Limoux

Localisation

Carte du monde

Limoux : descriptif

Informations de Wikipedia
Limoux

Limoux est une commune française, située dans l'Ouest du département de l'Aude en région Occitanie, elle en est l'une des deux sous-préfectures. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude, le Cougaing, le ruisseau de Saint-Polycarpe, le ruisseau des Langagnous, le ruisseau de Marceille et par divers autres petits cours d'eau. Limoux est une commune urbaine qui compte 10 302 habitants en 2021

Elle appartient à l'unité urbaine de Limoux et fait partie de l'aire d'attraction de Limoux

Ses habitants sont appelés les Limouxins et ses habitantes les Limouxines. Située dans la vallée de l'Aude en plein cœur du Razès, la ville est connue depuis le XVIe siècle, pour la production d'un vin effervescent réputé, la blanquette de Limoux

Il est de nos jours fabriqué selon la méthode traditionnelle et aussi en moindre quantité selon la méthode ancestrale

Ce vin pétillant du Languedoc qui participe pour une part principale à l'économie de la ville, bénéficie d'un classement en appellation d'origine protégée (AOP)

La blanquette de Limoux apparaît pour la première fois dans un texte ancien de 1544,. La ville est aussi le lieu d'un carnaval qui dure plusieurs mois.

Géographie

Localisation

La commune, située à vingt kilomètres au sud de la ville de Carcassonne, à l'entrée de la haute vallée en plein cœur du Razès, est traversée par le fleuve de l'Aude. Elle est la ville-centre de unité urbaine et de l'aire d'attraction de Limoux

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Alet-les-Bains, Cournanel, La Digne-d'Aval, Gaja-et-Villedieu, Magrie, Malras, Pieusse, Saint-Martin-de-Villereglan, Saint-Polycarpe, Véraza et Villar-Saint-Anselme.

Communes limitrophes de Limoux
Gaja-et-Villedieu Saint-Martin-de-Villereglan Pieusse
Malras Limoux Villar-Saint-Anselme,
Saint-Polycarpe
La Digne-d'Aval,
Magrie
Cournanel Véraza,
Alet-les-Bains

Relief et géologie

Vue de Landsat 7 de Limoux avec l'Aude qui traverse du sud au nord.

Le site est traversé par le fleuve de l'Aude et est constitué d'une zone plate le long de l'Aude et de collines et de coteaux environnants formant une cuvette où se trouve l'essentiel de la partie urbaine de la commune. Cette cuvette est ouverte au nord et au sud au passage de l'Aude formant un vallon. À l'ouest, une rivière (le Cougaing) forme un vallon entre les collines jusqu'à la Digne-d'Aval. Au sud, la vallée se resserre sur l'Aude jusqu'à Alet-les-Bains. Au contraire, au nord, le paysage s'élargit et offre une plus grande surface pour les habitations.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par l'Aude, le Cougaing, le ruisseau de Saint-Polycarpe, le ruisseau des Langagnous, le ruisseau de Marceille, le ruisseau d'Arce, le ruisseau de Limoux, le ruisseau de Ninaute et le ruisseau des Tournails, qui constituent un réseau hydrographique de 25 ,.

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes.

Le Cougaing, d'une longueur totale de 17,4 Saint-Couat-du-Razès et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes.

Le ruisseau de Saint-Polycarpe, d'une longueur totale de 12,6 Belcastel-et-Buc et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes.

