Mauguio

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Mauguio : descriptif

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Mauguio

Mauguio ([mɔ.ɡjo]) (en occitan Mauguòu [maw.'ɣiɔw]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, le Salaison, le canal de Lansargues, la Cadoule, le Bérange, le ruisseau d'Aigues-Vives, le ruisseau de la Balaurie, le ruisseau de la Jasse et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (l'« étang de Mauguio » et les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol »), quatre espaces protégés (le « marais de la Castillone », l'« étang de l'Or », « Lido de l'Or » et la Petite Camargue) et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Mauguio est une commune urbaine et littorale qui compte 16 596 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle est dans l'unité urbaine de Mauguio et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier

Ses habitants sont appelés les Melgoriens ou Melgoriennes

Avant Mauguio s’appelait Melgueil, d’où le nom Melgoriens et Melgoriennes

Mauguio est membre de la communauté d'agglomération du pays de l'Or dont elle abrite le siège depuis le 1er janvier 2005

Elle est rattachée au canton de Mauguio dont elle assure le bureau centralisateur, autrefois, le « chef-lieu de canton depuis la création de la municipalité. Afin de bien mettre en avant son attachement avec sa station balnéaire, Carnon, située en bordure du Golfe du Lion, le site officiel de la mairie de Mauguio présente la commune sous l'appellation de « Mauguio-Carnon ». La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier

Ses habitants sont les Melgoriens / Melgoriennes

Les gentilés de Carnon ne sont plus référencés sur Google où d'autres plateformes

Jusqu'en 2021, les gentilés de Carnon étaient les Carnonnais et Carnonnaises.

Géographie

Carte.

Les communes limitrophes sont Saint-Aunès, Aigues-Mortes, Baillargues, Candillargues, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Montpellier, Mudaison, Palavas-les-Flots, Pérols et La Grande-Motte.

Mauguio : plan du canal de la Radelle.

La majeure partie de son territoire se trouve dans la plaine viticole et maraîchère de Mauguio en périphérie de Montpellier. La commune comprend également la quasi-totalité de l'étang de l'Or et une partie du cordon dunaire entre Palavas-les-Flots, la station balnéaire de Carnon et La Grande-Motte (cette dernière était une partie intégrante du territoire melgorien jusqu'en 1974).

La ville de Mauguio est un bourg planté au milieu de la plaine agricole, dont les boulevards circulaires rappellent la présence de remparts.

Les autres localités présentes sur le territoire communal de Mauguio sont :

  • Carnon ;
  • les Garrigues ;
  • Vauguières le Haut / le Bas ;
  • Bosc-Viel - les Fournieux ;
  • Fréjorgues, site de l'aéroport Montpellier-Méditerranée ;
  • les Cabanes de Mauguio, au sud de la ville, au bord de l'étang de l'Or.

Depuis 2018, Mauguio et Carnon sont unis sous le même code postal (34130).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Mauguio
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)
Vendargues (5.66 / 6,92 Saint-Aunès (4.57 / 6,01 Castelnau-le-Lez (8.21 / 12,63 km) Baillargues
(5.07 / 5,86 km)
Saint-Brès (5.58 / 7,07 Mudaison (4.54 / 5,68 Lansargues (6.41 / 7,05 km)
Montpellier
(10.73 / 16,00 km)
Mauguio Candillargues
(4.76 / 5,42 km)
Boirargues (8.00 / 9,56 Pérols (7.94 / 12,33 Carnon-Plage (8.00 / 14,71 km) Mer Méditerranée
(7.06 / 16,14 km)
Aigues-Mortes (15.54 / 32,73 La Grande-Motte (8.68 / 23,70 km)

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,2 j
  • Amplitude thermique annuelle : 16,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 647 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1946 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 14,7 , à 15,1 , puis à 15,5 .

