Montjoie-en-Couserans

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Montjoie-en-Couserans : descriptif

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Montjoie-en-Couserans

Montjoie-en-Couserans est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Volp, le Baup, le ruisseau de badech, le ruisseau de birosse et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « ruisseaux à écrevisses : l'Artix, le Moulicot et le Volp ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montjoie-en-Couserans est une commune rurale qui compte 1 002 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons

Ses habitants sont appelés les Montjoliens ou Montjoliennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, classée en 1901, et la Porte de ville, inscrite en 1965.

Géographie

Localisation

La commune de Montjoie-en-Couserans se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Elle se situe à 37 Foix, préfecture du département, à 2 , sous-préfecture, et à 2 Saint-Lizier, bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons.

Les communes les plus proches sont : Saint-Lizier (1,8 Saint-Girons (2,2 Lorp-Sentaraille (3,4 Eycheil (3,7 Montesquieu-Avantès (3,9 Gajan (4,4 Taurignan-Vieux (4,7 Encourtiech (5,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Montjoie-en-Couserans fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix.

Montjoie-en-Couserans est limitrophe de neuf autres communes. Les communes limitrophes sont Contrazy, Encourtiech, Gajan, Lescure, Montardit, Montesquieu-Avantès, Rivèrenert, Saint-Girons et Saint-Lizier.

Communes limitrophes de Montjoie-en-Couserans
Gajan Montardit Contrazy
Saint-Lizier Montjoie-en-Couserans Montesquieu-Avantès
Saint-Girons Encourtiech Lescure,
Rivèrenert

Géologie et relief

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège, et leurs notices associées,.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 29,63 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 29,92 . Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 284 mètres. L'altitude du territoire varie entre 393 .

La superficie de la commune est de 2 963 hectares ; son altitude varie de 393 à 677 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Montjoie-en-Couserans.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Volp, le Baup, le ruisseau de badech, le ruisseau de birosse, un bras du Baup, riou tort, le ruisseau de Honta, le ruisseau de la devèze, le ruisseau de la Prade, le ruisseau de perri, le ruisseau des Bains, le ruisseau des Baudis, le ruisseau de Tachoué, le ruisseau de Vignoise, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 ,.

Le Volp, d'une longueur totale de 40,3 Lescure et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cazères, après avoir traversé 13 communes.

Le Baup, d'une longueur totale de 20,1 Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Lizier, après avoir traversé 6 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 3 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel.

Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « ruisseaux à écrevisses : l'Artix, le Moulicot et le Volp », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 9,8 .

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • l'« aval du ruisseau du Baup et affluents » (106  ;
  • les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » (7 543  ;
  • le « cours du Volp » (204 Ariège et 4 dans la Haute-Garonne ;
  • le « massif de l'Arize, versant nord » (12 354  ;

et deux ZNIEFF de type 2, :

  • les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » (15 037  ;
  • le « massif de l'Arize » (42 110 .


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Toponymie

« Montjoie » serait un dérivé du germanique mundgawi (« protection du territoire ») qui aurait été mal traduit par le latin mons gaudii (« mont de la joie »). L'oïl montjoie est attesté au sens de « monticule servant d’observatoire, tas de pierre ou édicule pour indiquer le chemin ou pour garder un souvenir glorieux » et sa traduction en occitan prend le sens de « bloc de pierre servant de borne ou de limite ou consacrant un souvenir ».

Montjoie-en-Couserans pourrait être issue de Mons Jovis, « Mont de Jupiter ». Les Gaulois vénéraient leurs ancêtres et si celui-ci était roi ou héros, il devenait un demi-dieu et ses descendants lui rendaient un culte. Pour que ses pouvoirs agissent mieux, il était utile de posséder sa tombe qui était vénérée, et où les Celtes passaient la nuit pour recueillir ses oracles. Ils associèrent l’adoration d’un dieu à la vénération d’un très ancien tumulus, et c’est ce qui dut avoir lieu au Lendit. Cet ancêtre divinisé n'est pas connu mais on peut noter qu'il est possible que ce dieu ait été assimilé à Jupiter car le lieu fut appelé Mons Jovis, « mont de Jupiter ».

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Histoire

La bastide de Montjoie fut fondée en 1268 par Alphonse de Poitiers, prince de sang royal, frère de saint Louis et grand bâtisseur, en contrat de paréage avec l'Évêque de Couserans.

Henri-Louis Duclos (1815-1900) dans son livre de référence « Histoire des Ariégeois » relate un événement ayant eu lieu durant les guerres de religion, peu avant 1618. « A l’approche des Protestants qui venaient d’envahir la ville de Saint-Lizier, la population du village de Montjoie, le curé en tête, vint se réfugier dans le château de Seignan. Le malheureux desservant avait oublié les hosties consacrées dans le tabernacle de son église, et en fit part au châtelain du lieu, M. de Castéras Seignan ; Celui-ci n'écoutant que sa foi et ses principes religieux, demanda l'absolution et se précipita vers l'église. A peine avait-il pris les hosties que les Huguenots entrèrent dans le temple et poignardèrent le noble seigneur sur les marches de l'autel… C'est de là que viennent les droits de la maison de Castéras Seignan d'être enterrés dans la partie gauche du sanctuaire ».

Le même auteur affirme que les archives du village de Montjoie furent brûlées en 1793.

Des années 1860 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la station thermale d'Audinac était réputée pour ses eaux sulfatées, calciques et légèrement magnésiennes. Réquisisionné en octobre 1941, l'hôtel thermal hébergera le centre d'éducation Bayard pour y regrouper des jeunes élèves des écoles militaires préparatoires jusqu'en juin 1944.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
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