Poussan

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Poussan : descriptif

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Poussan

Poussan [pu.sɑ̃] (en occitan Poçan [pu.'san]), est une commune française située dans le sud-est du département de l'Hérault en région Occitanie

Elle fait partie de l'Unité urbaine de Sète et de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vène, le Rieu Tord, le ruisseau des Oulettes et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », les « herbiers de l'étang de Thau », l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde » et la « plaine de Fabrègues-Poussan »), un espace protégé (l'« étang de Thau ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Poussan est une commune urbaine et littorale qui compte 6 283 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle est dans l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier

Ses habitants sont appelés les Poussannais ou Poussannaises.

Géographie

Le village de Poussan occupe la partie la plus maritime du bassin de Thau situé au sud du territoire communal.

Le territoire communal qui s'étend sur environ 3 000 hectares se partage en deux grands ensembles.

À l'ouest, la moitié du territoire est occupée par les garrigues qui forment les montagnes de la Moure et à l'est par la plaine agricole, essentiellement dédiée au vignoble. Au Sud, la plaine permet la circulation des hommes et des idées, avec notamment l'installation de la via Domitia à l'époque romaine. Poussan est aussi traversé par l'autoroute A9. La sortie 33 direction Sète, qui possède une gendarmerie, est sur le territoire poussanais.

Carte du territoire communal.
Communes limitrophes de Poussan
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)
Aumelas (14.04 / 26,25 Vendémian (13.52 / 23,33 Plaissan (14.07 / 20,25 Villeveyrac (5.28 / 9,04 km) Saint-Paul-et-Valmalle
(15.30 / 25,56 km)
Cournonterral (8.64 / 9,99 Montbazin (3.58 / 4,33 Gigean (3.53 / 7,09 km)
Lézignan-la-Cèbe (18.74 / 28,31 Montagnac (15.10 / 22,14 km) Poussan Vic-la-Gardiole
(10.15 / 18,94 km)
Loupian (6.27 / 9,22 Mèze (9.18 / 11,04 Bouzigues (4.76 / 6,37 km) Étang de Thau (3.04 / 4,67 Sète (9.01 / 13,60 km) Frontignan (8.01 / 11,33 Balaruc-le-Vieux (3.35 / 4,74 Balaruc-les-Bains (4.97 / 6,84 km)

Paysages et relief

Vue générale depuis le sud-est.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 10 vol d'oiseau, est de 15,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Etang de Thau », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 69,5 ,.

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • le SIC de la montagne de la Moure et Causse d'Aumelas, 9 369 brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, sont présentes sur le site ;
  • les « herbiers de l'étang de Thau », d'une superficie de 8 320 zostères (Zostera marina et Zostera noltii) en très bon état de conservation ;

et deux au titre de la directive oiseaux :

  • la ZPS de la plaine de Fabrègues-Poussan, 3 288 . Le couvert du terrain est composé de 52 % de plantations d'arbres à dominante de vignes mais incluant aussi des vergers et dehesas, 25 % d'autres terres arables et six autres types d'occupation de terrain (forêts, pelouses, pie-grièche à poitrine rose (Lanius minor) qui a fortement régressé en France ; le rollier d'Europe (Coracias garrulus) dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon ; et l'outarde canepetière (Tetrax tetrax) qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréalières du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence. Le couvert est favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale ;
  • l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde », d'une superficie de 7 770 Flamant rose, c'est également une zone d'hivernage pour le Grèbe à cou noir.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Cinq ZNIEFF sont recensées sur la commune :

  • La ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau, 9 072 ,. ;
  • La ZNIEFF de la plaine de Fabrègues à Poussan, 3 330 Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Gigean, Montbazin, Pignan, Poussan et Saussan ;
  • La ZNIEFF du causse d'Aumelas et Montagne de La Moure, 16 237 , ;
  • La ZNIEFF du marais de la crique de l'Angle, 44 Balaruc-le-Vieux et Poussan ;
  • La ZNIEFF de la plaine viticole entre Poussan et Montbazin, 259 Montbazin et Poussan.
  1. Marion Audoly, «  », sur culture.gouv.fr, .
  2. «  ».
  3. Distances vers : Saint-Paul-et-Valmalle, Cournonterral, Montbazin, Gigean, Vic-la-Gardiole, Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, , Sète, Bouzigues, Mèze, Loupian, Montagnac, Lézignan-la-Cèbe, Villeveyrac, Plaissan, Vendémian et Aumelas, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. Natura 2000 - FR9101393 - Montagne de la Moure et Causse d'Aumelas.
  17. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. Les 10 communes de la ZPS de la plaine de Fabrègues-Poussan sont : Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Gigean, Montbazin, Pignan, Poussan et Saussan.
  19. .
  20. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. Les 10 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau sont : Agde, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Frontignan, Loupian, Marseillan, Mèze, Poussan et Sète.
  23. sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  24. sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  25. Les 16 communes de la ZNIEFF du causse d'Aumelas et Montagne de La Moure sont : Aumelas, Cournonsec, Cournonterral, Gignac, Loupian, Montarnaud, Montbazin, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Plaissan, Poussan, Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Saint-Pargoire, Saint-Paul-et-Valmalle, Vendémian et Villeveyrac.
  26. sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  27. sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  28. sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..


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Toponymie

La commune a été connue sous les variantes : villam Porcianus, mansum, ecclesiam S. Petri (960), villa Portiano (990), castello quem vocant Porciano (vers 1036), castrum de Porciano (1182), de Porsano (1266), castro de Portiano (1334), Poussan (1622), etc.

Le nom dérive d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Porcius + suffixe -anum.

