La Brillanne
Localisation
La Brillanne : descriptif
- La Brillanne
La Brillanne est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune de La Brillanne est située en Haute-Provence, ou Provence intérieure, région plutôt enclavée et isolée
Mais elle est traversée par la vallée de la Durance, qui est une voie de pénétration naturelle dans le massif alpin
Ces deux facteurs ont joué un rôle important dans l'histoire
La Durance est elle-même une voie de communication, empruntée par les radeliers jusqu'au début du XXe siècle
Les Gaulois, puis les Romains, modèlent le paysage avec l'agriculture méditerranéenne (l'olivier est cultivé) ; la voie domitienne passe à proximité et permet la pénétration du mode de vie romain
Au début du XIXe siècle, les routes RN 100 et RN 96 se croisent sur la commune, qui accueille également une gare sur la ligne remontant vers Grenoble
Ces voies de communication rapides ont permis une libération rapide en 1944, dans la semaine qui a suivi le débarquement de Provence
La Durance permet également la production d'énergie hydroélectrique
Aujourd'hui, c'est l'autoroute A51 qui dessert la commune
Finalement, cette commune agricole, de faible étendue, a vu sa population croître grâce à ces infrastructures
Cette situation apporte aussi ses dangers : les transports de marchandises dangereuses sont fréquents, et la commune est menacée par l'onde de submersion qui serait provoquée par une rupture du barrage de Serre-Ponçon. Le nom de ses habitants est Brillannais.
Géographie
Le village est situé à 349 , dans la vallée de la Durance, face à Oraison. Le Lauzon traverse la commune et reçoit les eaux du Beveron avant de se jeter dans la Durance.
Les communes limitrophes de La Brillanne sont Lurs, Niozelles, Oraison, Villeneuve.
Le canal d’irrigation de La Brillanne a été creusé au siècle. Le pont sur la Durance (vers Oraison) a remplacé le bac au siècle.
Géologie
Relief
Hydrographie
La commune de La Brillanne est arrosée par la Durance. Une station de surveillance de son cours est implantée à La Brillanne.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 17,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 9 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Transports
Voies routières
La Brillanne est située au carrefour de l’ancienne RN 96 (actuelle RD 4096), qui relie Château-Arnoux-Saint-Auban à Aubagne et de l’ancienne RN 100 (actuelle RD 4100), qui relie Avignon à Barcelonnette.
La Brillanne est desservie par l’échangeur autoroutier de La Brillanne autoroute A51, qui permet une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.
La commune est également desservie par la RD 4b, ancienne route nationale 207a qui ne fait que traverser la Durance et arriver à Oraison.
Services d'autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
La Brillanne est desservie par :
- 2 lignes EXPRESS :
Ligne | Tracé |
---|---|
Marseille ↔ La Brillanne ↔ Digne-les-Bains ↔ Barcelonnette | |
Marseille ↔ Manosque ↔ La Brillanne ↔ Sisteron ↔ Gap ↔ Briançon |
- 3 lignes de PROXIMITE :
Ligne | Tracé |
---|---|
Forcalquier ↔ La Brillanne ↔ Digne-les-Bains | |
Digne-les-Bains ↔ La Brillanne ↔ Manosque | |
Avignon ↔ La Brillanne |
Lignes intercommunales
Le village est desservi par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo.
Ligne | Parcours |
---|---|
Oraison ↔ La Brillanne ↔ Villeneuve ↔ Volx ↔ Manosque | |
La Brillanne ↔ Oraison (Ligne de transport à la demande) |
Lignes scolaires
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les trois collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des métiers Louis-Martin-Bret ainsi que le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, deux autres ont été rajoutées.
Ligne | Parcours |
---|---|
Oraison ↔ La Brillanne ↔ Manosque | |
La Brillanne ↔ Oraison |
Transports ferroviaires
La gare SNCF la plus proche est celle de La Brillanne-Oraison et desservie par les TER de la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble)
La gare TGV la plus proche de La Brillanne est celle d'Aix-en-Provence TGV.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Peyruis auquel appartient La Brillanne est en zone 2 (risque moyen) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de La Brillanne est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Durance),
- mouvement de terrain.
La commune de La Brillanne est également exposée à plusieurs risques d’origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses, par rail et route. Il s’agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban,. En ce qui concerne la voie ferrée, la Grenoble est toujours en service. Du côté routier, la départementale RD 4096 (ancienne route nationale 96) et l’autoroute A51 peuvent être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
- celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion.
Un plan de surfaces submersibles (en cas de crue de la Durance) est établi depuis 1961 et le Dicrim n’existe pas.
Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux du , avec une intensité macro-sismique de IV sur l’échelle MSK et Volx pour épicentre, et celui du , avec une intensité de III et Thorame pour épicentre. En 2001, un wagon stationnant dans la gare de La Brillanne laisse fuir du trichlorométhane. En 2002, un accident de la circulation implique un camion-citerne sur l’autoroute, et 9 000 litres d’acide chlorhydrique sont dispersés dans la nature.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
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- Fiche de la Durance sur le site du SANDRE
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 28.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
- DLVA Mobilité « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 74.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 75.
