Saint-Amans-Soult

Localisation

Carte du monde

Saint-Amans-Soult : descriptif

Informations de Wikipedia
Saint-Amans-Soult

Saint-Amans-Soult [sɛ̃t‿amɑ̃ sult] est une commune française située dans le département du Tarn, à 8 kilomètres de Mazamet, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Thoré, le Rieuvergnet, le ruisseau de la Truite, le ruisseau de la Ville, le ruisseau des Esclayracs et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Amans-Soult est une commune rurale qui compte 1 501 habitants en 2021

Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Amans-Soult et fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet

Ses habitants sont appelés les Saint-Amantais ou Saint-Amantaises. La commune était anciennement appelée Saint-Amans-la-Bastide : elle a été renommée en 1851 en hommage au maréchal Soult, né dans la commune en 1769.

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Amans-Soult est située dans la vallée du Thoré au sud du département du Tarn, à mi-chemin sur l’axe routier qui relie Toulouse à Béziers. Elle est limitrophe du département de l'Aude.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Castans, Albine, Bout-du-Pont-de-Larn, Mazamet et Saint-Amans-Valtoret.

Communes limitrophes de Saint-Amans-Soult
Bout-du-Pont-de-Larn Saint-Amans-Valtoret
Mazamet Saint-Amans-Soult Albine
Castans
(Aude)

Voies de communication et transports

La commune est accessible par la route départementale 612, qui la traverse au nord, et qui relie Albi à Montpellier.

Saint-Amans-Soult est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 753 relie Castres à Béziers (prolongée à Valras-Plage durant la période estivale) ; la ligne 762 relie Castres à Saint-Pons-de-Thomières.

Géologie

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Amans-Soult.

Au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, entre la Montagne Noire au sud et les Monts de Lacaune au nord, cette région est l’aboutissement sud du Massif central.

Le village est installé sur la rive gauche du Thoré. Cette rivière fut, de la fin du délainage).

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Thoré, le Rieuvergnet, le ruisseau de la Truite, le ruisseau de la Ville, le ruisseau des Esclayracs, Rec Dal Fau, Rieu Pégé, le ruisseau de la Cave, le ruisseau de la Trille, le ruisseau de Lestrèpe, le ruisseau de Peyre Pause, le ruisseau des Esclayracs, le ruisseau des Pradels, le ruisseau des Raynauds, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 ,.

Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Provence, Languedoc-Roussillon ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouairoux », sur la commune de Rouairoux à 7 vol d'oiseau, est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 653,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 . Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais,

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune : la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. «  » (consulté le ).
  3. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, «  »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. «  », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. «  », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  14. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. «  », sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
  16.  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
  17. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Histoire

Apparition d'une bastide au | ]

Église Notre-Dame-de-l'Assomption du XVIIIe siècle et montagne Noire.

Jadis il existait un seul Saint-Amans bâti au pied de la Montagne Noire, le long de la rive droite du Thoré.

1225 : une poignée d’habitants désireux de s'affranchir de la tutelle seigneuriale, fonda une bastide sur l’autre rive du Thoré.
Ainsi naquit Saint-Amans-la-Bastide, ville franche placée sous la suzeraineté directe de la Couronne de France. Très vite la nouvelle cité s’entoura de remparts et fut communément désignée sous le nom de Saint-Amans vila mendre (ville de moindre importance) par opposition au Saint-Amans primitif (sur la rive droite du Thoré) qu’on qualifia de vila mage (ville principale) (aujourd'hui nommée Saint-Amans-Valtoret).
Dès la création de Saint-Amans vila mendre le roi agit en maître et seigneur absolu sur cette ville, qui fut une des places fortes du Languedoc.

Guerres de religion au | ]

1572 : en pleine guerre de religion les deux Saint-Amans s’affrontent pendant quatre jours, la ville restera finalement aux mains des protestants qui détruisent l’église initiale (du XIIIe) en 1581 afin d’édifier un temple.
Toutefois elle sera rebâtie 100 ans plus tard sous son vocable actuel de Notre-Dame-de-l’Assomption. Le clocher de l’église du XIIIe siècle a été conservé, il est un bon exemple de l’architecture régionale de cette époque.

Après cette période de conflits, qui dure par intermittence pendant près de deux siècles, le commerce se développe et voit apparaître à Saint-Amans-Soult la production de verre par les gentilshommes verriers. Ces derniers s’installent sur les premiers contreforts de la montagne Noire qui leur offre les matériaux de base (le bois et la silice) indispensables à leur activité.
Ces artisans ont laissé sur le territoire de la commune un précieux témoignage de leurs activités. En effet, plusieurs fours verriers datant du XVIIe siècle sont encore visibles. Des travaux de restauration de ce précieux et rare patrimoine ont débuté en 2002 et se poursuivent grâce au concours des partenaires locaux.

Échec de la fusion Saint-Amans-la-Bastide et Saint-Amans-Valtoret

1806 : le baron Gary, préfet du département du Tarn proposa la réunion des deux villages (se trouvant de part et d’autre du Thoré) en une seule commune. Mais les deux municipalités s’y opposèrent farouchement.

Saint-Amans-la-Bastide est rebaptisé en l’honneur du maréchal Soult

1851 : le , la ville de La Bastide de Saint-Amans prit définitivement le nom de Saint-Amans-Soult en reconnaissance à ce grand soldat et homme d’État que fut le maréchal Jean de Dieu Soult, originaire de la commune.

1910 : création de la commune d’Albine détachée de Saint Amans Soult

Seconde Guerre mondiale, le maquis en ébullition

1939-1945, des résistants prennent le maquis et se rencontrent dans le château du Maréchal Soult afin d'organiser la lutte face à l'envahisseur nazi.

1978 : les deux communes se sont dotées d’un syndicat intercommunal.

Les fêtes de Saint-Largi

Depuis le début du  siècle, une fête est organisée à Saint-Amans-Soult (bœuf à la broche, chapiteau, concerts, manèges, feu d'artifice). Ces festivités se déroulent au mois d'août et connaissent un fort succès.

Intégration dans la communauté d'agglomérations

1993 : Saint-Amans-Soult entre dans le district de Castres-Mazamet puis participe à la création de la communauté d’agglomérations le .

Héraldique de Saint-Amans-Soult

Son blasonnement est : D'argent à trois fleurs de lys de sable.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Saint-Amans-Soult dans la littérature

Découvrez les informations sur Saint-Amans-Soult dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4391 autres localités pour l'Occitanie

Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour l'Occitanie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.

Version en cache

23/12/2024 13:01:12 Cette version de la page est en cache (à la date du 23/12/2024 13:01:12) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39602.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.