Mirande
Localisation
Mirande : descriptif
- Mirande
Mirande est une commune française, sous-préfecture, située dans le sud du département du Gers en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, le Lizet, le ruisseau du Rieutort et par divers autres petits cours d'eau. Mirande est une commune rurale qui compte 3 454 habitants en 2021
Elle est dans l'agglomération de Mirande et fait partie de l'aire d'attraction de Mirande
Ses habitants sont appelés les Mirandais ou Mirandaises. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame, classée en 1921, et la tour de Rohan, inscrite en 1948.
Géographie
Localisation
Mirande est une commune de Gascogne située dans l'Astarac en Pays d'Auch. Elle est le centre d'une unité urbaine et de l'aire urbaine de Mirande.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Berdoues, Estipouy, Idrac-Respaillès, Miramont-d'Astarac, Monclar-sur-Losse, Montesquiou, Mouchès, Saint-Martin et Saint-Médard.
Mirande est limitrophe de neuf autres communes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 342 hectares ; son altitude varie de 139 à 268 mètres.
Mirande se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Baïse, le Lizet, le ruisseau du Rieutort, un bras de la Baïse, le ruisseau de la Gravette, le ruisseau d'en Primefeuille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 30 ,.
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes.
Le Lizet, d'une longueur totale de 13,6 Saint-Martin et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse à Saint-Arailles, après avoir traversé 6 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 2 | 4,3 | 6,6 | 10,3 | 13,7 | 15,6 | 15,5 | 12,1 | 9,2 | 4,9 | 2,4 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 6 | 6,9 | 9,9 | 12,2 | 15,9 | 19,5 | 21,7 | 21,8 | 18,4 | 14,5 | 9,3 | 6,6 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,2 | 11,8 | 15,4 | 17,8 | 21,6 | 25,4 | 27,8 | 28,1 | 24,8 | 19,9 | 13,8 | 10,9 | 19 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 16.01.1985 |
−10,8 09.02.12 |
−10,1 06.03.1971 |
−3,7 04.04.1996 |
−0,4 06.05.19 |
3,4 01.06.06 |
7 03.07.1979 |
5 20.08.1972 |
0 21.09.1977 |
−3 16.10.09 |
−9,8 23.11.1988 |
−11 25.12.01 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,8 01.01.22 |
25,7 27.02.19 |
28,2 21.03.1990 |
30,6 30.04.05 |
33,6 30.05.01 |
41,2 22.06.03 |
40,5 23.07.19 |
42,9 24.08.23 |
37 13.09.1987 |
34,3 01.10.23 |
26,2 01.11.20 |
23,2 16.12.1989 |
42,9 2023 |
Précipitations (mm) | 77,6 | 61,4 | 65 | 79,9 | 83,7 | 64,1 | 59,4 | 54,4 | 55,6 | 59,9 | 83,1 | 74,4 | 818,5 |
Voies de communication et transports
La ligne 931 du réseau liO relie la commune à Auch et à Tarbes.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- « » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie
En langage architectural, une mirande (de l'occitan miranda) désigne une tour de guet. Le verbe latin miror, mirari, miratus sum signifie voir avec étonnement, admirer et, par extension, observer.
Le nom de Mirannes, commune homonyme du Gers, partage cette étymologie.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 458b.
Histoire
Mirande est une bastide du siècle, édifiée sur la rive gauche de la Baïse.
Aux alentours, de nombreux vestiges préhistoriques et des tumulus témoignent d'une occupation ancienne de la contrée.
D'éminents archéologues émettent l'hypothèse d'une implantation gallo-romaine sur le territoire où s'élève Mirande. Elle est accréditée par la pile et les enclos funéraires du quartier d'Artigues, mais aussi par plusieurs trouvailles fortuites dont la dernière en date est celle d'une tête en marbre de grandeur naturelle mise à découvert lors de travaux exécutés dans une rue de Mirande.
Fondation
Mirande fut fondée en 1281, près du village de Saint-Jean-de-Lézian, par Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse, en accord de paréage avec l'abbé de Berdoues et le comte d'Astarac, Bernard IV, qui lui octroyèrent des coutumes souvent confirmées et étendues par la suite. Le roi de France, associé à leur paréage, promit son soutien à la ville naissante.
La cité présente un tracé régulier de bastide, avec sa place centrale et ses rues tirées au cordeau. Elle était protégée par une solide enceinte fortifiée percée de quatre portes qui subsistèrent en partie jusqu'au siècle. Un magnifique château comtal se dressait hors des murailles.
