Thorame-Haute est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Thoramiens, et Ondraincs (ou Ondriens) pour les habitants du village d'Ondres
Les habitants des anciennes communes sont appelés Peyrescans à Peyresq, les Collaincs à La Colle-Saint-Michel.
Géographie
Vues géographiques de la commune
Vue d'ensemble de Thorame-Haute et du Verdon.
Montagne de Serpegier et rochers de Chaudeirolles.
Le village de Peyresq accroché au flanc du Courradour.
Localisation
Commune située à 7 .
Géologie et relief
De par son étendue de plus de 100 km2, la commune se situe parmi les plus grandes du département et au 132e rang national, le territoire abrite une large variété d'espaces naturels de faune et de flore, à travers des paysages de moyenne montagne et de haute montagne supérieure à 2 000 mètres d'altitude.
On trouve sur les sommets de plusieurs montagnes de la commune, notamment Cheïnet mais aussi du côté de Peyresq des fossiles en nombre.
Le point culminant se situe sur la montagne du Grand Coyer à 2 693 mètres d'altitude. Le point le plus bas correspond au lit du Verdon autour de 971 m. La commune est la plus en aval du Haut-Verdon.
Le village de Thorame-Haute est entouré de quatre massifs montagneux : Chamatte (2 081 Cordœil (2 114 m).
Thorame-Haute se caractérise par l'étendue de ses terres agricoles plutôt inhabituelle dans les vallées alpines encaissées, et par son site orienté est-ouest, ce qui permet un bon ensoleillement.
On y trouve de grandes montagnes donnant de vastes pâturages (transhumances) et forêts (bois de mélèze et de pin).
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 10 vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hydrographie et les eaux souterraines
Vallée encaissée du Verdon.
Pont-bâche du ravin de Ganon sur la D 908, limite amont de la commune.
Espaces aquatiques
La commune est traversée par deux rivières principales :
le Verdon, qui la traverse sur environ 13 km ;
la Vaïre, dont les sources se situent sur son territoire à l'est vers les limites de la commune.
On dénombre aussi :
de nombreux torrents de montagne qui forment parfois une petite vallée, parmi ceux-ci on peut noter :
le Riou, petit torrent qui traverse le village et rejoint le Verdon, son passage a été aménagé et recouvert au niveau de la place du village en 1907 ;
le Riou d’Ondres : petite vallée autrefois cultivée au pied du village du même nom ;
ainsi que plusieurs autres « rious » désignant un ruisseau, généralement accompagnés d'un adjectif (Riou Touert, Sec, Frey, de Cordoeil…) ;
le torrent de Ganon au nord marque la limite avec Beauvezer et enjambe la RD908 ;
les gorges de Saint-Pierre, site très encaissé, constituent les limites de la commune sur la rive gauche du Verdon (le sentier étant situé sur la commune de Beauvezer).
les ravins de saint-pierre, de la rate, du pasqueiret, de la valette,
On trouve aussi le lac des Sagnes (X2105003), « lac collinaire » artificiel créé dans les années 1960 servant à l’arrosage des champs à proximité duquel a été aménagé un espace ludique d'orientation.
Faune et flore
La commune compte 310 .
Faune
Les animaux que l'on rencontre sont essentiellement des mammifères d'altitude tels le chevreuil, le mouflon et surtout le chamois, qui est plus répandu et chassé. On trouve aussi de nombreux sangliers et quelques cerfs.
Parmi les petits gibiers, on peut citer le lièvre d'Europe et le lièvre variable (ou blanchard). La marmotte est également présente en altitude, sa chasse est interdite.
En moyenne altitude, on trouve des espèces plus communes comme les renards, blaireaux et écureuils roux, chauves-souris…
Les reptiles sont également très présents avec la couleuvre à collier, la vipère aspic ou encore le lézard vert.
Parmi les oiseaux, on trouve la grive draine (migrateur), de nombreux oiseaux de proie ainsi que nocturnes.
Flore
Les arbres les plus fréquents sont les pins et les mélèzes en altitude on trouve aussi des espèces de feuillus.
Parmi les espèces de fleurs d'altitude, on trouve le génépi, plante aromatique dont on tire une liqueur (sa cueillette est très réglementée), l'edelweiss, la gentiane, le lis martagon, le lis de Saint-Bruno, le Carline à feuilles d'acanthe (chardon communément appelé « soleil »).
Le territoire abrite aussi une variété de champignons parmi ceux comestibles : le lactaire délicieux (dit « sanguin »), la chanterelle et la morille.
Le territoire de Peyresq est connu pour abriter des essences rares.
Fleurs présentes à Thorame-Haute.
