Montagnac-Montpezat

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Montagnac-Montpezat : descriptif

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Montagnac-Montpezat

Montagnac-Montpezat [mɔ̃taɲak mɔ̃pəza] est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Elle a été formée le 1er janvier 1974 par fusion-association des communes préexistantes de Montpezat et de Montagnac, selon la loi du 16 juillet 1971 (la première des deux communes était alors quasiment vidée de ses habitants). En conséquence, la commune regroupe actuellement deux villages (Montagnac et Montpezat), distants d'environ 4 kilomètres, qui sont chacun le centre d'une section de commune pourvue de son propre POS, de sa propre police et de son propre état-civil

Un certain nombre d'infrastructures sont également théoriquement ou effectivement doublé (cimetière, traitement des eaux usées, pompage et de traitement de l'eau potable pour Montpezat, terrains de sport, CCAS, etc.)

Le nom de ses habitants est Montagnacais (pour le village de Montagnac) et Montpezatiens (pour le village de Montpezat). En 2009, les habitants de Montpezat ont demandé à la Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence par pétition à la majorité de plus de deux tiers des habitants et électeurs, que leur section de commune soit rétablie comme commune à part entière, les prérogatives de la fusion-association de 1974 n'étant pas respectées par la municipalité en place. Le nom actuel de la commune (en Provençal) est Montanhac e Montpesat selon la norme classique et Mountagna-Mountpesat selon la norme mistralienne.

Géographie

Montagnac-Montpezat et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le territoire de Montagnac-Montpezat, dont la superficie est de 3418 hectares et dont l'altitude est comprise entre 394 et 653 mètres, est délimité au sud par le cours moyen du Verdon au niveau des gorges de Baudinard, en limite avec le département du Var (83). Il s'étend au nord jusqu'à la commune d'Allemagne-en-Provence et jusqu'à la vallée du Colostre. Il comprend deux centres de peuplement distants d'environ quatre kilomètres : les villages historiques de Montagnac et de Montpezat, deux communes associées auxquelles correspondent des milieux naturels distincts : les basses gorges du Verdon, pour Montpezat et le plateau de Valensole pour Montagnac.

Selon le recensement de 1999, la commune de Montagnac-Montpezat comptait alors 321 habitants (source : Insee). À l'instar de la plupart des villages alentour, Montagnac-Montpezat connaît un accroissement saisonnier considérable de sa population, en été, du fait d'un important tourisme lié à l'attrait des gorges du Verdon et surtout, à la présence de deux centres d'hébergement touristique privés à Montpezat.

Montagnac-Montpezat fait partie du Parc naturel régional du Verdon, du canton de communes de Riez et, sur décision de l'actuelle municipalité, de la Communauté de communes Durance-Luberon-Verdon.

Sites

Le village de Montpezat est situé en position dominante sur un mamelon argilo-calcaire, sur le piémont du plateau de Valensole. Il surplombe ainsi la dépression créée par la vallée du Verdon au niveau des gorges de Baudinard et occupée, depuis les années 1970, par les eaux de la retenue artificielle de Quinson.

Le village de Montagnac est situé au nord de celui-ci, à équidistance de la ligne que fait le bord du plateau de Valensole. Il y occupe le sommet d'une colline, un ancien site castral qui domine le creux d'une dépression.

De ce fait, le territoire de la récente commune de Montagnac-Montpezat réunit différents écosystèmes : il est formé en partie du plateau de Valensole (plaines de Giraud et de Puberclaire) et des gorges du Verdon (Saut du Bouc).

Transports

Voies routières

Une route départementale relie le village d'Allemagne-en-Provence à Montagnac, la RD 111. La commune est également desservie par la RD 211.

Services autocars
Lignes intercommunales

Le village est reliée par une ligne intercommunale du réseau Trans'Agglo :

Ligne Tracé
Esparron-de-Verdon ↔ Quinson ↔ Saint-Laurent-du-Verdon ↔ Montagnac-Montpezat ↔ Riez (Transport à la demande)
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.

Ligne Tracé
Montagnac-Montpezat ↔ Riez
Montagnac-Montpezat ↔ Allemagne-en-Provence

Géologie et paysage

Sur la rive gauche du Verdon, les lithosols n’ont jamais permis le développement d’une forêt.

La commune compte 1 400 .

Communes limitrophes

Rose des vents Allemagne-en-Provence Riez Roumoules Rose des vents
Allemagne-en-Provence N Sainte-Croix-du-Verdon
O    Montagnac-Montpezat    E
S
Esparron-de-Verdon Artignosc-sur-Verdon
Saint-Laurent-du-Verdon
Baudinard-sur-Verdon

Remarque : les communes données ci-dessus sont celles qui sont réellement limitrophes (sur le plan de leurs limites administratives) avec Montagnac-Montpezat, même sur quelques centaines de mètres ; Quinson malgré la proximité de son territoire ne touche pas physiquement la commune.