Statistiques 1981-2010 et records MONTPELLIER-AEROPORT (34) - 43° 34′ 30″ N, 3° 57′ 48″ E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
Température moyenne (°C) 7,2 8 10,9 13,4 17,2 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 7,9 15,1
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
Record de froid (°C)
date du record
−15
28.01.1947
−17,8
05.02.1963
−9,6
07.03.1971
−1,7
06.04.1970
0,6
04.05.1967
5,4
10.06.1956
8,4
07.07.1962
8,2
09.08.1955
3,8
29.09.1972
−0,7
23.10.1974
−5
28.11.1985
−12,4
27.12.1962
−17,8
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
28.01.02
23,6
22.02.19
27,4
18.03.1997
30,4
08.04.11
35,1
28.05.06
43,5
28.06.19
37,5
17.07.1990
37,7
04.08.17
36,3
25.09.1983
31,8
02.10.1997
27,1
03.11.1970
22
12.12.1961
43,5
2019
Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :

  • le « marais de la Castillone », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 71  ;
  • l'« étang de l'Or », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 609,4 , ;
  • « Lido de l'Or », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 431,9 , ;
  • la Petite Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5 .
Réseau Natura 2000 : étangs de Mauguio, palavasiens et de l'Estagnol

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux,, mais aussi de la directive habitats, l'« étang de Mauguio » ou « étang de l'Or ». D'une superficie de 7 020 grau qui relie le Sud-Ouest de l'étang au port de Carnon. L'étang est entouré par une gamme variée d'habitats naturels : un système dunaire, des milieux saumâtres à hyper salés sur les rives sud et est et des milieux saumâtres à doux influencés par l'eau douce sur les rives nord. Ce site présente une diversité des milieux et des conditions d'hygrométrie et de salinité, lui conférant un intérêt ornithologique remarquable.

Un autre site relève de la directive oiseaux : les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol », d'une superficie de 6 600 Flamant rose et des espèces rares comme la Sterne naine, le Gravelot à collier interrompu et la Talève sultane.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • l'« Aéroport de Montpellier-Fréjorgues » (161  ;
  • l'« étang de l'Or » (3 378 Gard et cinq dans l'Hérault ;
  • le « Lido du Grand et du Petit Travers » (173  ;
  • le « marais de Cros Martin et de Fanguière » (205  ;
  • le « marais de la Castillone » (62  ;
  • le « marais Despous » (176  ;
  • le « marais du Petit Travers » (107  ;
  • la « Pointe du Salaison et baie de la Capoulière » (85  ;

et une ZNIEFF de type 2, : le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » (14 344 Gard et 13 dans l'Hérault.

  1. Fond cartographique proposé par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), publié sur le site Géoportail (consulté le ).
  2. Un code postal unique, publié le
  3. Distances vers : Baillargues, Saint-Brès, Mudaison, Lansargues, Candillargues, Aigues-Mortes, La Grande-Motte, , Carnon-Plage, Pérols, Boirargues, Montpellier, Castelnau-le-Lez, Saint-Aunès et Vendargues, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  7. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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  21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie

Cadastre napoléonien : section N de l’Étang (1818).

Les attestations anciennes de l'actuelle ville de Mauguio, y compris des adjectifs qui lui sont associés, sont les suivantes :

  • Melgorium / Melgorio en 996 (cartulaire de Gellone 27, p. 56) ;
  • Melgurium vers 1060 (cartulaire Agathensis 224) ;
  • Melgurio en 1128 (manuscrits d'Aubaïs; H. L. II, pr. c. 447) ;
  • Malgouerium en 1170 dans sa forme latine (Histoire générale de Languedoc III preuve colonne 109) ;
  • Malguoires en 1200 (domaine de Montpellier Histoire générale de Languedoc ibid. 189) ;
  • Melgoyres en 1336 (cartulaire de Maguelone. V, p. 690) ;
  • Melguer en 1554 (Guillaume Pélissier, notaire à Mauguio A.D.H. 2E95-316) ;
  • Melgueil en 1557 (archives de l'Hérault, sénéchaussée de Montpellier B13).

Il a donné son nom à la monnaie des comtes de Melgueil : le sol (sou) melgoire (1182), le sol melgorien, le Malgoires vers 1200 (cité dans la chanson de la croisade des Albigeois).

La forme actuelle Mauguio ne date que du XVIIe siècle (1625, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault).

Les premières traces de la forme « Mauguio » peuvent être retrouvées dans les registres de baptêmes protestants de la ville de Montpellier vers 1560. Les notaires de Mauguio passèrent du toponyme Melgueil à celui de Mauguio, de manière systématique, dès le 2e quart du XVIe siècle.

À la fin du station balnéaire de Carnon, située sur le cordon littoral.

  1. [1]
  2. Émile Hollier, Histoire de l'Abbaye de Gigean (Saint-Félix-de-Monceau)
  3. fonds 2 E 6 aux AD34

Histoire

Moyen Âge

Sol melgorien.
La motte.

