Port-la-Nouvelle

Localisation

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Port-la-Nouvelle : descriptif

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Port-la-Nouvelle

Port-la-Nouvelle (occitan La Novèla ) est une commune française située dans l'est du département de l'Aude, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Narbonnais, un pays comprenant Narbonne et sa périphérie, le massif de la Clape et la bande lagunaire des étangs

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le Canal de la Robine, le Rieu et par un autre cours d'eau

Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « étangs du Narbonnais », le « complexe lagunaire de Lapalme », le « complexe lagunaire de Bages-Sigean » et l'« étang de Lapalme »), six espaces protégés (la réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie, le « domaine de Frescati », l'« étang de la Palme », les « rives de l'Aute », « Sainte-Lucie » et les « étangs littoraux de la Narbonnaise ») et douze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Port-la-Nouvelle est une commune urbaine et littorale qui compte 5 905 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Elle appartient à l'unité urbaine de Port-la-Nouvelle et fait partie de l'aire d'attraction de Port-la-Nouvelle

Ses habitants sont appelés les Nouvellois ou Nouvelloises.

Géographie

Localisation

Vue aérienne de Port-la-Nouvelle (2016).

Port-la-Nouvelle appartient au canton de Sigean et à l'arrondissement de Narbonne. Elle est située à 5,7 km de Sigean et à 30 km au sud de Narbonne.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Gruissan, La Palme, Leucate, Narbonne, Sigean et Roquefort-des-Corbières.

Communes limitrophes de Port-la-Nouvelle
Narbonne,
Peyriac-de-Mer
(par un quadripoint)
Gruissan Narbonne-Plage
Sigean Port-la-Nouvelle
Roquefort-des-Corbières La Palme

Hydrographie

Le canal de la Robine (quelques mètres avant l'entrée de l'île de Sainte-Lucie).

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Berre, le canal de la Robine, le Rieu et le ruisseau de Combe Redonde, qui constituent un réseau hydrographique de 16 ,. La zone est assez marécageuse et entourée d'étangs au nord (Bages, Ayrolles par exemple). Le passage à l'île Sainte-Lucie, aux abords du canal de la Robine, se fait via un système d'écluses.

La Berre, d'une longueur totale de 52,7 Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion sur le territoire communal, après avoir traversé 10 communes.

Le canal de la Robine, une branche latérale du canal du Midi d'une longueur totale de 32,5 Moussan et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Berre sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes.

Le Rieu, d'une longueur totale de 14,2 Roquefort-des-Corbières et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Étang de Bages-Sigean à Sigean, après avoir traversé 3 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,2 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Portel-des-Corbières à 11 vol d'oiseau, est de 15,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication

L'avenue de la Mer qui débouche sur l'office du tourisme, le Casino et la plage.

Port-la-Nouvelle est traversée par les routes départementales D 6139 (vers Sigean) et D 709 (vers La Palme et Perpignan).

Le village est accessible par l'autoroute A9 à condition d'emprunter la sortie n°39 (Sigean).

Une gare dessert la ville. Elle fait partie de la ligne Narbonne - Port-Bou et est desservie par les TER et certains trains de nuit.

Des navettes reliant la ville, la gare et la plage sont mises en place du au .

La commune est desservie par les lignes 14 et 16 des Autobus de Narbonne.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 . Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion).

Six autres espaces protégés sont présents sur la commune :

  • la réserve naturelle régionale de Sainte Lucie, classée en 2009 et d'une superficie de 821,2 , ;
  • le « domaine de Frescati », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 85,8 , ;
  • l'« étang de la Palme », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 45,6 , ;
  • les « rives de l'Aute », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 292 , ;
  • « Sainte-Lucie », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 841,3 , ;
  • les « étangs littoraux de la Narbonnaise », une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 12 376,7 .
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • le « complexe lagunaire de Bages-Sigean », d'une superficie de 9 488 Limonium et très étendues ;
  • le « complexe lagunaire de Lapalme », d'une superficie de 1 856 Directive-cadre sur l'eau. On trouve des formations très riches en Limonium (steppes salées-habitat prioritaire) et des herbiers de Zostères (Zostera noltii) en mélanges avec des Ruppia (Ruppia cirrhosa) ;

et deux au titre de la directive oiseaux :

  • l'« étang de Lapalme », d'une superficie de 3 904  ;
  • les « étangs du Narbonnais », d'une superficie de 12 314 Limonium et très étendues. On trouve également des montilles fixées ou des bourrelets coquilliers de bords d'étang à Limoniastres.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • l'« étang de Bages-Sigean » (3 773  ;
  • l'« étang de l'Ayrolle » (1 321  ;
  • l'« île de Sainte Lucie » (304  ;
  • le « lido de Gruissan-Plage » (598  ;
  • le « lido de Lapalme » (593  ;
  • les « salins de Lapalme » (432  ;
  • les « salins de Sainte Lucie » (358  ;
  • les « salins Tallavignes et Grimaud » (107  ;
  • les « zones humides des sources du Cap Romarin » (100  ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • le « complexe des étangs de Bages-Sigean » (12 890  ;
  • le « complexe lagunaire de Lapalme » (1 926  ;
  • les « garrigues du Cap Romarin » (1 935 .
  1. Carte IGN sous Géoportail
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Toponymie

Plusieurs propositions quant aux origines du nom de « La Nouvelle » ont été évoquées : elle pourrait aussi bien provenir de l'expression « novas bellas » (« nouez les voiles »), « nou vella » (nouvelle voile en catalan) utilisée par les marins que du latin « navilla » (canal maritime).