Lis martagon.
Carline à feuilles d'acanthe.
Mélèze.
Les villages et lieux-dits
La commune se compose de plusieurs villages, hameaux et lieux-dits ayant chacun leur identité.
On peut distinguer quatre villages principaux : Thorame, Ondres (qui appartiennent tous deux au territoire « historique » de Thorame), La Colle-Saint-Michel et Peyresq qui ont été rattachés en 1974.
Le territoire historique de Thorame-Haute
Vue générale de Thorame-Haute vers 1900
Le territoire historique de Thorame-Haute s'étendait sur 73,24 km2 jusqu'en 1974, il comprenait :
Le village de Thorame-Haute se compose du chef-lieu proprement dit, village de moyenne montagne situé sur la rive droite du Verdon.
Quelques rues et quartiers du village
Les rues reprennent parfois les noms qui apparaissaient déjà sur le premier cadastre tracé du milieu du XIXe siècle, et qui correspondaient plutôt à des noms de quartiers tels que : Grand rue, Saint-Julien, la Rastellone, le Subret (ou Dessubret), le Peyran.
Le Riou constitue quant à lui un véritable faubourg situé au-dessus du reste du village. Il semble qu'il se soit développé à partir du XVIIe siècle pour répondre à la hausse de population. Il a pris le nom du cours d'eau qui traverse le village. De par sa structure il constitue "un village dans le village" avec ses rues ordonnées et ses deux fontaines. Autrefois, on y trouvaient un four communal et la chapelle Saint-André. Le nom du Riou n'est toutefois plus porté sur le cadastre actuel.
Autour du village, de nouveaux lotissements se sont développés tels que le Collet-des-Fourches situé environ à un kilomètre du village sur la D52, les Aires, Font-Richasse, le Coulet, l'Auche… De nouveaux autour du centre ancien.
Thorame-Haute-Gare : s’y trouve la seule gare du Haut Verdon, la chapelle de Notre-Dame de la Fleur, quelques maisons autrefois affectées au personnel du chemin de fer et un ancien hôtel-restaurant. Train touristique à vapeur en gare de Thorame-Haute
Article détaillé : Gare de Thorame-Haute.
Dans la vallée du Verdon, la commune compte encore plusieurs hameaux ou lieux-dits habités régulièrement tels que :
Branchaï : ancienne ferme constituée d’un long bâtiment situé à la limite de la commune en aval et au bord du Verdon ;
La Rivière : à proximité de la gare, ce hameau se compose de plusieurs maisons dont la plupart sont en ruine, d'autres régulièrement occupées. On y trouvait autrefois un four communal et la chapelle Saint-Louis. La ligne de chemin de fer est collée au hameau ; elle rejoint la gare toute proche par le viaduc ferroviaire de la Fleur. À quelques centaines de mètres en amont, un autre pont permet au train de pénétrer dans le tunnel de la Colle-Saint-Michel ;
sur le flanc de Cordeil, face au Plan-de-Lys, se trouve le hameau de la Royère à 1 317 m d’altitude ; abandonné au début du siècle dernier, il est aujourd’hui relié à une nouvelle piste. Il se compose de plusieurs bâtiments de ferme et d’habitation, ainsi que d'une citerne et d'un four, pour la plupart disparu. Ce lieu n'est plus abandonné.
le Plan-de-Lys : ce lieu-dit se compose des ruines d’une ancienne scierie ; les installations pour le percement du tunnel de la voie ferrée y étaient implantées.
Font-Gaillarde, ce hameau fut souvent représenté sur des cartes postales car un hôtel accueillait au début du système souterrain de la Font Gaillarde.
plus en amont, plusieurs fermes sont implantées en bordure du Verdon parmi lesquelles : Plan-de-Verdon, l'Iscle, Font-Chaude où se trouve le camping municipal du même nom.
le Fontanil est un hameau constitué d’une maison d’habitation, de deux bergeries, d’un four et de quelques petites constructions éparses ; il se situe au sommet du ravin de Guillaume à plus de 1 500 m d’altitude.
le village d’Ondres situé sur la rive gauche du Verdon à plus de 1 300 Ondres (Alpes-de-Haute-Provence).
Les villages rattachés
La Colle-Saint-Michel et Peyresq sont deux anciennes communes ayant fusionné entre elles en 1964 sous le nom de Saint-Michel-Peyresq, cette nouvelle commune est ensuite rattachée à Thorame en 1974. Elle s'étendait sur un territoire de 35,11 km2.
La Colle-Saint-Michel est un petit village constitué de quelques maisons groupées. Il occupe le plateau de la montagne de Serpégier à 1 430 ski de fond ainsi que plusieurs commerces de restauration et d’hôtellerie.