Le ruisseau des Langagnous, d'une longueur totale de 12 Castelreng et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LIMOUX (11) - alt. : 230 m, lat : 43°02'45"N, lon : 2°12'04"E
Records établis sur la période du 01-04-1945 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,9 4,2 6,5 9,9 13,6 15,8 15,8 12,4 9,4 5 2,2 8,2
Température moyenne (°C) 5,7 6,5 9,6 12,1 15,7 19,6 22,2 22,4 18,6 14,6 9,4 6,4 13,6
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,2 14,9 17,6 21,4 25,7 28,6 29 24,8 19,9 13,9 10,7 19
Record de froid (°C)
date du record
−15,5
16.01.1985
−15
03.02.1956
−10
01.03.05
−4
22.04.1991
−0,2
01.05.1960
3,5
17.06.1978
7
02.07.1975
5
30.08.1998
1
19.09.1977
−3
25.10.1991
−11
22.11.1998
−14
28.12.1962
−15,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21
13.01.04
25,4
27.02.19
27
21.03.1990
34
20.04.1945
36
29.05.1947
40,5
29.06.1950
40,6
31.07.1947
42,4
23.08.23
36,5
07.09.1988
37,5
13.10.1947
26
06.11.15
23,5
18.12.1989
42,4
2023
Précipitations (mm) 67,1 48,4 57,4 73,1 69,1 48,4 30,7 35,6 51,4 57,5 68,6 58,7 666
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
  1. Carte IGN sous Géoportail
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  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).


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Toponymie

Attestée sous les formes Limosus en 844, de Limos en 1321.

De l'adjectif latin limosus qui signifie "boueux", "bourbeux" apparenté au limon.

Limoux était donc un lieu caractérisé par son caractère bourbeux.

Histoire

Origines

La ville de Limoux est occupée depuis le néolithique. Le menhir de la Pierre Droite est un vestige qui atteste de cette occupation précoce.
Primitivement fondée sur la colline de Flassian, la ville migra jusqu'en bordure de l'Aude. C'est d'ailleurs la réunion de ces deux habitats, Flacianum et Limosus, qui, selon toute vraisemblance, est à l'origine de la fondation au  siècle de la ville de Limoux. L'agglomération se développa autour de son église.

En 844, une charte de Charles le Chauve attribue la ville à l'abbaye de Saint-Hilaire. Il s'agit là de la première mention de la ville de Limoux. Limoux appartient alors à l'archevêque de Narbonne. Puis, au  siècle, la ville dépend du comte du Razès qui y exerce les droits régaliens. Elle devient ensuite le chef-lieu de la vicomté du Razès, désormais gouvernée par la succession des vicomtes du Razès. Elle prospère rapidement grâce au commerce des draps et du cuir et surtout grâce à la protection des vicomtes de Carcassonne. C'est par le mariage de Raimond-Bernard Trencavel, vicomte d’Albi et de Nîmes avec Emrengarde, vicomtesse de Carcassonne, de Razès, de Béziers et d’Agde, que les deux vicomtés sont, à partir de Bernard Aton IV Trencavel leur fils, possession de la puissante maison Trencavel.

Époque féodale et catharisme

Mais Limoux et ses environs se situent alors en plein cœur du catharisme et la place est prise sans aucune résistance au  siècle par Simon IV de Montfort lors de la croisade contre les Albigeois. Les fortifications sont dès lors détruites. La ville est donnée en fief à son lieutenant Lambert de Croissy (de la Maison de Montmorency, branche de Marly) qui devient ainsi Lambert de Limoux. La ville ne lui est pas fidèle et en 1221, elle se laisse prendre par le comte de Foix Raimond-Roger. Les fortifications sont remises en place et les Cathares reprennent les lieux redevenus tranquilles. En 1225, le village de Pieusse tout proche accueille un concile cathare dont le but est de réorganiser la communauté cathare du Razès. Benoît de Termes devient leur chef spirituel. En 1226 commence la "guerre de Limoux" qui marque la résistance de la ville soutenue par Raimond II Trencavel et Roger-Bernard II de Foix face aux troupes de Louis VIII. Capitale des faydits révoltés en 1240 sous les ordres du dernier des Trencavel, elle vit sa forteresse rasée. Puis, la seigneurie est acquise par le roi de France et Limoux est annexée par la couronne de France entre 1296 et 1376. En 1317 est créé le diocèse de Limoux qui est supprimé l'année suivante.

Jusqu'au  siècle, le catharisme est toujours présent dans Limoux et représente environ 15 % de la population. En 1249, plusieurs centaines d'habitants sont pendus, condamnés pour hérésie.

Du | ]

Carte de Cassini de Limoux vers 1780.

