La Mure-Argens

Localisation

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La Mure-Argens : descriptif

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La Mure-Argens

La Mure-Argens est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Localisation

Vue de la vallée de La Mure (du Chalvet).

La commune se trouve dans la zone d'emploi de Digne-les-Bains et le bassin de vie de Saint-André-les-Alpes

Communes limitrophes

Les communes limitrophes de La Mure-Argens sont Thorame-Haute, Allons, Saint-André-les-Alpes et Thorame-Basse.


Géologie et relief

La superficie de la commune est de 34,73 .

Situé à 950 vergers et des jardins entourent le village tandis que des prés s'étendent à ses pieds jusqu'au Verdon.

Les principaux sommets de la commune sont la montagne de Maurel (avec un radar météorologique de l’IRSTEA), à 1 770 , et la montagne de Cordœil (sommet à 2 114 m) qui marque la limite nord et ouest de la commune.

Hydrographie

Carte hydrographique de la commune.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • Verdon (rivière),
  • torrents la sasse, l'ivoire, l'issole,
  • ravin de la moulière.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records LA MURE-ARGENS (04) - alt : 920m, lat : 43°58'37"N, lon : 6°31'12"E
Records établis sur la période du 01-06-2005 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −5,1 −5 −2,2 1,1 4,2 7,6 9,7 8,9 6,3 2,9 −1,2 −4,9 1,9
Température moyenne (°C) 2 2,6 5,6 9 12,2 16,2 18,8 18,1 14,8 10,9 5,8 2,1 9,8
Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,1 13,4 17 20,2 24,9 27,9 27,4 23,2 18,8 12,8 9,2 17,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
08.01.21
−21,9
07.02.12
−10,2
06.03.10
−8,8
08.04.21
−4,9
06.05.19
−3,2
03.06.06
2,8
19.07.09
−1,1
31.08.10
−4,2
27.09.20
−10,7
21.10.07
−13,7
17.11.07
−20,8
18.12.10
−21,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
22,2
28.01.08
23
24.02.20
23,8
30.03.12
28,5
08.04.11
32,6
22.05.22
37,3
28.06.19
36
18.07.23
35,9
03.08.17
32,3
05.09.06
29,8
08.10.23
24,6
10.11.15
20,1
31.12.21
37,3
2019
Précipitations (mm) 58,9 55,1 69,5 83,1 84,5 91,4 49 47,2 59,1 87,7 124,1 81,9 891,5
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,1
−5,1
58,9
 
 
 
10,1
−5
55,1
 
 
 
13,4
−2,2
69,5
 
 
 
17
1,1
83,1
 
 
 
20,2
4,2
84,5
 
 
 
24,9
7,6
91,4
 
 
 
27,9
9,7
49
 
 
 
27,4
8,9
47,2
 
 
 
23,2
6,3
59,1
 
 
 
18,8
2,9
87,7
 
 
 
12,8
−1,2
124,1
 
 
 
9,2
−4,9
81,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  3. L'eau dans la commune
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de La Mure (Mura en 1030) vient de l’occitan mura, qui désigne les murs d’une maison, probablement en ruines, selon Ernest Nègre, ou les murs qui protégeaient le village.

Celui d’Argens (Argens, cité vers 1200), vient d’un nom propre romain, « Argenteus » ou rappelle l’existence de mines d’argent.

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  2. Fénié et Fénié 2002, p. 67.
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  4. Fénié et Fénié 2002, p. 53.

Histoire

Antiquité

Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont La Mure et Argens dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés.

Moyen Âge

Vers 1030, la seigneurie de Mura appartient à deux puissants hommes, sans doute apparentés, Jonas et Mainard. Le neveu de Mainard, en devenant moine de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, donne à ce monastère tous les droits qu'il possède sur ce lieu, l'église Sainte-Marie et les terres qui en dépendent. La donation est complétée quelques années plus tard par une deuxième donation : en 1042, Mainard et sa famille d'une part, Belihidis, veuve de Jonas, et ses fils Pons, Heldebert et Athanulf d'autre part, donnent ensemble au monastère "l'église dédiée à Marie Mère de Dieu, avec ses terres cultes et incultes, en pleine propriété, qui est située sous la montagne anciennement appelée Morarius, dans le diocèse de Senez, sur le Verdon". Les limites de la donation sont, à l'est, du sommet du mont Maurel jusqu'à la fontaine des Mèles sur le Verdon en passant par la vallée du Christ; au sud, le long du Verdon jusqu'à l'Issole; au nord, du sommet Maurel jusqu'à sa base où coule l'Issole; à l'ouest, de l'Issole jusqu'au Verdon. Il est remarquable que les limites de la donation correspondent à l'actuelle commune de La Mure.