Croissance
Grâce à sa situation idéale sur la Baïse, Mirande connut une expansion rapide et ne tarda pas à se trouver à l'étroit dans ses fortifications. Dès 1297, elle devint la capitale du comté d'Astarac. Sa juridiction s'étendit bientôt à dix-huit villages qu'on appela le Perche de Mirande. Les Mirandais, jaloux de leurs droits et de leur liberté, se mirent vite en quête de nouvelles concessions. Pour cela, ils entrèrent successivement en conflit avec le comte de Pardiac, les châtelains de Laas et de Monclar et même leurs propres seigneurs.
En 1283, Bernard IV et son épouse avaient fondé à l'extérieur de la ville le couvent des Cordeliers, qui fut agrandi vers 1320 sur ordre du pape Jean XXII. Détruit par les protestants, puis reconstruit, il fut fermé en 1790 et abandonné aux injures du temps. De même, en 1320, une révolte des habitants est durement réprimée par le frère du roi : Charles le Bel.
En 1338, un Mirandais, P. Arnaud, combattit les Anglais sous les ordres de Raymond-Arnaud de Béarn, capitaine de Marsan. La même année, Philippe VI secourut Mirande, attaquée de tous côtés par les ennemis de la France.
Avec la maison d'Astarac, les milices de la place prirent parti pour le comte de Foix et le seigneur d'Antin, contre le comte d'Armagnac et le baron de Montesquiou. Leurs équipées dévastatrices furent suivies de terribles représailles et il fallut l'intervention du Parlement de Toulouse pour y mettre fin, sous Charles VI.
En 1442, Jean III, comte d'Astarac, conduisit plusieurs valeureux Mirandais à l'expédition de Charles VII contre les Anglais et - en 1453 - à celle qui leur enleva définitivement la Guyenne. À la bataille de Castillon il commandait soixante-six hommes d'armes. En 1526, la comtesse Marthe d'Astarac assiégea Mirande pour venger une insulte que ses enfants y avaient reçue. Après quelques assauts improductifs, elle changea le siège en blocus et du couvent des Cordeliers où elle s'était retranchée, se livra à toutes sortes de violences sur ses adversaires. La population, courageuse mais trop faible pour résister longtemps, fit appel au Parlement de Toulouse qui la délivra de l'implacable comtesse et confisqua le comté au profit de la Couronne. Les débats se poursuivirent devant le Parlement de Bordeaux, le grand Conseil du roi et le Parlement de Paris. Ils ne se terminèrent qu'en 1562, par une transaction qui renforça les anciens privilèges des Mirandais. Huit ans plus tard, le petit-fils de Marthe, Henri de Foix-Candale, entra en possession de tout l'Astarac par lettres royales données à Gallon.
Temps modernes
En 1577, un lieutenant du roi de Navarre, au début de sa lutte contre la Ligue, prit Mirande. Avec l'aide de quelques seigneurs dont le chevalier d'Antras, chef du parti catholique, les habitants se défirent de la garnison béarnaise au terme d'un sanglant combat. Les vainqueurs surent respecter le futur Henri IV qui, parvenu au trône de France, leur accorda de nouvelles faveurs. Ils se montrèrent dignes de la bienveillance royale et se virent confier la garde de leur cité en 1615, à la suite de lettres très flatteuses de la cour, dont deux écrites par Louis XIII.
En 1630 s'établit à Mirande un couvent de Clarisses. Rebâti au siècle suivant, il subit à la Révolution le sort de celui des Cordeliers, sans être toutefois complètement délaissé puisqu'il devint collège. Mirande avait également un hôpital de Saint-Jacques, près de la Baïse, ouvert aux pèlerins en route pour Compostelle, et une confrérie de Pénitents blancs fondée par la commune elle-même en 1630.
Au siècle, la prospérité de la ville s'accroit. Mirande possède à cette époque une faïencerie, une tannerie et plusieurs ateliers de tissage. Toutefois, aucune de ces entreprises n'est importante et la ville souffre de n'avoir ni sénéchaussée, ni évêché. Elle est surtout connue pour ses foires agricoles.
Révolution française et | ]
Jusqu'à la Révolution, la paroisse de Mazerettes (qui fut, avec les paroisses voisines d'Artigue et de Valantès, absorbée en 1841 par la commune de Mirande) était une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le Comté d'Armagnac.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains de Mirande et de ses environs s'insurgent pour défendre la République. Ils réussissent à tenir la ville quelques jours
| ]
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles. Ces anciens harkis travaillèrent dans la forêt domaniale de Berdoues. Le camp a existé jusqu'en 1975.
- Éric Anceau, « Le coup d’État du 2 décembre 1851 ou la chronique de deux morts annoncées et l’avènement d’un grand principe », Parlement[s], Revue d'histoire politique 2009/2 (n° 12). (ISSN 1768-6520), p. 35
- du 25 novembre 2013.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur aux trois miroirs d'argent cerclés d'or.
|
- Banque du blason.
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Mirande dans la littérature
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