Labastide-Saint-Pierre
Localisation
Labastide-Saint-Pierre : descriptif
- Labastide-Saint-Pierre
Labastide-Saint-Pierre, connu sous la Révolution sous le nom de Labastide-du-Tarn, est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Rieu Tort, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau la Margasse, le ruisseau de la Rougette et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « prairie de la Viguerie ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Labastide-Saint-Pierre est une commune rurale qui compte 3 792 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962
Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse
Ses habitants sont appelés les Bastidiens ou Bastidiennes.
Géographie
Localisation
Commune située le sur Tarn entre Montauban et Buzet-sur-Tarn sur l'ancienne route nationale 630. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Toulouse.
Communes limitrophes
Labastide-Saint-Pierre est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Bressols, Campsas, Corbarieu, Montauban, Montbartier et Orgueil.
Géologie et relief
La commune de Labastide-Saint-Pierre est établie sur la première terrasse du Tarn en rive gauche.
La superficie de la commune de est de 2 064 hectares ; son altitude varie de 75 à 119 mètres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Tarn, le Rieu Tort, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau la Margasse, le ruisseau de la Rougette, le ruisseau de Cantaloube, le ruisseau de Quartd'Homme et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 ,.
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes.
Le Rieu Tort, d'une longueur totale de 14,8 Fronton et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes.
Le ruisseau du Vergnet, d'une longueur totale de 11 Montech et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Bressols, après avoir traversé 4 communes.
Le ruisseau la Margasse, d'une longueur totale de 13,6 Pompignan et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le Rieu Tort sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 11 vol d'oiseau, est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : le « prairie de la Viguerie », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 1,1 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : l'« ensemble d'habitats acides de la Viguerie » (21 et une ZNIEFF de type 2, : la « basse vallée du Tarn » (3 623 Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
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Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Labastide-du-Tarn.
Ses habitants sont appelés les Bastidiens.
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- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
Histoire
L'histoire de Labastide-Saint-Pierre commence à se préciser à l’époque où les empereurs romains gouvernèrent la Gaule. Les Romains furent les premiers cultivateurs, ils établirent des alliances avec les Gaulois et créèrent la grande route qui va de Montauban à Toulouse.
Au fil des siècles, la contrée a dû faire face à l’invasion et au pillage des Visigoths, des Francs, puis des Arabes et Berbères.
Au cours du siècle, les habitants commencèrent à bâtir des villages autour des châteaux forts.
Vers la fin du siècle, sous la protection du monastère de Saint-Théodard, Pierre d’Alba établit une sorte de colonie sous le vocable de Saint-Pierre, délimitée par le Tarn, la Rougette, la Margasse et le Rieutord.
A 12 km au sud de Montauban, sur la rive gauche du Tarn, fut bâti le bourg de Labastide, appelé ville par son fondateur Alphonse de Poitiers, en 1272. Vers le milieu du siècle, le château fut édifié au bas du bourg (à la place de l’actuelle chartreuse). Il devait son importance aux revenus que lui procurait le péage du Tarn.
En 1317, le roi de France donna la majeure partie de Labastide à Pierre de Galard, grand maître des arbalétriers de France. À partir de cette époque, il y eut au château une compagnie plus ou moins nombreuse de soldats recrutés dans Saint-Pierre.
Pierre de Galard vendit ses droits seigneuriaux et au fil des ans les seigneurs se succédèrent.
En 1504, le marquis de Puylaroque resta seul bénéficiaire de la seigneurie de Labastide.
Durant les guerres de religion, le château de Labastide continua de s’enrichir avec les droits exigés des marchands qui empruntaient le Tarn et la route de Montauban à Toulouse.
En 1592, Saint-Pierre fut pillé et livré aux flammes par les protestants de Montauban, puis le seigneur de Labastide invita les survivants de Saint-Pierre à rebâtir leurs maisons dans les rectangles en friche de Labastide et ce village, devenu Labastide-Saint-Pierre, acquit une réelle importance.
En 1621, ils soutinrent le siège des Montalbanais et furent pour cela remerciés par Louis XIII en personne.
En 1622, le château fut pillé, puis mis à sac et incendié en 1628. Le château rebâti n’eut plus la même puissance. Il devint une grosse mais simple maison bourgeoise. Le bourg ne se releva que très péniblement.
Le château du Clau n’a jamais été un château féodal, encore moins une forteresse. Il a surtout été la belle résidence des seigneurs de Corbarieu, barons de Terride. Il fut pris par les protestants de Montauban en 1622 et fut occupé jusqu’en 1625.
Contraint de partir, le duc de Rohan, chef des calvinistes, ordonna que l’on démolisse l’église de Saint-Lizier, attenante au château.
Les catholiques s’emparèrent de nouveau du Clau et reconstruisirent le prieuré de Saint-Lizier en 1648.
Sous le nouveau régime, en 1789, le citoyen Lescure proposa en qualité de premier consul de nommer une garde bourgeoise afin de maintenir la tranquillité publique. Les Bastidiens payèrent un secrétaire. A mesure que les lois parvenaient à la municipalité, elles devaient être régulièrement inscrites sur les registres.
Labastide fut comprise dans le canton de Grisolles, arrondissement de Castelsarrasin, département de la Haute-Garonne. Elle fut dénommée Labastide Fronton puis Labastide sur Tarn. Elle voyait son importance grandir chaque jour.
Elle faisait partie du Bas-Montauban.
Durant la Révolution, en 1792, les biens des marquis de Puylaroque furent confisqués. Jusqu’en 1850 environ, le château passa de vente en vente à divers marchands de biens.
En 1850, le château fut vendu à l’ordre des Chartreusines de saint Bruno. Sa conception intérieure fut modifiée, les grandes salles furent divisées en cellules.
1903 marqua la séparation de l’église et de l’État, les Chartreusines partirent s’installer en Italie mais gardèrent possession du château, acheté par une sœur sous son nom civil.
De 1914 à 1918, le château reçut des personnes résidant en France mais originaires de pays alliés à l’Allemagne, les « internés ».
Le château resta vide jusqu’en 1941 où l’armée française en prit possession, puis l’armée allemande en 1944.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'or aux deux pointes de gueules posées en chevron. |
Culture
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Labastide-Saint-Pierre dans la littérature
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