Article détaillé : La Colle-Saint-Michel.
Vue du village de Peyresq.Peyresq situé à 1 525 Vaïre. Historiquement, son territoire s’étendait sur 29,35 Grand Coyer et comptait plusieurs fermes isolées ou bergerie comme le Villard, la Braïsse et le Forest. Le village a compté jusqu’à 250 habitants, mais aujourd’hui la population permanente est très réduite. Il accueille aujourd’hui des colloques scientifiques et culturels.
Article détaillé : Peyresq.
Voies de communications et transports
Pont du moulin.Pont Clot, sur le Verdon (D52).
Voies routières principales
Le chef-lieu se situe à proximité de la route qui remonte la vallée du Verdon : la départementale 955 (en provenance de Saint-André-les-Alpes) qui devient la départementale 908 à partir de l'intersection de La Colle-Saint-Michel et en direction d'Allos.
La D 908 rejoint la vallée de la Vaïre (en direction d'Annot) par le col de la Colle-Saint-Michel et remonte à son autre extrémité la haute vallée du Verdon. Avant la réforme de 1972, elles étaient toutes deux classées route nationale (RN 555 et RN 208).
Voies routières secondaires
La départementale 2 rejoint également Saint-André-les-Alpes par la vallée de l'Issole en traversant la commune et de Thorame-Basse.
Sur la D 908/D955, il existe trois embranchements rejoignant le village, d'aval en amont du Verdon :
la départementale 52 à partir du Pont-Clot, elle traverse le lotissement du Collet des Fourches puis rejoint le village, sur environ 3 km ;
la départementale 908 A, à partir du pont dit Pont du Villaron, jusqu'au village, sur environ 1 km, c'est l'accès principal ;
la départementale 52 également à partir du lieu-dit L'Iscle, sur environ 2 km jusqu'au village, elle se situe dans le prolongement de la Grand Rue, et l'ancien chemin de Colmars. Elle n'est accessible qu'en descendant la vallée, et est partiellement interdite dans le sens village - Colmars.
La départementale 32 rejoint le village de Peyresq, l'intersection se situe après le village de La Colle-St-Michel lorsque l'on descend vers Annot.
Le chemin d'accès au village d'Ondres n'a jamais été classé comme route départementale en raison du trop faible nombre d'habitants à l'époque, ceci explique qu'il n'a jamais été goudronné et l'entretien reste à la charge de la commune.
Transports en commun
Aéroports à proximité
Nom
Destinations
Distance
Marseille
France Europe Afrique
183 km
Tallard
France Europe
124 km
Nice
France Europe Amérique-du-Nord
104 km
Les transports Haut-Verdon-Voyage (HVV) assurent la desserte locale.
Temporairement ou occasionnellement : Navettes gratuites en juillet et août. Navettes sites nordiques.
Transports scolaires.
Chemins de fer
La commune est desservie par la ligne de Nice à Digne des Chemins de fer de Provence (plus connue sous le nom du « Train des Pignes »). La gare de Thorame-Haute se situe au lieu-dit homonyme de Thorame-Haute-Gare, à 7 Tunnel de la Colle-Saint-Michel long de près de 3,5 , relie bassin du Verdon à celui de la Vaïre et du Var.
Il existe également la halte de Peyresq, celle-ci se situe à la limite de la commune, au bord du torrent de la Vaïre, sans accès routier (à 2 heures de marche environ de ce village).
Risques majeurs
La commune de Thorame-Haute est exposée à quatre risques naturels :
avalanche (mais ce risque n’est pas recensé dans le dossier départemental sur les risques majeurs),
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.
La commune de Thorame-Haute n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune> et le Dicrim n’existe pas non plus.
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 2009 et 2011. Le tremblement de terre du , dont l’épicentre était situé à Thorame (Sisfrance ne précise pas s’il s’agit de Thorame-Basse ou -Haute), avait une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). D’autres tremblements de terre ont été nettement ressentis à Thorame-Haute depuis un siècle, sans jamais atteindre cette force,.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars auquel appartient Thorame-Haute est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011.
Communes voisinesCommunes voisines
Thorame-Haute et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Beauvezer
Colmars
Thorame-Basse
N
Castellet-lès-Sausses
OThorame-HauteE
S
La Mure-Argens
Allons
Méailles
↑ Lieux, Itinéraires
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
↑ « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
↑ L'eau dans la commune
↑ Espace ludique d'orientation du Lac des Sagnes
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tresor
↑ Liste des espèces recensées
↑ Les transports Haut-Verdon-Voyage
↑ Navettes gratuites en juillet et août
↑ Navettes sites nordiques
↑ Transports scolaires
↑ Collier 1986, p. 425.