Dans les années 2010, des fouilles archéologiques, notamment sur le site de Lallemand, à 2 .

La ville de Melgueil a eu, pendant plusieurs siècles, une importance politique et économique non négligeable, possédant une monnaie qui avait cours dans tout le Languedoc : le denier melgorien.

Mauguio, qui s'est d'abord appelé Melgueil, était au Moyen Âge le chef-lieu d'une puissante famille de comtes et était bâti sur une motte castrale (encore visible dans le centre-ville de nos jours). Les comtes de Melgueil débuteraient avec un homme germanique Malgeriu, ils étaient suzerains du territoire de la région de Montpellier, dont le chef-lieu était à l'origine Maguelone. Ils se fondirent dans les familles des comte de Provence par le mariage de Beatrix, comtesse de Melgueil, avec .

L'un des plus éminents membres de cette famille est Pons de Melgueil, septième abbé de Cluny, successeur de saint Hugues de Semur. Son abbatiat (1109-1126) marque l'apogée de la puissance de Cluny. Il construit les parties hautes de l'abbatiale Cluny III, développe une intense activité diplomatique auprès des papes Pascal II, Gélase II (mort à Cluny) et Calixte II (élu à Cluny et bourguignon). Il jouera notamment un rôle important dans la conclusion du Concordat de Worms, de l'instauration du pèlerinage de Compostelle.

De ce passé médiéval, il ne reste que la motte castrale, la plus grande du Sud de la France conservée en l'état, inscrite au titre des monuments historiques, et la maison de la Galinière du  siècle. Le château féodal et les remparts furent détruits après 1622, durant les guerres de religion. Les comtes évêques de Montpellier reconstruisirent un nouveau château style Renaissance sur les ruines. Le nom de Melgueil passa progressivement à Mauguio au début du XVIIe siècle.

Révolution française

Entre 1790 et 1794, la commune absorbe les communes voisines de Saint-Marcel et de Leyrargues. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Salaison et les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en l’an II.

Époque contemporaine

En 1849, le tènement de Colombier est cédé à la commune de Baillargues, il correspond au territoire de Baillargues au sud de la nationale 113.

En 1850, la commune de Palavas-les-Flots est créée à partir de portions des territoires communaux de Mauguio, de Lattes, de Pérols et de Villeneuve-lès-Maguelone.

En 1873, la commune cède l'autonomie à la portion nord de son territoire communal qui devient la commune de Saint-Aunès, ce qui représente, selon le recensement de 1876, une perte de population de 363 habitants.

En 1974, Mauguio cède l'autonomie communale à la portion sud-est de son territoire pour la création de la commune de La Grande-Motte, soit, selon le recensement de 1976, une perte de population de 2 165 habitants.

Au début des années 2000, la commune est intégrée à la communauté d'agglomération Montpellier Agglomération. Cependant, en désaccord avec cette adhésion, l'ancien premier adjoint, Yvon Pradeille, se présente et emporte les élections municipales de 2001 face au maire socialiste Michel Bacala. Le nouveau conseil municipal se prononce pour la sortie de la communauté d'agglomération, confirmée par le préfet et appliquée au

  1. a et b « Actualité | À Mauguio, une fouille archéologique fait ressurgir la vie des paysans du haut Moyen Âge », Inrap,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. D'après Franck Hamlin
  3. Claude Raynaud, « Une fortification de terre languedocienne d’ampleur exceptionnelle, la motte du castrum de Mauguio (Hérault) », Patrimoines du Sud, ISSN 2494-2782, DOI 10.4000/pds.2918, lire en ligne, consulté le ).
  4.  Inscription de la motte féodale et du jardin de la Motte, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Le jardin de la Motte sur le site officiel de la mairie
  6. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  7. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
  8. MOTTE Claude, Paroisses et communes de France - Dictionnaire d'histoire administrative et démographique - Hérault, Paris, Editions du centre national de la recherche scientifique, , 490 ISBN ), p267.
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  11. Extrait d'un débat au Sénat sur un amendement visant à supprimer l'amendement soumis par Jacques Blanc, sur le site du Sénat.

Héraldique

Les armes de Mauguio se blasonnent ainsi :
De gueules à la croix d'or cantonnée de douze besants du même.

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Mauguio dans la littérature

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4391 autres localités pour l'Occitanie

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
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