Référence:

Hydrographie

Le Verdon arrose la commune de Montagnac-Montpezat.

Le lac de Montpezat.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Montagnac-Montpezac est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Montagnac-Montpezac est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Bléone),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort.

La commune de Montagnac-Montpezac est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD11 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
  • celui de rupture de barrage, la commune étant située sous deux barrages importants :
    • en cas de rupture du barrage de Sainte-Croix, la vallée du Verdon serait menacée par l’onde de submersion, Montagnac-Montpezat étant dans la zone de proximité immédiate;
    • la commune fait également partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon,. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne, et ne serait retenue que quelques minutes par le barrage de Sainte-Croix. Une heure et demie après la rupture du barrage de Castillon, l’onde de submersion arriverait dans la commune de Montagnac-Montpezat, la traversant en six minutes, gorges de Baudinard comprises.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme ; le Dicrim n’existe pas.

Toponymie

Le nom de Montagnac, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (in castro Montaniacus vers 1020), montre que l'étymologie est semblable à celle des autres Montagnac du sud de la France (Montigny et Montagny du nord et du domaine francoprovençal). Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit du nom propre romain Montanius, suivi du suffixe gallo-roman -acum. Les autres toponymistes donnent la même explication,,. Il s'agit d'un des rares exemples de toponymes en -acum en Provence où il est généralement remplacé par le suffixe latin -anum.

Le nom de Montpezat apparaît pour la première fois en 1138 (Mont Pesad) : il a été interprété de différentes manières plus ou moins fantaisistes depuis le  (la partie supérieure de la colline sur laquelle se trouve le village est constituée d'un conglomérat de galets et d'argile (poudingue). À l'instar d'autres Montpezat, son nom pourrait encore venir du participe de pensare : peser, et il conserverait ainsi le souvenir d'un droit de péage[réf. nécessaire] ; pour Ernest Nègre, c’est un composé de l’occitan mont et du verbe pezar, être difficile, pénible, ce qui sert à décrire la montagne fortifiée. Sur la supposition que le nom vient de Mons + pedare (échalasser en latin), ce qui indiquerait une fortification en bois ou de terre charpentées de bois.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valensole », sur la commune de Valensole à 11 vol d'oiseau, est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. DLVA Transports intercommunaux.
  2. Jean Gagnepain (ISBN ), p.31.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tresor
  4. Voir tableau d'assemblage du cadastre accessible en ligne
  5. Geoportail de l'IGN avec limites administratives
  6. Lac de Montpezat et Basses gorges du Verdon
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  8. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  9. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  10. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
  11. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  12. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ppi-castillon14
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  16. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dicrim
  17. Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, .
  18. Rostaing 1968, p. 361-362.
  19. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne). § 7266, p. 473
  20. Fénié et Fénié 2002, p. 47.
  21. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
  22. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne). § 26877, p. 1481
  23. Fénié et Fénié 2002, p. 67.
  24. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  25. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  26. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  27. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  28. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  29. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  30. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de Montagnac, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (in castro Montaniacus vers 1020), montre que l'étymologie est semblable à celle des autres Montagnac du sud de la France (Montigny et Montagny du nord et du domaine francoprovençal). Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit du nom propre romain Montanius, suivi du suffixe gallo-roman -acum. Les autres toponymistes donnent la même explication,,. Il s'agit d'un des rares exemples de toponymes en -acum en Provence où il est généralement remplacé par le suffixe latin -anum.

Le nom de Montpezat apparaît pour la première fois en 1138 (Mont Pesad) : il a été interprété de différentes manières plus ou moins fantaisistes depuis le  (la partie supérieure de la colline sur laquelle se trouve le village est constituée d'un conglomérat de galets et d'argile (poudingue). À l'instar d'autres Montpezat, son nom pourrait encore venir du participe de pensare : peser, et il conserverait ainsi le souvenir d'un droit de péage[réf. nécessaire] ; pour Ernest Nègre, c’est un composé de l’occitan mont et du verbe pezar, être difficile, pénible, ce qui sert à décrire la montagne fortifiée. Sur la supposition que le nom vient de Mons + pedare (échalasser en latin), ce qui indiquerait une fortification en bois ou de terre charpentées de bois.

  1. Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, .
  2. Rostaing 1968, p. 361-362.
  3. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne). § 7266, p. 473
  4. Fénié et Fénié 2002, p. 47.
  5. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
  6. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne). § 26877, p. 1481
  7. Fénié et Fénié 2002, p. 67.

