très réputés. Le . Et les communes voisines se mettent ensemble pour construire dès 1807 un pont sur le torrent de Vachères (pont de Baratier ?).
Le , une avalanche fait onze morts, dont neuf collégiens en classe de neige,.
Les Hospitaliers
D'autres acteurs importants apparaissent durant les Embrun (puis de Gap) des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait des biens aux Orres (un domaine au Mélézet et une forêt), avant 1247. Un ruisseau, la Fontaine de Jérusalem, rappelle encore sa présence. Les seigneurs de Baratier sont attestés à partir de 1285, puis d'autres seigneurs dès 1336. Ces pouvoirs sont imbriqués dans la seigneurie des Orres. Sans doute dès le Dauphin, 13 au chapitre d'Embrun, 2,5 parts à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La dernière demi-part est partagée entre la ville d'Embrun, les seigneurs de Baratier et un seigneur particulier. Ce partage de la seigneurie évolue quelque peu durant l'Ancien Régime. En 1566, le chapitre d'Embrun vend ses 13 parts à Melchior de Girard ; mais la vente est résiliée et la communauté des Orres s'en rend acquéreur en 1569. Jusqu'à la Révolution, le partage se fait donc entre le Roi (héritier des droits du Dauphin, 8 parts), la communauté des Orres (13 parts), l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (2,5 parts), la dernière demi-part restant partagée entre ses trois détenteurs initiaux.
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- Albert, Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun, , p. 131.
Héraldique
Blason | D'or à la fasce de gueules, accompagné de trois hures de sable, défendues d'argent et allumées de gueules, à la bordure componée d'or et de sable. |
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Détails | Ces armes ont été adoptées par décision du conseil municipal le . |
- « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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