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
↑ a b et cDossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 98.
↑ Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dicrim
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées brgm
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées brgm40137
↑ Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
↑ Pays A3V, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consultée le 24 mai 2008
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes [civitas] Eturamina en 442 (concile de Vaison) ; Toramena en 1009 ; Toramine en 1035 ; Thoramenes au XVIIe siècle (cartes topographiques).
La commune se nomme Torama Auta en occitan vivaro-alpin.
Charles Rostaing considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois (pré-celtique). Albert Dauzat propose d'interpréter le premier élément par un pré-latin *tor- ou latin torus « éminence » (élément bien représenté dans la toponymie de la partie sud de l'hexagone : Thoiras, Thorens-Glières, Thorrenc, le Thor, etc.), suivi dans ce cas par un suffixe pré-latin -mena. Béatrice et Jean-Jacques Férié considèrent aussi que l'élément initial Tor- ou Tur- a une valeur oronymique, mais que le second élément -men- serait « d'origine obscure ». Ernest Nègre est le seul à prendre en compte la forme primitive Eturamina de 442 dans laquelle il voit une racine pré-celtique *etur et un suffixe de même origine, tous deux inanalysables en l'état des connaissances, qu’il serait possible de rapprocher d’Etruria (Étrurie).
Il s'avère que le déterminant n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages : Thorame-Haute était plus important administrativement parlant que Thorame-Basse: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge.
↑ a b et cAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 676a
↑ Charles Rostaing, « Toponymie d’origine prégauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire
↑ Béatrice et Jean-Jacques Férié, Toponymie provençale, éditions Sud Ouest, collection Sud-Ouest Université, 2002 (ISBN ), notice 39.
↑ , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne).. Notice 1188, p. 57
↑ BILLY Pierre-Henri, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, 2011.
Histoire
Cette partie ne traite que du territoire historique de Thorame (c'est-à-dire sans La Colle-Saint-Michel et Peyresq).
Préhistoire
Les rares découvertes faites sur la commune et les sites peu connus n'ont pas fait l'objet d'études particulières.
Antiquité
Période préromaine
Parmi les multiples hypothèses du passage des Alpes par Hannibal et son armée, la vallée du Verdon a été un trajet envisagé.
Les éléments peu probants sont des dénominations de tradition récente. On trouve sur le plateau de Serpégier un lieu surnommé le « camp d'Hannibal ». Sur Fours (commune actuelle d'Uvernet-Fours) on trouve également un lieu baptisé la "table d'Hannibal". Féraud rapporte qu'on aurait découvert à plusieurs époques des javelines et des casques.
Une monnaie marseillaise en argent a été trouvée au Fouent Micoulaud (plus vraisemblablement Font Nicoulaou, désignant un cours d'eau).
Période romaine - Archéologie
Le territoire d’Eturamina correspondrait à celui d'une des tribus figurant sur le Trophée des Alpes élevé par l'empereur Auguste à La Turbie ayant résisté à l'Empire romain, avant d'être définitivement conquise. Cette tribu serait celle des Eguiturii (les Éguitures), devenu une civitas sous l’Empire romain. L’hypothèse ancienne, émise par Tisserand, est celle des Veamini. Féraud partageait aussi cet avis : « 5° Les Veamini qui habitaient les bassins de Thorame-Haute et Thorame-Basse, et la petite vallée de l’Issole, ainsi que parait l’indiquer leur nom formé du celtique Vean, montagne, et min, rouge ; nom qui désigne un terrain rougeâtre comme l’est celui de Thorame. Quelques auteurs les placent pourtant dans la vallée de Fours. ». Le village occupait peut être un ordre particulier dans la hiérarchie administrative gallo-romaine, avec le statut de "civitas" à l'instar de Glandèves (proche d’Entrevaux), Senensis (Senez) ou Dinia (Digne). Eturamina est le chef-lieu de la civitas Rigomagensium qui fait partie des huit civitas de la province des Alpes Maritimes mentionnées dans la Noticia Galliarum. Louis Duchesne qui fait cette liaison avoue n'avoir pu déterminer pourquoi il y a une différence entre le nom de la civitas et celui de la chef-lieu.
Raoul Blanchard constate « l'existence aux premiers siècles romains d'un vicus Eguitaraminus qui n'est autre que Thorame, et qui évoque même une civitas préromaine du Haut-Verdon ; d'autre part, M. de Manteyer a fait observer que le patronage des églises de la région de Thorame était conforme à la formule du pape Sixte III (432-440) ».