Au  siècle, La ville devient prospère grâce aux institutions municipales qui prônent le « profit et l'utilité de la chose publique » et grâce à l'industrie drapière. La rive droite de l'Aude est un quartier de tanneurs appelé « Blanquerie ».

Cependant, en 1348, la peste noire venue d'Italie sévit à Limoux. En 1355, le Prince de Galles dit le Prince Noir pille la ville. Il revendiquait la France en héritage. Limoux est le chef-lieu d'une viguerie depuis 1319 et des fortifications sont dès lors mises en place.

Au  siècle, les catholiques et les calvinistes s'opposent ; ce conflit dégénère en 30 ans de guerre civile qui anéantit à nouveau l'industrie. La ville est assiégée et dévastée par les catholiques de Jean de Lévis en 1562.

Au  siècle, Limoux est de nouveau touchée par la peste qui fait plus de 3 000 victimes. En 1642, grâce à la fidélité de ses habitants, Louis XIII établit un sénéchal et un siège présidial. La ville jouit alors d'une institution, source principale de son aisance[pourquoi ?].

Au  siècle, les institutions municipales évoluent pour servir de base au système municipal avec l'édit de 1771 voulu par le garde des sceaux Maupeou. L'industrie devient à nouveau florissante et le commerce avec l'Espagne se développe. Durant la Révolution française, aucune violence ne vient troubler l'établissement des lois nouvelles qui mènent Limoux vers un plus haut degré de prospérité.

Du | ]

Place de la République.

Au chaussure et les activités liées à la vigne.

Le , l'entrepôt de poudres et de munitions explose et fait sauter la porte de la Trinité. Le , le suffrage universel est instauré. En 1854, le choléra décime la population de Limoux et provoque la mort de cent cinquante et une personnes. Le , la compagnie des sapeurs pompiers de Limoux est créée. En 1891, une crue historique cause la mort de sept personnes et de nombreux blessés. Le niveau catastrophique des eaux atteint 7 mètres 20 à Limoux.

En 1907, les viticulteurs limouxins participent à la révolte des vignerons à Carcassonne puis à Montpellier. Le , la ville est libérée des troupes d'occupation allemandes qui occupaient la ville depuis le . Le , le général de Gaulle, chef de l'État, vient à Limoux faire proclamer sa politique algérienne. Le

  1. Jean-Philippe Vidal, Les 36 cités et citadelles du pays cathares, édition pélican, page 125. (ISBN )
  2. Jean-Philippe Vidal, Les 36 cités et citadelles du pays cathares, édition pélican, page 128. (ISBN )
  3. Paysage urbain et rural à Limoux d'après une source méconnue : le terrier royal de 1316 page 3
  4. «  », sur limoux.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  5. «  », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).

Culture

Le Carnaval de Limoux

Chaque hiver, Limoux fête las fécos durant près de trois mois. Les festivités commencent environ douze semaines avant la fête religieuse catholique des Rameaux. Le dimanche précédant cette fête, les carnavaliers brûlent Monsieur Carnaval. Au son de la musique de compositions locales, les bandes sortent à tour de rôle durant le carnaval de Limoux. Il s'agit du carnaval le plus long du monde. Chaque week-end, le samedi et le dimanche, une ou plusieurs bandes défilent sur la place principale au son d'une musique particulière. La journée est divisée en trois temps : 11 h, 16 h 30 et 21 h 30. Chaque bande est habillée d'un costume traditionnel (souvent un dérivé du Pierrot de la comedia del arte) qui lui est propre. La matinée est réservée à un thème pris par exemple dans l'actualité ou les derniers événements locaux. Les membres des bandes développent ce thème en se déguisant. Le carnaval de Limoux est l'un des plus connus dans le monde, comme celui de Venise, de Bâle ou de Rio de Janeiro.