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Toponymie
En occitan provençal, on dit [labʁiˈjanɔ] : cela s’écrit Labrilhana selon la norme classique ou Labrihano selon la norme mistralienne (la forme scindée « La Brihano », qui apparaît sur les panneaux d’entrée, est incorrecte).
La localité apparaît pour la première fois dans les textes au siècle (Lebrinnana,), en 1126 selon les auteurs cités après, qui donnent la forme Lebrinnana. Ce nom de lieu dériverait d’un nom de personne romain, Leporius selon Charles Rostaing, Leporinus selon Ernest Nègre. L’ajout du suffixe -ana (signifiant villa de) aurait donné ensuite Lebrinnana, puis par attraction du terme occitan brilhar, Lebrilhana, Labrilhana. Et enfin, en français, on a fait une la mécoupure détachant le faux article La du nom (La)brilanne,,.
- Mistral, Frédéric (1830-1914). Auteur., Lou tresor dóu Felibrige ou dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, Marcel Petit C.P.M, (ISBN et , OCLC 758787828, lire en ligne)
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 166.
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Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de La Brillanne fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). De la période de présence romaine datent quelques vestiges, dont une villa découverte par prospection aérienne en 1982.
De cette époque, subsiste un élément important pour la communauté : la limite nord, avec sa voisine Lurs, reste fixée sur le sommet de la colline du Pied d'Aulun, repère visuel dans le paysage, et qui abrita un culte gaulois. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.
Aux et siècles, l’église paroissiale Sainte-Agathe et ses revenus relevaient de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Cette église revient au milieu du siècle aux évêques de Sisteron. Pierre de Sabran, évêque, l'échange avec un lot de possessions avec l'abbaye de Montmajour, qui lui restitue quelques églises de son évêché. La Brillanne dépendait des évêques de Sisteron au Moyen Âge, le fief s’est morcelé entre plusieurs petits seigneurs par la suite.
Appartenant d'abord aux seigneurs de Volx, le château de La Brillanne passe en 1126 aux mains des comtes de Provence qui en gardent constamment le contrôle par la suite. En 1144, l'ensemble de la famille des comtes de Forcalquier, sur le conseil d'un local, donne La Brillanne aux Templiers. Cette donation est confirmée entre 1152 et 1157, assortie de l'accord des comtes de Forcalquier pour que les Templiers puissent l'échanger. Aussitôt l’évêque de Sisteron Pierre de Sabran échange son domaine d’Aulun contre le château de La Brillanne. Le chapitre de Forcalquier s'oppose à cet échange. Et en 1174, une fois adulte, le comte Guillaume IV de Forcalquier, qui avait moins de cinq ans au moment de la confirmation de donation, rétablit le don du château aux Templiers,.
Au même moment, les templiers accroissent leur contrôle sur La Brillanne, faisant l'acquisition de l'église paroissiale Sainte-Agathe auprès de l'abbaye de Montmajour. Ce contrôle reste toutefois limité : outre la collation de la cure qui reste soumise à l'approbation des évêques de Sisteron, le château leur est retiré par Guillaume IV de Forcalquier dès 1203, qui le donne à Raymond d'Agout avec le château de Volx. De plus, leurs possessions en terres et maisons dans le terroir de La Brillanne étaient extrêmement limitées, les évêques de Sisteron étant bien mieux dotés.
En 1220, le château de La Brillanne change encore de mains. Lorsque le comté de Forcalquier perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté est donnée à Guillaume de Sabran, avec le château de La Brillanne et le péage fructueux placé sur la route reliant les Alpes à la Basse-Provence et empruntant la vallée de la Durance. Pour récupérer une partie de ce trafic, Raimond Bérenger oblige les marchands à passer par Montfuron, Forcalquier et Lurs.
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1270. Il faisait partie des plus fréquentés. Autre ressource économique liée à la Durance, un péage était établi en travers de la rivière et taxait les radeliers qui la descendaient.
La communauté relevait de la viguerie de Sisteron.
Temps modernes (1483-1789)
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 17 habitants de La Brillanne sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, La Brillanne se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent La Brillanne. Et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.
Plusieurs chantiers modernisent La Brillanne au cours des XIXe et XXe siècles :
- construction de la voie ferrée et de la gare à la fin des années 1860 (inauguration en 1872) par la société PLM ;
- construction du pont sur la Durance dans les années 1880 (inauguration en 1888) ;
- construction de la centrale hydroélectrique (inauguration en 1908) avec son canal de dérivation par la compagnie Énergie électrique du littoral méditerranéen, ;
- construction d’un barrage de retenue sur la Durance et doublement du canal de dérivation pour alimenter les usines électriques de La Brillanne-Villeneuve et du Largue dans les années 1930[Interprétation personnelle ?] ;
- reconstruction de la centrale électrique en 1953.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et pour préparer le débarquement de Provence en menant des actions sur les arrières allemands, et notamment contre les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance, de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban, franchit la Durance le au sud de Mirabeau. Le .
Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à La Brillanne. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.
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- Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte d’Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 533.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (lire en ligne), p.151.
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, lire en ligne).
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- Varano 2011, p. 714.
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 166.
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- Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 86 et commentaire.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
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- Henri Julien (ISBN ), p.250.
- Julien 1994, p. 80.
- Julien 1994, p. 81.
- Julien 1994, p. 251.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).
Héraldique
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Blasonnement :
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- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
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