Archéologie
Une tegula gravée (tuile romaine) découverte en 1934, et datée de la fin du , ainsi que des tombes mises au jour Grand-Rue (1934 et 1938), attestent d’une occupation à l’époque romaine. Le fort de Trancastel, dont l'origine est probablement romaine, complète le tableau de l’occupation du sol aux premiers siècles de notre ère.
Les principales découvertes archéologiques ont été faites au cœur du village lui-même et notamment le long du mur de l'église paroissiale, dans les années 1930, avec des tombes et des objets clairement identifiés d'époque romaine : vase et inscriptions sur tuile, conservées au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye. Mises en doute par Raymond Collier, ces découvertes permettent d’attester la pénétration de la culture gallo-romaine dans la vallée.
Des fondations peut-être antiques ont été découvertes à proximité de Notre-Dame du Serret, avec des pierres sculptées romaines. De même, dans la rue du Peyran, un fragment de stèle funéraire remployée dans un mur serait daté du .
Pour la fin de la période romaine, Eturamina (sans distinction entre Haute et Basse) est le nom de la cité épiscopale, établie de façon éphémère dans la vallée des Thorame au milieu du siècle,. On trouve le nom de l'évêque Sévérianus, ce dernier a laissé son nom dans les conciles de Riez en 439 et de Vaison en 442.
L'ensemble de ces découvertes ont amené les autorités de l'État à prendre un arrêté de zone archéologique de saisine sur les dossiers d'urbanisme, couvrant un territoire assez large autour du village chef-lieu.
Moyen Âge
Après la chute de l’Empire romain, la vallée du haut Verdon connaît de nombreuses invasions durant plusieurs siècles : Vandales en 480, Ostrogoths en 508, Lombards en 570, des Sarrasins en 740, chassés en 885.
Au Moyen Âge, on retrouve plusieurs documents concernant les implantations de moines, notamment de Saint-Victor, qui possédait Notre-Dame du Serret dès le siècle,. Une charte de l’abbaye de Saint-Victor établie en 1056 concerne déjà les communautés Haut Verdon.
Cette époque est aussi marquée par l'installation de riches familles seigneuriales. La distinction entre les deux communautés distinctes semble s'opérer vers la fin du XIIIe siècle, avec les qualificatifs géographiques : Superiori pour Haut et Inferiori pour Bas, d’où Toramina Superiori qui deviendra au cours des siècles Thorame-Haute. Les archives départementales conservent un document datant du XIVe siècle relatif à un contrat passé entre la communauté et les moines nouvellement installés : il y est question d'échange de terre en contrepartie d’une aide matérielle apportée au village (notamment l'installation de métiers à tisser).
En 1342, la communauté de Thorame-Haute est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence.
En 1390, les troupes de Raymond de Turenne ravagent la région et incendient le village. En 1486, la région est annexée au royaume de France.
Les premiers registres communaux (conservés aux archives départementales), en dehors de quelques chartes, datent seulement de 1570.
Familles seigneuriales
La famille Rostaing (issue des Castellane) tient le fief de Thorame-Haute aux , suivie de la branche Faraud des Glandevès du Villeneuve jusqu’au . Quinze familles seigneuriales se succèdent jusqu’en 1789, la dernière étant la famille des de Pazery rachetant le la seigneurie à Balthazar de Villeneuve.
La légende de Notre-Dame de la Fleur
Cette période est aussi marquée par la naissance d'une légende liée à une « apparition céleste » bien qu'on ignore la date précise, celle-ci est à l'origine de la chapelle de Notre-Dame de la Fleur et de son pèlerinage qui subsiste aujourd'hui encore le lundi de Pentecôte. Les récits dont on dispose aujourd'hui ont été largement déformés car reposant sur une tradition orale, et sont souvent très différents voire contradictoires. Un « esprit céleste » ou la Vierge Marie (selon les récits) serait apparu à un berger réputé pour être un bon chrétien qui gardait un troupeau de moutons et lui aurait demandé de faire bâtir la chapelle sur le lieu de l'apparition. Le choix du nom de "la Fleur" a également plusieurs explications, mais la plus répandue est qu'une fleur aurait été donnée au berger en guise de preuve. Auguste Testanière, donne une version différentes à la fin du . Cette chapelle est implantée à Thorame-Gare, le bâtiment actuel date des années 1930-1940, c'est l'œuvre de l'abbé Juvénal Pélissier, curé de la paroisse et dernier chapelain N.-D. de la Fleur qui l'a reconstruite seul durant une dizaine d'années. Le pèlerinage de Thorame a connu un essor important au XXe siècle et a bénéficié de la présence du chemin de fer.