Lieux et monuments

Peu de vestiges préhistoriques et antiques sont encore visibles sur la commune de Limoux. Seul le menhir « la Pierre Droite » sur la commune de la Peyrolles entre Arques et Rennes-les-Bains est une preuve de l'occupation préhistorique dans la région. Une villa gallo-romaine dans un quartier de Limoux à Flassian a permis de dater l'occupation romaine à Limoux. Cependant, quelques noms de rues caractéristiques méritent d'être soulignés, elles sont l'œuvre des corporations qui les ont baptisées : Bladerie (entrepôts de blé) ; Fusterie (charpentes) ; Carrasserie (qui amenait au port sur l'Aude ou amarrait les radeaux carrasses) ; Flassaderie (lieu où l'on fabriquait les couvertures de laine) ; Goutine (rue qui conduisait au grand fossé) ; Grammatique (grammatica, où on devenait lettré - écoles) ; Malcousinat (mal cuisiné, rue des restaurants, auberges) ; Mauconseil (mauvais conseil, rue d'hommes d'affaires) ; Oules (rue des potiers, olas) ; Blanquerie (blanchisserie, de draps, de tannerie, mégisserie) ; Toulzane (Tolosana, qui prend le chemin de Toulouse) ; sans oublier quelques noms de quartiers :l'Aragou (les habitants du Pech, alliés du roi d'Aragon pendant la croisade contre les Albigeois sont descendus dans le quartier de la Blanquerie devenu aragon, qu'on prononce Aragou en occitan) ; ou encore le Paradou (parador, moulin à foulon), etc.

Architecture civile
Pont-Neuf de Limoux.

La ville présente un ensemble architectural assez bien conservé. On y retrouve de beaux hôtels particuliers Renaissance et des vieilles ruelles. On peut aussi voir un arc du portail sur rue et des façades et arceaux de la cour au 57 rue de la Blanquerie, des éléments de maisons, escalier et intérieur au 2 rue Saint-Victor et une façade sur rue et rampe d'escalier au 7 rue de la Trinité. Une maison du  siècle.

L'Aude est traversé par trois ponts. Le Pont-Neuf est un pont fortifié placé sur l'Aude en 1327. C'est un pont à becs angulaires avec six arches. Le Pont-Vieux a été reconstruit au  siècle.

L'hôtel de ville est un bâtiment remarquable avec sa façade, ses balcons en fer forgé et sa rampe d'escalier. En centre-ville, la Place de la République est une place carrée couverte où se déroule le tour de fécos durant le Carnaval de Limoux. Elle date des XVe et XVIIIe siècles. Cette place est très pittoresque car elle est couverte avec des arcades sur trois côtés. Elle possède un vieux marché et des fontaines dont une contient les armes de Limoux.

Fontaine, place de la République à Limoux.

Çà et là dans la ville se trouvent les restes des fortifications de la ville : porte de la Trinité, porte de la Toulzane, tour Lapasset du  siècle. Un autre endroit pittoresque est le Tivoli ou promenade des Platanes qui est une large allée plantée de platanes. Enfin, la ville possède un monument commémoratif de la guerre de 1870-1871.

Le pont Neuf, le plan d'eau de l'Aude et ses abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1942 et la place de la République depuis 1943..

Musées

Quelques musées tentent de conserver l'art et la mémoire de la région. Ainsi, le musée Petiet fondé en 1880 regroupe des salons décorés dans le style de la Belle Époque, et des peintures de 1900. Il est dédié à une peintre limouxine : Marie-Louise Petiet. Le est un musée unique en France et regroupe une collection de pianos du  siècle à nos jours. Ensuite, le Jardin aux Plantes parfumées de la Bouichère est un musée vivant, regroupant des plantes oubliées du temps des Cathares et de l'Antiquité, probablement le seul endroit où l'on peut voir le pommier 'Gosmaringer', dont les fruits étaient servis à la table de Charlemagne. C'est un jardin privé de 2 ha avec une partie médiévale, une roseraie, exotique, à l'anglaise et un verger. Et enfin, le musée des automates qui est installé dans une ancienne usine de cartonnages qui a été restauré. Lieu féerique s'il en est, ce musée vous transporte dans un monde irréel de couleurs et de figurines animées au sein desquelles le chat règne en maître. Nobles, chevaliers, comtesses, musiciens, animaux jouent leurs partitions et prennent vie.

Édifices religieux
Église Saint-Martin.

