Saint-Lary-Soulan

Localisation

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Saint-Lary-Soulan : descriptif

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Saint-Lary-Soulan

Saint-Lary-Soulan est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste, la Neste de Rioumajou, le ruisseau Saint-Jacques et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Rioumajou et Moudang » et le « Néouvielle »), un espace protégé (la réserve naturelle nationale du Néouvielle) et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Lary-Soulan est une commune rurale qui compte 839 habitants en 2021

Ses habitants sont appelés les Saint-Laryens ou Saint-Laryennes ou Saint-Hilariens. Saint-Lary-Soulan a accueilli le tour de France 2024

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Lary-Soulan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon).

En fusionnant avec l'ancienne commune de Saint-Lary, l'ancienne commune de Soulan forme une exclave de la commune actuelle, fondée le

Elle se situe à 50 Tarbes, préfecture du département, à 31 , sous-préfecture, et à 32 Capvern, bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau.

Les communes les plus proches sont : Cadeilhan-Trachère (0,7 Sailhan (1,0 Vignec (1,1 Vielle-Aure (1,6 Ens (1,8 Estensan (1,8 Bourisp (1,9 Azet (2,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Lary-Soulan fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau).

Carte de la commune de Saint-Lary-Soulan et des proches communes.
  • La partie nord-ouest (exclave de Soulan) est limitrophe de six autres communes, dont Vignec et Vielle-Aure en deux endroits chacune :
Communes limitrophes de Saint-Lary-Soulan (exclave de Soulan)
Vielle-Aure (exclave du Néouvielle) Aulon
Barèges Saint-Lary-Soulan (exclave de Soulan) Vielle-Aure (exclave du village),
Vignec (exclave du village)
Aragnouet Vignec (exclave de l’Adet et Soum de Matte) Cadeilhan-Trachère
  • La partie sud-est (l'exclave de Saint-Lary) est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de huit autres communes françaises :
Communes limitrophes de Saint-Lary-Soulan (exclave de Saint-Lary),
Cadeilhan-Trachère Vielle-Aure (exclave du village),
Vignec (exclave du village)
Sailhan,
Ens
Tramezaïgues Saint-Lary-Soulan (exclave de Saint-Lary) Azet
Bielsa
( Espagne)
Gistaín
( Espagne)
Génos

Paysages et relief

Soulan

Le lac de l'Oule.

L'exclave de Soulan s’étend sur une quinzaine de kilomètres d'est en ouest, de part et d'autre du lac de l'Oule, jusqu'à la crête d'Espade. Le lac de l’Oule (qui divise l'exclave de Soulan en deux parties est et ouest bien différentes, l'une dédiée aux sports d'hiver et l'autre à une réserve naturelle), le rivage nord-est du lac d'Orédon, les Laquettes et le rivage sud-ouest du lac d'Aubert font partie du territoire de Soulan.

Cette exclave de Soulan possède par ailleurs une petite excroissance au sud-est (du lieu-dit la Cabane, au Pla d’Adet qui est à l'arrivée des deux téléphériques montant de Saint-Lary et donnant accès au domaine skiable et aux remontées mécaniques) qui coupe Vignec en deux parties exclavées : ces deux parties de Vignec, au nord (le village) et au sud (du lieu-dit de Soum de Matte à l'ancien hameau d’Adet, qui aujourd'hui jouxte la station du Pla d’Adet et de la Cabane à Soulan), résultent également de la fusion des deux anciennes communes au .

Une route montant du village de Saint-Lary à la station du Pla d’Adet (altitude 1 680 Vielle-Aure, puis celui de Soulan et son lieu-dit la Cabane, donne également accès (en plus des téléphériques) à plusieurs télécabines et téléskis qui montent jusqu'à 2 350 parapente, les zones d'atterrissage se situant dans la vallée autour de Saint-Lary, en évitant toutefois la zone des câbles des téléphériques.

Ce domaine skiable accessible depuis le Pla d’Adet s'étend de la face nord du Pène Male (qui culmine à 2 582 Aragnouet) à la face sud du pic du Pichaley (qui culmine à 2 626 Aulon) ; il surplombe l’est du lac de l’Oule (presque entièrement inclus dans l’exclave de Soulan, selon le niveau de l’eau retenue par son barrage).

Plus à l'ouest encore, au-delà du lac de l’Oule, le reste de l'exclave de Soulan est entièrement inclus dans la réserve naturelle du Néouvielle (qui s'étend sur plusieurs autres communes) jusqu'à la face est du pic de Néouvielle (qui culmine à 3 091 pic Ramougn voisin (qui culmine à 3 015 Vielle-Aure) jusqu'aux faces sud du pic de Madamète (2 657 pic d'Estibère (2 663 pic de Gourget (2 619 lac d'Aubert dont seule la rive sud-ouest est à Soulan) ; elle s'étend vers le sud sur la commune d’Aragnouet jusqu'aux rives nord du lac de Cap-de-Long et du lac d'Orédon (dont seule une petite partie nord-est à Soulan).