  1. www.petitfute.com Présentation de la ville/toponymie.

Histoire

Premières traces d'aménagements au | ]

Église paroissiale Notre-Dame-de-Bon-Voyage.

Une tour carrée de défense du grau de l'actuelle Port-la-Nouvelle est mentionnée en 1589. En 1681 une petite chapelle, "Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle", est édifiée sur le site et en 1704, le grau est équipé d'un môle.

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Au écurie. Au niveau de la "vieille nouvelle" une tour de défense est construite en 1742.

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Un habitat en dur se développe. Il se cantonne, dès 1822, à la rive droite du quai du port. En 1839, le village est peuplé de 500 habitants et un cimetière est aménagé.

C'est le qu'un édit de Louis-Philippe proclame "La Nouvelle" commune française. Le premier maire de la ville, Jean-Baptiste Rival (ancien capitaine de marine), s'établit dans ses fonctions le .

Afin d'intégrer la ville dans le trafic ferroviaire régional, la ligne de chemin de fer la reliant à Perpignan et Narbonne est construite entre 1855 et 1858 ainsi qu'une gare en 1857.

Dans les années qui suivent, la commune s'organise en mettant en place rues pavées et places et en construisant un bureau postal et l'actuelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage.

Fin du | ]

On connaît[Quoi ?] aujourd'hui la capacité de logements estivaux de Port-la-Nouvelle, ses animations et ses aménagements destinés aux touristes. Cette vocation de station balnéaire s'affirme dès 1847 avec la construction de bains. Puis sont mis en place des commerces saisonniers et un casino en 1898. Parallèlement, pour mettre en avant le statut de port de la petite ville de "La Nouvelle", le maire Paul Carrière décide de la renommer "Port-la-Nouvelle".

Port-la-Nouvelle pendant la Seconde Guerre mondiale

Le phare actuel de Port-la-Nouvelle.

Le maire de Port-la-Nouvelle au début de la Seconde Guerre mondiale est Charles Palauqui. Sa politique n'allant pas assez dans le sens de la Révolution nationale, il est remplacé par Joseph Mouret en 1941. À la suite d'un arrêté préfectoral du , Port-la-Nouvelle est classée parmi les communes sensibles du département. Le plan de défense passive y sera appliqué jusqu'à l'arrivée des troupes allemandes en 1942.

En mars 1941, plus aucun trafic n'est permis dans le port et le dragage de ce dernier connaît quelques problèmes.

Le phare (reconstruit ensuite en 1949-1950) est mis hors service par la Commission d'Armistice en 1942. Sa lentille est démontée en novembre et le , sa tourelle est dynamitée.

Le , 500 soldats investissent le village, l'Occupation est alors totale. L'état-major allemand réquisitionne les villas du front de mer ainsi que l'établissement Rapin.

Il y a alors cessation des activités portuaires et réquisition des lieux stratégiques comme la gare, les entreprises et les commerces. La paralysie est totale, ce qui aggrave la situation des habitants dont la quasi-totalité est forcée de s'exiler en 1944 dans l'arrière-pays ou vers les départements voisins.

On assiste alors à la construction de blockhaus, à la pose de réseaux de mines à l'entrée du chenal, sur la plage et au niveau des terrains entourant la commune. Au sud de l'agglomération est mis en place un canal antichar de 1,3 km de long et de 5 m de large. Le parapet de la promenade du front de mer est détruit (afin de ne pas gêner le tir des canons vers le large). Face à l'église est construit un blockhaus où sont stockées des munitions de tous calibres.

Au début de l'année 1944, les Allemands font évacuer la population. D'après une instruction des 7 et de la Feldkommandantur, 50 % des habitants doivent quitter Port-la-Nouvelle avant le et le reste avant le . Le , la Feldkommandantur apprend aux Nouvellois que le personnel des services administratifs indispensables sont autorisés à rester au village (gare, Poste, police du port, etc.). Finalement le , 388 personnes sont autorisées à rester sur place. L'accès à la commune est de nouveau autorisé à partir du , trois jours après le départ des troupes d'occupation.

Milieu et fin du | ]

Dès 1960 sont implantés à Port-la-Nouvelle des espaces de stockage pour les céréales (silos), le gaz et le vin, des dépôts de pétrole et d'acide phosphorique.

Le baby boom touche aussi[pas clair] la petite commune de l'Aude, soutenu par la forte immigration depuis l'Algérie : l'essor démographique y est impressionnant et la population double quasiment entre le début des années 1960 et la fin des années 1970. On construit des lots et habitations à loyer modéré pour accueillir ces nouvelles populations ainsi que deux écoles primaires : André-Pic et Alphonse-Daudet.

Depuis décembre 2023, la ville est marraine de l'aviso Commandant Bouan.

  1. Historique de la ville sur son site officiel

Héraldique

Son blasonnement est : Taillé : au 1er d'or à la croix cléchée de gueules, au 2e d'azur à la tour de gueules maçonnée de sable, brochant sur le tout un navire de sinople aux voiles d'argent sur un soleil de gueules.

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Port-la-Nouvelle dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39536.html

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