Époque moderne
À partir de 1556, la communauté de Thorame-Haute devient propriétaire des moulins, contre une rente servie aux Villeneuve, seigneurs du lieu.
Durant les guerres de religion, le baron d’Allemagne et ses huguenots combattent les troupes de Henry de Garde, le baron d’Allemagne s’empare du fort Saint-Georges le ,. L'église est détruite à cette occasion (ou en 1576 selon d'autres sources) ; elle est reconstruite en 1598 et en 1603.
En 1630 une épidémie de peste est très meurtrière, on compte environ 90 décès contre 15 à 20 les années précédentes d’après les registres tenus par le vicaire Pierre André Isnard ; le notaire enregistre 29 testaments en 1630 et encore 6 en 1631, contre un seul en 1628 et 1629. Lors de la peste de 1720, le village fournit vingt-sept hommes pour garder le cordon sanitaire qui doit éviter la propagation de l’épidémie. Sept postes sont mis en place, notamment sur les ponts du Verdon. Le village est entouré d’une palissade percée de trois portes gardées nuit et jour. La construction de la chapelle Saint-Roch est reliée à l’un de ces épisodes.
Au XVIIe siècle, diverses affaires judiciaires (vols, larcins, querelles, tapages nocturnes) témoignent d'une vie communautaire parfois difficile.
À la fin de l’Ancien Régime, la communauté de Thorame-Haute dépendait de la viguerie de Colmars.
Révolution
Lors de la création du département des Basses-Alpes en 1790, le village est chef-lieu de canton et fait partie des huit cantons du district de Castellane, mais le canton est supprimé en 1802. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, au printemps 1792. Le , il est décidé que les femmes y seront désormais invitées. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de La Colle-Saint-Michel change de nom pour La Collefroide. Peiresc a également changé son orthographe en Peyresq (pour différencier le nom propre du village, Nicolas-Claude Fabri de Peiresc fut en effet le seigneur de ce village.
Le | ]
Une ère nouvelle
Au milieu du siècle, le village atteint son pic de population avec 830 habitants en 1840. Le Première Guerre mondiale. Les nombreuses modifications apportées au village témoignent de cette "nouvelle ère" qui a modelé plus qu'aucun siècle précédent le visage actuel de Thorame : travaux d'édilité (fontaines, lavoirs, four communal, nouvelle mairie…), richesse des lieux de cultes (église paroissiale, chapelles, pèlerinage de La Fleur…), et travaux des maisons particulières (l'écrasante majorité des linteaux datés, les riches décors de modénature peints sur les façades en sont l'expression la plus visible).
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Haute est achevé, ceux de La Colle-Saint-Michel et Peyresq le sont en 1838. Lorsque le cadastre est achevé, la commune compte trois moulins : un à Ondres, un autre en contrebas de ce village, aux Ribes, et le moulin du Pont, moulin à farine plus tard converti en scierie. Le moulin des Ribes a été fouillé en 2004 et 2012.
Des espaces de sociabilité multiples
Les chambrettes étaient une forme très répandue de « loisirs » et de sociabilité de la population masculine en Provence. On y lisait à haute voix les journaux, puis on commentait les nouvelles, y compris politiques. Un statut réglementait son fonctionnement. À la fin du XIXe siècle, Thorame comptait quatre chambrettes : celle des pères de famille, des jeunes gens, des républicains, et celle des résidents du quartier du Riou.
Les confréries de pénitents participaient aussi à la vie sociale mais avec des attributions particulières. À Thorame-Haute, la confrérie des pénitents Blancs probablement fondée au XVIIe siècle, se composait d’une large majorité des hommes du village et selon l’usage, les garçons y entraient après leur première communion. La chapelle Saint-Pierre, actuelle salle des fêtes leur était attribuée. Au XVIIIe siècle, les « visites pastorales » (rapports des visites de l'évêque) mentionnent plusieurs autres confréries sur la commune.
Le développement de petites et moyennes industries
Thorame comptait plusieurs draperies : on dénombre 6 fabriques en 1813 employant 15 ouvriers. La plus importante est celle de Honoré Datier qui ouvre en 1836, il s'agit d'un installation de taille avec du matériel moderne, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles, elle emploie 18 ouvriers. Jean-Joseph Arnaud en ouvre une seconde peu après. Elles emploient jusqu’à 24 ouvriers en 1858, mais ce nombre retombe en dessous de 10 dans les années 1870. Toutes ferment avant 1880. En 1841, la société Bonnet produisait 1 275 mètres de drap "burrel" en utilisant la force motrice du Verdon et Datier, 3 350 mètres. Tous ces bâtiments sont aujourd'hui en ruine.