Ce dernier lac est accessible par le sud depuis Aragnouet via la route jusqu’au Chalet-hôtel du lac d'Orédon-Néouvielle (construit près du lac à la frontière d'Aragnouet et de Soulan, et à la frontière sud de la réserve naturelle (la D 929 se prolonge ensuite au sud-ouest vers le barrage du lac de Cap-de-Long).

Depuis le lac d'Orédon, à Soulan, part alors vers le nord la route de montagne D 177 menant, par des lacets serrés sur la face sud du pic d'Anglade (2 511 Laquettes et au lac d'Aumar (eux aussi sur la commune de Vielle-Aure) et au barrage du lac d'Aubert (essentiellement à Vielle-Aure, seule une petite partie sud-ouest étant à Soulan) : tous ces derniers lacs (et la route qui y mène) sont entièrement inclus dans la réserve naturelle.

Hydrographie

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
  • Amplitude thermique annuelle : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 125 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969 et qui se trouve à 6 vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 7,8 . Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 50 , la température moyenne annuelle évolue de 12,2 , à 12,6 , puis à 12,9 .

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du parc national des Pyrénées. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées,,. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10  ;

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • « rioumajou et Moudang », d'une superficie de 9 522 isards. La végétation est caractéristique de la haute-montagne calcaire et siliceuse ;
  • le « Néouvielle », d'une superficie de 6 176 pins à crochets à trés haute altitude, des pineraies sylvestres et introgression des deux pins ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • le « bassin versant du Haut-Louron » (6 872 Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées ;
  • le « bois de la Cabane » (201  ;
  • la « Haute vallée d´Aure en rive droite, de Barroude au col d'Azet » (16 972  ;
  • « la Neste, amont » (100  ;
  • le « massif en rive gauche du Bastan » (8 315  ;
  • la « montagne d'Eget » (1 734  ;
  • la « réserve du Néouvielle et vallons de Port-Bielh et du Bastan » (6 427  ;
  • la « vallée d'Aulon et soulane de Vielle-Aure » (4 377  ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • la « Haute vallée d'Aure » (43 605  ;
  • la « vallée du Louron » (16 472  ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 .


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Toponymie

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Saint-Lary et Soulan.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques des villages :

Saint-Lary

Dénominations historiques :

  • Enard de Sant Ylari, Ernald de Sancti Hylarii1 ( siècle, cartulaire de Bigorre) ;
  • De Sancto Ylario, latin (1387, pouillé du Comminges) ;
  • Senlari (1743, registres paroissiaux) ;
  • Saint-Lari (1767, cartulaire Comminges).

Étymologie : du gascon Sent Ilari, avec aphérèse (= Saint Hilaire).

Nom occitan : Sent Lari.

Soulan

Dénomination historique :

  • De Solano, latin (1387, pouillé du Comminges).

Étymologie : mot gascon solan (= lieu ensoleillé).

Nom occitan : Sola.

  1. et , intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN , BNF 37213307)..

Histoire

Les thermes en 2018.

Saint-Lary-Soulan résulte de la fusion des communes de Saint-Lary et de Soulan en 1963, entrée en vigueur le , fusion réalisée pour permettre l'extension de la station de ski au Pla d’Adet pour la construction des téléphériques depuis Saint-Lary, les terrains skiables de la commune étant situés dans l'exclave de Soulan.

Une petite partie des communes voisines de Cadeilhan-Trachère et de Vignec est démembrée pour former la station du Pla d’Adet, la commune de Vignec étant alors coupée en deux par l'extension de Soulan, mais conservant dans sa nouvelle exclave du sud la partie orientale du domaine skiable (et de ses remontées mécaniques) les plus proches de la nouvelle station, l'autre partie occidentale du domaine skiable étant essentiellement sur Soulan mais accessible uniquement via ces remontées de Vignec.

La partie nord-ouest du domaine skiable (sur la face sud du pic du Pichaley) est réalisée plus tard sur la commune de Vielle-Aure, mais n'est accessible depuis la station du Pla d’Adet que par les remontées installées sur la nouvelle exclave de Vignec, puis celles de Soulan jusqu'au lieu-dit de la Combe Saboure (séparant Soulan de Vielle-Aure) qui surplombe l'est du lac de l’Oule (formé un demi-siècle avant par la construction de son barrage hydroélectrique).

Héraldique

Blasonnement :
D'azur aux cinq burèles d'or.
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
  1. «  », sur passion-bigorrehp.org.

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Saint-Lary-Soulan dans la littérature

Découvrez les informations sur Saint-Lary-Soulan dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4391 autres localités pour l'Occitanie

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39643.html

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