Saint-Hippolyte-du-Fort
Localisation
Saint-Hippolyte-du-Fort : descriptif
- Saint-Hippolyte-du-Fort
Saint-Hippolyte-du-Fort, en occitan Sant Ipolit del Fòrt, est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, l'Alzon, l'Argentesse, le ruisseau de Valestalière et par deux autres cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Hippolyte-du-Fort est une commune rurale qui compte 3 747 habitants en 2021
Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Hippolyte-du-Fort
Ses habitants sont appelés les Cigalois ou Cigaloises. Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'Immeuble Dugas, inscrit en 1941, le dolmen de Rascassols, inscrit en 1990, le domaine des Graves, inscrit en 2007, et le monument aux morts de l'école militaire préparatoire, inscrite en 2018.
Géographie
Saint-Hippolyte-du-Fort (30170) est une ville du Gard bien abritée située au pied du versant sud des Cévennes. Elle se trouve à 50 Nîmes comme de Montpellier, 12 Ganges. La commune se situe sur la faille cévenole qui délimite les Cévennes de la zone des garrigues. Au-delà de l'abrupt pic de Midi, elle est dominée par la masse imposante de la montagne calcaire de la Fage, alors que sur la rive gauche du Vidourle commencent les Cévennes constituée de schistes et de granites, offrant un contraste végétal (chênes, sapins et châtaigniers) en seulement quelques kilomètres en direction de Saint-Roman-de-Codières ou bien de Lasalle par le col du Rédarès.
Le fleuve Vidourle traverse la ville au débouché des Cévennes pour se perdre, un temps, dans le massif calcaire karstique très perméable de Conqueyrac avant de réapparaître à la fontaine de Sauve.
La commune est limitrophe du département de l'Hérault.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 amplitude thermique annuelle de 17 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colognac à 7 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse », d'une superficie de 12 308 Aigle de Bonelli, le Grand Duc d'Europe, le Circaète Jean-le-Blanc.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : la « montagne des Cagnasses » (558 , et la « plaine de Pompignan, Conqueyrac et Saint-Hippolyte-du-Fort » (5 432 et trois ZNIEFF de type 2, :
- le « massif du Bois de Monnier » (5 858 Gard et 5 dans l'Hérault ;
- la « montagne de la Fage et gorges du Rieutord » (5 561 Gard et 2 dans l'Hérault ;
- les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 Gard et 3 dans l'Hérault.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Il existe trois hypothèses quant à l'origine du gentilé de la commune (source : page de la mairie de Saint-Hippolyte-du-Fort).
La référence historique : Blanche de Castille de passage à St Hippolyte aurait voulu se reposer sous un arbre et n’aurait pu trouver le sommeil à cause du chant incessant des cigales. De ce jour, les habitants auraient été baptisés cigalois.
La légende : La légende raconte qu’un jour, il y a fort longtemps, eut lieu un pari entre les habitants des deux villes : ceux de Sauve prétendaient que leurs voisins n’étaient pas capables d’attraper une cigale. Le gros éclat de rire des habitants de St Hippolyte ! Tout le monde sait que chez nous lorsque l’été arrive, tous les arbres de nos mazets craquettent tant elles sont nombreuses. En entendant chanter une bonne portée, ils ont vite fait de la capturer et tout fiers l’offrent au Sauvains. Alors ces derniers retournent sur le dos l’insecte qui, très lentement, se met à chanter. Les Sauvains leur disent alors en jouant un peu avec les mots et en prenant un petit air moqueur : « vous ne nous avez pas donné une vraie cigale, car la cigale ne chante pas (en effet seul le mâle, le cigaou, a ce privilège). Vous avez donc perdu votre pari ! En revanche les habitants de St Hippolyte du Fort ont gagné un joli surnom : Cigaloises, Cigalois !
La sémantique : C’est le rapprochement que chacun peut faire entre sigala et cigalois, deux mots dont la même consonance amène à penser que ce nom n’aurait rien à voir avec cigale mais plutôt avec seigle, le segala étant une région pas très éloignée de la nôtre (entre le Tarn et l’Aveyron), ainsi appelée parce qu’on y cultivait autrefois du seigle. Or, à la même époque la plaine de Saint Hippolyte était aussi plantée en seigle et il est permis de penser que les habitants du pays de seigle, les ségalais, puissent avoir été appelés, par un glissement vers un nom plus chantant, des « Cigalois » (source Fernand Léonard).
Histoire
La bourgade fut très prospère du soie et des tanneries.
Elle abrite une école militaire d'enfants de troupe de 1886 à 1934 et une institution protestante pour sourds-muets créée en 1856 qui persiste de nos jours, sous le nom de CROP-Association Paul-Bouvier.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 (suppression des districts).
Par décision du troisième jour des Sans-Culottes de l'an II (), le conseil d'administration du district, "pour repousser le fanatisme par tous les moyens qui sont en lui, arrête qu'à dater du premier vendémiaire prochain (, 1er jour de l'an III) le district nommé district de St-Hipolite portera le nom de Mont Hipolite". Des cachets de cire sur lesquels est écrit 'MONTPOLITE' scellent le courrier officiel. Le nom de Saint-Hippolyte est repris dès 1795. Le nom de Saint-Hippolyte-du-Fort n'est employé couramment qu'à partir du milieu du XIXe siècle.
- « », sur midilibre.fr (consulté le ).
Héraldique
Blason | De gueules au château d'argent donjonné de deux tours du même, celle de dextre plus élevée que l'autre, ouvert et ajouré d'azur, posé sur une montagne aussi d'argent. |
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Détails | Armes parlantes.
(Fort/château) Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Saint-Hippolyte-du-Fort dans la littérature
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