D'autres activités sont également développées comme la fabrique de carreaux de Benjamin Balp qui ferme définitivement en 1870, un abattoir, une mine de charbon dans la vallée du Verdon était également exploitée. À la fin du siècle, on trouve deux à trois moulin à farine.
Dans la seconde moitié du .
Au . En 1924, il y a deux scieries, la scierie Arnaud (vendue à Lempereur en ) ferme définitivement en 1928. L'usine hydraulique Jauffret produit de l'électricité pour la commune de 1913 à 1946.
| ]
Entrée de Thorame-Haute au début du XXe siècle
La commune bénéficie au début du chemin de fer, même si la gare de Thorame-Haute est éloignée des villages. La construction a lieu dans les années 1900. Le percement du tunnel vers la vallée du Var mobilise de nombreux ouvriers, pour lesquels on construit un village près de la gare de Thorame-Haute. Le , une grève éclate pour demander la journée de huit heures. Malgré les négociations, la grève cesse le , sans que les ouvriers n’aient rien obtenu. La voie est menacée en par un glissement de terrain : une partie de la masse du pic de Rent s’effondre et recouvre les voies, avant que la terre soit évacuée. La montagne est stabilisée par un mur de soutènement de 114 .
Au cours de la Première Guerre mondiale, la commune paye un lourd tribut qui accélère la perte de population déjà enclenchée depuis les années 1850.
Durant l'occupation de la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Verdon participe activement à la résistance militaire. À la suite du premier débarquement allié, les ponts d'accès au village sont dynamités par les résistants le long du Verdon (pont Clot et pont du Villaron) pour couper l'accès à une colonne allemande qui cherche à rejoindre le col d'Allos.
Pour contourner l'obstacle, la colonne se fraye un passage dans la vallée de l'Issole elle aussi contrôlée par les résistants, et parvient à rejoindre Thorame-Haute. À la sortie du village, une attaque meurtrière pour les Allemands a lieu entre l'ancienne scierie Arnaud et le pont d'Ondres. En guise de représailles, le maire du village Louis Blanc, est pris en otage avec d'autres hommes lors d'un rassemblement de la population sur la place du village par les militaires qui se replient provisoirement sur le village. Plus tard, ils sont relâchés, mais quatre gendarmes de Colmars acquis à la cause des insurgés sont exécutés sur les lieux de l'attaque ; un monument commémoratif est élevé au lieu-dit le Pont d'Ondres.
Le , des gestapistes montent de Nice en voiture et s’arrêtent au hameau de Fontgaillarde, où se trouvaient 5 juifs assignés à résidence par Vichy (trois étaient turcs et deux Algériens). Ils sont raflés, emmenés à Nice et déportés pour être exterminés.
Les années 1960-1970 sont marquées par la modernisation du village : travaux et mesures de salubrité publiques, voirie, création d'un lac artificiel aux Sagnes pour l'arrosage des terres agricoles, mais aussi pour le tourisme. La commune se dote de nouveaux équipements : salles des fêtes, poste, etc. L'agriculture se mécanise fortement et le nombre d'exploitation diminue rapidement au profit de plus grandes exploitations.
Le
Les années 1980 et 1990 sont marquées par un relatif déclin d'accueil de résidents secondaires qui semble aujourd'hui enrayé. Le nombre d'exploitations agricoles diminue assez rapidement dans les années 1990, même s'il reste encore important par comparaison aux communes voisines.
En décembre 2004, le syndicat intercommunal du Haut-Verdon se transforme en communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos qui récupère une large part des compétences de la commune.
Aujourd'hui
Aujourd'hui, la commune est marquée par une hausse modérée de la population et son rajeunissement. De nouvelles parcelles ont été construites. Plusieurs investissements importants sont engagés depuis les années 2000, tels que l'aménagement du jardin public au cœur du village, des travaux importants sur la toiture de l'église entièrement refaite en tuiles, la création d'une nouvelle école, ou encore la réfection des réseaux d'eau et d'assainissement.
↑ Adolphes Joannes, Géographie des Basses Alpes, Hachette et Cie, 1900 p. 20, 6e édition
↑ Histoire, Géographie, et Statistique du Département des Basses-Alpes, J. J. M. Féraud, 1861, Vial Imprimeur, libraire, Digne, p. 7
↑ a et bBérard 1997, p. 482.
↑ Bérard 1997, p. 480.
↑ Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. carte 12, Peuples et habitats de l’époque préromaine.