Limoux possède deux églises catholiques dépendant de la paroisse Saint-Jean-XXIII-en-Razès (qui regroupe Limoux et une vingtaine d'églises des villages environnants) :

  • L'église Saint-Martin du  siècle, citée dans un document dès 1120, a été remaniée au  siècle et au  siècle. Elle est constituée d'une triple nef à 7 travées égales dont les 5 premières sont romanes, de chapiteaux romans sculptés et d'un clocher gothique sur bases anciennes. Elle a été restaurée au  siècle (flèche du clocher, arcs et voûtes de la nef, clochetons). Elle contient une statue reliquaire de saint Martin en argent et vermeil du  siècle. L'église appartint à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire (toute proche), puis passa après un long conflit aux dominicains de Prouille. Elle faillit être élevée au rang de cathédrale du diocèse de Limoux en 1317. La flèche fut reconstruite en 1777 après sa destruction par la foudre.
    L'Église (à l'exception des parties restaurées au monuments historiques en 1948.
  • La basilique Notre-Dame de Marceille, route Pieusse, citée dès 1137, dont l'édifice actuel remonte au vierge noire du collège de Narbonne, à Paris.
    L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948.
    La basilique (chapelle) et ses abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 1943.
  • L'église de la Miséricorde, ancienne chapelle des Augustins, rue des Augustins. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2020.
  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue Anne-Marie-Javouhey.
  • L'église Saint-Joseph de l'institut agricole Saint-Joseph, avenue André-Chenier.
  • L'ancienne église Saint-Jacques, rue Notre-Dame-du-Rosaire (musée du piano).
  • Le couvent des Cordeliers (chapelle rue Gaston-Prat) est, lui, inscrit depuis 1948.
  • Église Notre-Dame de Limoux.
  • Chapelle du centre médico-social de Limoux.
  • La croix de Limoux est une croix de chemin, sur le chemin de Lapeyre, classée monument historique.

Limoux possède une assemblée évangélique La Délivrance, rue Rhin-et-Danube.

La communauté musulmane sunnite, quant à elle, se réunit dans deux mosquées

  • La mosquée Omar, rue du Palais
  • La mosquée Al-Mohssinine
  • La salle de prière rue du Maquis-Fayta.

Gastronomie limouxine

Plusieurs spécialités sont propres à Limoux :

  • Le pebradó est un gâteau apéritif, à pâte torsadée agrémentée de poivre.
  • L'artichaut au foie salé est une spécialité confectionnée avec des artichauts adjoints au foie de porc, sec et salé qui a été flambé et préalablement mis à mariner dans de l'huile.
  • Le canard à la limouxine est un canard préparé dans une sauce accommodée de safran et de grains d'ail entiers.
  • La fricassée de Limoux est un plat à base de porc, servie avec sa garniture de haricots blancs et de couenne.
  • Le limos (également appelé Limoux ou gâteau de Limoux) est une couronne briochée des rois aux fruits confits.
  • Les pescalhos qui sont des crêpes et les oreillettes qui sont une ganse plate de couleur dorée, cuite dans une friture d'huile.
  • Le nougat de Limoux est constitué d'amande et de miel. C'est un nougat mou.

Environnement et espaces verts

Limoux possède trois fleurs en tant que ville fleurie par le Conseil national des villes et villages fleuris de France. La commune est engagée dans la charte régionale zérophyto, pour la réduction de l'utilisation des pesticides et tendre vers un objectif « zéro pesticide ».

Tourisme

Limoux entre au guide des Plus beaux détours de France dans son édition 2009, guide touristique très prisé par les visiteurs d'Outre-Manche, c'est la première commune du département de l'Aude à y figurer.

Jumelages

  •  Sant Joan de Vilatorrada (Espagne) en (Catalogne).

