Lardiers

Localisation

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Lardiers : descriptif

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Lardiers

Lardiers est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Le village est situé à 765 . Le col de Buire est au nord de la commune.

Transports

Le village de Lardiers est accessible par la , entre Ongles et L'Hospitalet.

Communes limitrophes

Rose des vents Saumane Saint-Vincent-sur-Jabron
Châteauneuf-Miravail
L'Hospitalet
Saint-Étienne-les-Orgues Rose des vents
Banon N Saint-Étienne-les-Orgues
,    E
S
Ongles Ongles Ongles

Hydrographie

Lardiers est traversé par :

  • le ravin de combe Crue, cours d'eau de 14,1 Largue, ainsi que par son affluent, le ravin du Ripu ;
  • le ruisseau le Beillon, affluent du Jabron.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 17,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 18 vol d'oiseau, est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Environnement

La commune compte 2 212 .

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Saint-Étienne-les-Orgues auquel appartient Lardiers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Lardiers est également exposée à trois autres risques naturels :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : quelques vallons de 37commune sont concernés par un aléa moyen à for.

La commune de Lardiers n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2010.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003.

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  4. Sandre, «  » (consulté le ).
  5. Sandre, «  ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
  14. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  15. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
  16. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
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Toponymie

Le nom de la localité serait tiré de l’occitan lardier (Lardièrs en occitan provençal), le charcutier (Larderium lors de sa première mention). Les Fénié évoquent eux, avec le verbe provençal ardre, une terre brûlée par le soleil, voire aride (aucun cours d’eau pérenne ne coule dans la commune).

La combe Saint-Barthélemy tire son nom de l’église de la communauté de Malcor, qui n’a existé que durant une courte période du Moyen Âge, où le climat a été plus favorable, l’optimum médiéval, et qui a disparu ensuite.

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  2. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 180.
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  4. Daniel Thiery, «  », sur archeoprovence, (consulté le ).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le site archéologique gallo-romain du Chastelard, à 990 Narbonnaise. C’est probablement un exemple de culte des sommets. Autour de ce centre religieux s’est greffé un lieu de rencontre, avec un marché. Il est occupé du Ve siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.-C.

À l’époque de la Tène (du oppidum à double et triple enceinte par endroits ; certains blocs font plus de 2,5 .

Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Une fois l’habitat descendu dans la vallée, les constructions de l’oppidum sont détruites et remplacées par un complexe cultuel. Les murailles sont conservées et délimitent une enceinte sacrée ; une voie sacrée est aménagée. Un pèlerinage important se met en place, à partir des premières années de l’ère chrétienne. Les dons importants attestent de l’importance du complexe, qui connaît son apogée au lampes entières ont été retrouvées dans des fosses (chiffre qui atteint peut-être 50 000 en comptant les lampes brisées), 10 000 anneaux de bronze, dont certains brisés, 5 000 plaques de bronze percées votives,. Au civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). La fréquentation du complexe diminue au .

Malgré son abandon, le Chastelard conserve, en tant que repère visuel notoire dans le paysage, un rôle important. La limite occidentale de la commune reste fixée sur le versant de la colline jusqu'à nos jours. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. Le territoire de Lardiers dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire.

Les Hospitaliers

Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem créent le village au et une deuxième communauté s’installe sous sa protection (Malcor, citée en 1274). La commanderie des Hospitaliers est construite à Lardiers. La communauté de Lardiers relevait de la viguerie de Forcalquier. Elle était placée sur deux chemins franchissant la montagne de Lure : l’un par L’Hospitalet et le col Saint-Vincent, l’autre par la baisse de Malcor. En 1471, au dénombrement effectué à la sortie de la guerre de Cent Ans, Lardiers est abandonné et personne n’y habite.

L'église Sainte-Anne est construite dans le deuxième quart du nef n’a qu’une seule travée, voûtée en plein cintre, et se termine par un chœur à chevet plat. Les chapelles ont été ajoutées au .

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792

et absorbe la commune voisine de Malcol.

Époque contemporaine

Les deux cultures symboliques des régions méditerranéennes ont été pratiquées à Lardiers. La vigne produisait un vin médiocre, destinée à l’autoconsommation. Sa culture a été abandonnée au . De la même façon, l’olivier était cultivé sur de petites surfaces au .

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 21 habitants de Lardiers sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Comme de nombreuses communes du département, Lardiers se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitant, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Lardiers. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.

  1. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p.242.
  2. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard
  3. Collier 1986, p. 29-31.
  4. Bérard 1997, p. 246 et suiv..
  5. Bérard 1997, p. 251.
  6. Mariacristina Varano,  siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 151.
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  8. Bérard 1997, p. 238.
  9. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 181.
  10. Certaines parties de l'ancienne commanderie hospitalière ont fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 10 mai 2017
  11. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées archeo-provence
  12. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 180.
  13. Collier 1986, p. 92-93.
  14. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  16. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).
  17. Réparaz 2007, p. 58.
  18. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
  19. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  20. Labadie 2013, p. 16.
  21. Labadie 2013, p. 18.

Héraldique

Blason
De sinople à un loup d’or coupé d’argent à un chevron de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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Lardiers dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/292033.html

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