Ce nom a été donné au village car il était anciennement un village d'élevage de cochons. Le cochon est ainsi devenu l'emblème de Poussan.

  1. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 ISBN , lire en ligne), p. 303
  2. «  », sur Ville de Poussan (consulté le ).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

On trouve en effet sur le territoire communal des traces d'occupation humaine dès la période du néolithique. Il semblerait même qu'il existât un oppidum à Poussan, sur la colline de Puech Gayes aux confins de Poussan, sur la route de Montbazin.

Par la suite, sous la période gallo-romaine, l'occupation se poursuit et s'organise en unités d'exploitations. À ce jour, les différents sondages démontrent qu'il existait une activité très importante durant cette période puisque de nombreuses villas sont attestées. De nombreuses tombes ont été fouillées dont le mobilier funéraire recelait des objets remarquables, à l'image du très bel Actéon en bronze, ou encore des patères et urnes cinéraires, conservées dans les collections du Musée languedocien, témoignent de l'importance de la civilisation gallo-romaine sur le territoire.

Moyen Âge

Ce n'est qu'à partir de l'an 960 qu'apparaît pour la première fois la mention de Poussan dans les documents d'archives, à l'occasion d'une donation par la comtesse Berthe de la villa de Poussan, du domaine agricole et de l'église Saint-Pierre à l'abbaye de Montmajour.

Au  siècle, les bénédictins de La Chaise-Dieu en Auvergne reçoivent en donation de l'évêque de Maguelone l'église Saint-Vincent de Jonquières (église aujourd’hui ruinée située à proximité du péage autoroutier). Cette donation sera confirmée en 1112. Ils recevront en plus l'église Saint-Sulpice et l'église Saint-Pierre. On doit à ces religieux bénédictins la construction sur la place de l'église de ce qu'on appelait autrefois le Petit château, en fait leur maison prieurale, qui est devenue à partir de 1765 le presbytère. Ce bel édifice est décrit par la DRAC comme le plus bel exemple de l'architecture domestique languedocienne du XIVe siècle.

Se sont succédé à la tête des seigneuries de puissantes familles languedociennes telles que les Castres, les Montlaur, les célèbres Lévis de Mirepoix, de Ricard, de Crussol ou encore Barrière et Tournezy. Celles-ci ont légué des demeures d'exception qui témoignent de la richesse patrimoniale et architecturale de Poussan. Du  siècle jusqu'au premier tiers du  siècle, il n'existait qu'une seule seigneurie dont le siège se trouvait au château de Montlaur, au fort de Montlaur comme on peut retrouver dans les documents anciens.

Le jugement de M. de Bezons atteste la présence en 1300 de trois co-seigneurs de Poussan, issus des familles de Ricard, de Crussol et de Lévis. Pierre de Ricard consentit deux dénombrements ou hommages en faveur du roi Sanche de Majorque, le et . Les armoiries de la famille de Ricard sont : « de pourpre à une rose d'or, au chef d'azur à une croix d'or et à un croissant d'argent ».

Après le  siècle et le partage de la seigneurie entre les deux gendres de messire de La Roche, la vie de la cité va connaître une expansion prodigieuse jusqu'à parvenir à être une des sept villettes de Languedoc qui avaient le droit d'envoyer à tour de rôle un représentant aux États de Languedoc.

Temps modernes

Durant les , et  siècles, la communauté villageoise connut une évolution importante puisque par le négoce et la prise en fermage des terres seigneuriales très rentables, de nombreuses familles, à l'image des Nicolau (qui deviendront Nicolau de Montribloud), Ollivier (Ollivier de Sénozan et de Rosny), Fornier, Sauvaire, Reynaud, Brun, Gervais vont se constituer d'importants patrimoines fonciers et financiers et leur permettront du moins pour les deux premiers de faire partie du gotha lyonnais puis parisien jusqu'à accéder à la charge de premier président au parlement de Paris. Les Gervais deviendront au milieu du Salins du Midi. En parallèle de cet enrichissement, le village se reconstruisait à l'intérieur des remparts et de belles maisons furent bâties sous l'Ancien Régime, dont subsistent aujourd'hui encore de beaux vestiges.

Révolution française

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution et de l’égalité » en . Elle est affiliée à celle de Bouzigues.

En 1793, Poussan fut chef-lieu d'un canton qui rassemblait les communes voisines de Montbazin, Gigean et Bouzigues.

Époque contemporaine

Le marché : carte postale de 1912.

Comme tous les villages de la plaine languedocienne, Poussan a connu une phase de prospérité au Bédarieux ou de Sète, s'alignent de surprenants édifices qui témoignent de la richesse de cette commune jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui, Poussan est en train de redécouvrir son passé prestigieux et ses maisons bourgeoises malmenées par le temps. Mais il n'est pas trop tard, avec ses chefs-d'œuvre que sont les châteaux de Montlaur, de Malbois, de la Garenne et l'ancienne maison prieurale, ses remparts en appareil en bossage du XIVe siècle qui courent sur près de deux cents mètres et son cadre naturel constitué par la garrigue.

Héraldique

Les armoiries de Poussan se blasonnent ainsi :

De sable au porc d'argent, sur une terrasse de sinople et surmontée de deux clés d'or passées en sautoir et liées de gueules.

  1. Armorial de la noblesse du Languedoc Généralité de Montpellier - T1 - Louis de la Roque
  2. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
  3. Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 398
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  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).

Héraldique

Les armoiries de Poussan se blasonnent ainsi :

De sable au porc d'argent, sur une terrasse de sinople et surmontée de deux clés d'or passées en sautoir et liées de gueules.

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Poussan dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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