Personnalités liées à la commune

  • Jean III de Dax, seigneur et baron d'Axat, sénéchal de Limoux, lieutenant des maréchaux de France dans l'étendue de la sénéchaussée de Limoux en 1666, issu de la famille Dax une très ancienne famille de Carcassonne, consuls de la Cité au Moyen Âge,,,,.
  • Raymond Ribes, homme politique né le à Limoux (Aude) et mort à une date inconnue.
  • Pierre François Bonnet, né le à Limoux (Aude), mort le à Conques-sur-Orbiel (Aude), homme politique de la Révolution française.
  • Jean-François Cassagnau de Saint-Gervais, homme politique né le à Limoux (Aude) et mort le à Pierre-Buffière (Haute-Vienne).
  • Jean-Antoine d'Auberjon (1772-1832), homme politique, député de l'Aude de 1820 à 1827, préfet des Pyrénées-Orientales, de la Charente en 1828.
  • Lucien Trinchan (1793-1887), homme politique, député de l'Aude de 1848 à 1849, préfet de l'Aude.
  • Marie-Louise Petiet, peintre née à Limoux. Petite-fille du général-baron d'Empire Pierre-Claude Petiet (dont la tombe est à Limoux). Elle épousa en 1886 Étienne Dujardin-Beaumetz (1852-1913), Audois d'adoption, sénateur et conseiller général de l'Aude, ancien député de Limoux (1889), sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts (1903-1912).
  • Alexandre Guiraud (1788-1847), né à Limoux, poète, auteur dramatique et romancier français (Acad. fr. 1826).
  • Jean-François Joly (1790-1870), homme politique, député de la Haute-Garonne, député de Saône-et-Loire de 1849 à 1851.
  • Jules Tailhan (1816-1891), historien, professeur d'université et bibliothécaire, né à Limoux.
  • Léonce de Guiraud (1829-1873), homme politique né à Limoux, député de l'Aude le .
  • Germain Célestin Édouard Fournié (1833-1886), né à Limoux, médecin.
  • Charles Toussaint Védrines, dit Jules (1881-1919). Le , il se présente aux élections législatives dans le canton Limoux-Quillan mais est battu par son concurrent Bonnail, industriel de Chalabre et conseiller général (il recueillera 6997 voix contre 7692 à son rival). Aviateur, vainqueur de la course Paris-Madrid en 1911, il exécuta des missions audacieuses pendant la Première Guerre mondiale et réussit, en 1919, à atterrir sur le toit des galeries Lafayette à Paris.
  • Antoine Blain, (1911-1973), international français de rugby à XV et XIII, directeur des tournées de l'équipe de France de rugby à XIII.
  • Juan López Carvajal (1914-2011), combattant de la guerre d'Espagne et écrivain, a vécu à Limoux après la chute de la Catalogne contre Franco et la Retirada.
  • Raoul Billerey (1920-2010), acteur, cascadeur et maître d'armes français, est décédé en 2010 à Limoux, où il s'était retiré.
  • Emilia Hazelip (1937-2003), créatrice de l’agriculture synergique, fondatrice en 1983 de l’association Las Encantadas à Limoux.
  • Jean-Marie Besset (1959-), y a vécu son enfance et sa jeunesse, jusqu'au baccalauréat.
  • Pêchard (cheval) (~ 1960 - 1994), cheval de trait.

Tournages de films

  • Sans famille (film, 1934) de Marc Allégret : place de la République devant le Grand café du commerce.
  • La Fille et le Garçon (film, 2022) de Jean-Marie Besset : Hôtel Montesquieu, rue de l'Officialité, Domaine de la Badoque.

Héraldique

Blason
D'azur à un saint Martin coupant avec son badelaire son manteau pour en couvrir un pauvre boiteux, un chien précède le cheval, le tout d'argent posé sur une terrasse cousue de sinople.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sinople sur azur.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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  29. Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 13.
  30. Henri Jougla de Morenas "Grand Armorial de France", tome 3, page 156.
  31. Votez Védrines, Noël Vaquié Escrits dal mieu Païs
  32. Gastelier de la Tour, Armorial des États de Languedoc.

Héraldique

Blason
D'azur à un saint Martin coupant avec son badelaire son manteau pour en couvrir un pauvre boiteux, un chien précède le cheval, le tout d'argent posé sur une terrasse cousue de sinople.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sinople sur azur.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Gastelier de la Tour, Armorial des États de Languedoc.

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