L'abbaye de Saint-Victor possède la seigneurie de La Mure jusqu'à la fin du Moriez, Castellet de la Robine, La Mure et Saint-André. En 1480, le comte de Provence est à nouveau en possession de la seigneurie de La Mure et la donne au prieur de La Mure, Bertrand Savalin, et ses successeurs. Au XVIe siècle, François Bussière rachète aux prieurs les droits seigneuriaux avec le titre de prieur. Son fils Claude, prieur et seigneur de La Mure, n'a qu'une fille, mariée à Claude Bourguignon. La seigneurie et le prieuré passent donc dans la famille Bourguignon jusqu'à la Révolution.

Temps modernes

Argens était le fief de la famille Villeneuve aux marquisat en 1722.

Les communautés de La Mure et d'Argens relevaient de la viguerie de Castellane.

Révolution française et Empire

Durant la Révolution française, La Mure compte une société patriotique, créée après la fin de 1792.

Époque contemporaine

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens d’Argens et de La Mure sont achevés.

Comme le reste de la vallée du Verdon, La Mure connut un certain essor industriel au . Implantée sur les bords de l’Issole dont elle tire son énergie, elle emploie 80 ouvriers en 1856, mais ce nombre retombe à moins de 30 dans les années 1870. Victime d’un incendie en 1861, elle n’en poursuit pas moins son activité, est reprise par M. Dol, puis ferme dans les années 1890.

En 1851, après le coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte (pas encore devenu Napoléon III), l’ancien maire royaliste Jean-Baptiste Itard, notaire de son état, s’exile dans le Piémont-Sardaigne proche, et rentre en France le 5 décembre 1852.

Comme de nombreuses communes du département, celles de La Mure et d’Argens se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, les deux communes comptent chacune une école installée au chef-lieu qui dispense une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Argens et La Mure. La commune de La Mure profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

La ligne de chemin de fer de Nice à Digne est inaugurée du 5 au en présence de Jean-Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics.

La culture de la lavande pour la parfumerie connaît un rapide essor après la Seconde Guerre mondiale : le nombre de champs en lavande passe de 1 avant 1940 à 200 (pour 40 . Les rendements étaient de 25 Moriez, les prix atteignant les 15 000 FF/kg. La lavande était ensuite distillé à Thorame-Haute, La Mure ou Moriez. La baisse drastique du prix de la lavande entraîne la disparition de cette production.

En 1974 la commune d'Argens s'associe à celle de La Mure sous le nom de La Mure-Argens.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées beaujard-22
  2. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, publié par M. Guérard, Paris, 1857, chartes 766 et 767.
  3. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  4. Daniel Thiery, «  », (consulté le ).
  5. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  6. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
  7. Mireille Mistral, L’Industrie drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence), Nice, , 119 p..
  8. Mistral 1951, p. 139.
  9. Mistral 1951, p. 145.
  10. Mistral 1951, p. 163.
  11. Mistral 1951, p. 191.
  12. André Compan, « Les réfugiés politiques Provençaux dans le Comté de Nice après le coup d'état du 2 décembre 1851 », Provence historique, volume 7, no 27, 1957, p. .67.
  13. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  14. Labadie 2013, p. 16.
  15. Labadie 2013, p. 18.
  16. Labadie 2013, p. 11loc=.
  17. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pref-train
  18. a et b Véronique Blanc, « L’or bleu d’Argens », Verdons, nos 26-27,‎ , p.137.
  19. Blanc 2008, p. 139.
  20. Blanc 2008, p. 140.

Héraldique

Blason
D'or à une fasce d'azur accompagnée de trois mûres de pourpre, tigées et feuillées de sinople.
Détails
La Mure : Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Mure-Argens (La)
D'azur à un bourg d'or cantonné de quatre croisettes du même,.
Commune d'Argens.
  1. a et b Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM,  (1re éd. 1866).
  2. Dominique Cureau, «  », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  3. «  », sur la-mure-argens.com (consulté le ).

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La Mure-Argens dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/292005.html

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