Histoire

Montagnac

Vue du village de Montagnac en venant de Montpezat

Le village de Montagnac, nommé « Montagnac-les-Truffes » de 1815 à 1940[réf. nécessaire], est mentionné la première fois en 1020 (Monteniacus), et en 1419 (Castrum de Montauliaco),.

Durant cette période, Montagnac fut probablement à l'origine un castrum, qu'évoque son nom, construit au  siècle. Il appartint successivement aux abbés de Lérins (comtes de Provence, aux évêques de Riez (de 1309 à la Révolution). Les Simiane sont coseigneurs en 1321, François Pontevès Simiane en 1672. La communauté relève de la viguerie de Moustiers tandis que le prieuré Sainte-Marie (situé au nord du village) relevait de l’évêque de Riez, sauf au  siècle, quand elle appartint à l’abbaye de Lérins.

En 1590 (guerres de religion), le château-fort épiscopal (qui se trouvait à l'ouest du village actuel) est assiégé par Lavalette et 1000 hommes environ. Il est pris grâce à une trahison, l'évêque de Riez est rançonné et le village et le château sont rasés,.

Durant la Révolution, deux sociétés populaires sont créées après la fin de 1792, une à Montagnac et une à Montpezat.

Comme de nombreuses communes du département, Montagnac et Montpezat se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacune une, installées au chef-lieu de chaque commune. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montagnac et Montpezat. La commune de Montagnac profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école, mais ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des deux communes sont régulièrement scolarisées.

Renommé un temps au truffes, le village était également connu pour ses tourneurs sur bois, dont un est aujourd'hui en activité.

Montpezat

Montpezat, dont la butte (mamelon) dominait jadis une boucle formée par le cours du Verdon en amont de Quinson, est signalé pour la première fois dans les chartes en 1138.

Les abords du site étaient fréquentés dès la Préhistoire : à l'âge du bronze, ainsi que le montrent les abris sous roche dits « Grotte Murée » et « Abri du Capitaine » (dans le premier, une sépulture campaniforme de nouveau-né a été découverte, qui est considérée comme une preuve d’une hiérarchie héréditaire existant dès cette époque). La grotte des « Deux Porches » a quant à elle livré des restes de bouquetin et de cheval chassés par l’homme de Néandertal.

À l'époque romaine, plusieurs témoignages indiquent que la vigne et l'olivier y sont cultivés (parmi lesquels il faut citer au moins trois éléments de pressoirs conservés sur des propriétés privées).

Le village fut la possession des évêques de Riez (de 1234 à 1631) et des Vintimille (de 1271 à 1700). La communauté relève de la viguerie de Moustiers.

Au . En 1793, le château est désigné comme pouvant être détruit, mais échappe à la démolition.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 13 habitants de Montagnac, et deux de Montpezat sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Éprouvé par la diminution constante de sa population liée à l'exode rural dès la fin du années 1950. En 1965, Montpezat ne comptait ainsi plus que sept habitants [1]. En 1974, comme nombre de communes du département, Montpezat fut associé au village de Montagnac (en tant que commune associée selon la loi dite « Marcellin »). La volonté des élus locaux ainsi que la proximité du lac de retenue de Quinson (le barrage fut mis en eau en 1975, lors de l'aménagement hydro-électrique de la rivière par l'EDF) ont depuis contribué à transformer le village en lieu de villégiature et de résidences secondaires.

Pour profiter de la proximité du nouveau plan d'eau et devant le succès du lac de Sainte-Croix, un important complexe touristique a notamment été construit au sud-est en bas du vieux village durant les années 1980. Ce complexe a d'abord été un site du « Club Méditerranée » avant de devenir un « village de vacances » VVF, offrant 174 logements, des courts de tennis et une piscine.

  1. a et b « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p. 5
  2. a b c d et e Daniel Thiery, «  », (consulté le ).
  3. « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p. 6
  4. Collier 1986, p. 273.
  5. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  6. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  7. Labadie 2013, p. 16.
  8. Labadie 2013, p. 18.
  9. Labadie 2013, p. 11.
  10. Gagnepain 2002, p. 73.
  11. Gagnepain 2002, p. 76.
  12. Gagnepain 2002, p. 56.
  13. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 186
  14. Collier 1986, p. 243.
  15. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71-72.

Héraldique

Blasonnement :

D'azur à une crosse d’or en pal accostée de deux montagnes d’argent (symbole du château des évêques de Riez).

Blasonnement :

De sinople à un pal d’or, coupé d’or à un écureuil de sinople.
  1. « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence, no 308, 2e trimestre 1989, p. 6-7.

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Montagnac-Montpezat dans la littérature

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