↑ Tisserand, Histoire civile et religieuse de Nice et du département, Marseille, Laffitte Reprints, 1973, réimpression de l'édition de 1862, tome I, p. 21
↑ Histoire, Géographie, et Statistique du Département des Basses-Alpes. J. J. M. Féraud, 1861, Vial Imprimeur, libraire, Digne, p. 2
J. J. M. Féraud.
↑ Abbé Duchesne, La civitas Rigomagensium et l'évêché de Nice, dans Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, )
↑ citation rapportée de
↑ a b et cBérard 1997, p. 481.
↑ Collier 1986, p. 38.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard-22
↑ De façon attestée entre 439 et 450 ; pas après 506, selon Bérard 1997, p. 480
↑ Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN ).
↑ http://arrêté no 04219-2006 du 07/04/2006 voir : www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-et-actions-culturelles/Archeologie/Zones-de-presomption-de-prescription-archeologique/Arrete-prefectoral-par-commune-concernee
↑ Félix Jaume, Chroniques du Pays de Thorame-Haute un site une histoire des hommes, p. 9
↑ a b c et dErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées archeo-provence
↑ Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées histo_sous-pref
↑ Félix Jaume, Chroniques du Pays de Thorame-Haute un site une histoire des hommes, p. 9-10
↑ Une République médiévale
↑ Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 202.
↑ Thorame-haute : Notre-Dame de la Fleur - Bienheureux Jules Pazery de Thorame, prêtre martyr de la Révolution française († 1792)
↑ Les œuvres d'un Bas-Alpins ; Auguste Testanière était le fils d'un douanier en poste à Thorame, il y a donc vécu.
↑ Julie Emeric, Sondage archéologique, Alpes de Haute Provence (04), Thorame Haute, Université de Provence, 2012, p.32.
↑ a et bFélix Jaume, Chroniques du Pays de Thorame-Haute un site une histoire des hommes p. 10
↑ Emeric 2012, p. 19.
↑ Félix Jaume, Chroniques du Pays de Thorame-Haute un site une histoire des hommes, p. 10
↑ Joseph Marie Maurel, La peste de 1720 dans les Basses-Alpes, Digne, Imprimerie de Chaspoul, 1908. Disponible en ligne, chapitre 3, consulté le 5 juin 2008
↑ Guillaume Aral, « », sur Academia.edu.
↑ a et bJean-Bernard Lacroix, « Naissance du département, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.113.
↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.296-297.
↑ Alphand 1989, p. 322.
↑ Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
↑ Emeric 2012, p. 15.
↑ , Félix Jaume
↑ Mireille Mistral, L’Industrie drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence), Nice, 1951, 231 p., p.119.
↑ avant 1841, Mistral 1951, p. 131.
↑ Mistral 1951, p. 141 et 145.
↑ Mistral 1951, p. 191.
↑ Mistral 1951, p. 150.
↑ Anne-Marie Topavol, La vie des paysans Bas-alpins à travers leur cuisine de 1850 à nous jours, Edisud, Aix-en-Provence, 1986, (ISBN ), p. 28-29.
↑ Le Haut Verdon, Annales de Haute Provence, no 306, 2e trimestre 1988 par la Société scientifique et littéraire de Haute de Provence, p. 84 et suivantes).
↑ Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
↑ Olivier Joseph, L’Éboulement de la gare de Thorame-Haute, avril 1909, Éditions Olivier Joseph (ISBN ), p. 12
↑ Les gendarmes Daumas, Stener, Jean Bracco et le brigadier Marcel Beal.
↑ Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN ), p. 265
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement de Thorame-Haute :
D'or au château de gueules sur une montagne de sinople.
Le blason de Thorame-Haute peut se décrire de la façon suivante : une tour rouge sur montagne verte, le tout sous fond or (ou jaune).
Les anciennes communes de Peyresq et de La Colle-Saint-Michel possèdent également leurs propres armoiries.
Blasonnement de Peyresq :
Écartelé : au .
Blasonnement de La Colle-Saint-Michel :
D'azur à une montagne à deux monticules ou à deux mamelons d'or.
↑ a et bDominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le 30 mars 2023).
↑ a et bLouis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, 1994 (1re éd. 1866).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Si vous préférez continuer sur le site en français, cliquez sur "Annuler". Si vous annulez, ce message n'apparaîtra plus durant la session.
You are on the French version of the site, but your system indicates that you prefer to use the English language. The entire site is not translated yet, but the menus and buttons on the interface are largely translated.
U bevindt zich op de Franse versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie befinden sich in der französischen Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
23/02/2025 08:11:22 Cette version de la page est en cache (à la date du 23/02/2025 08:11:22) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.
Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025 Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/292010.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.