Cordes-sur-Ciel

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Cordes-sur-Ciel : descriptif

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Cordes-sur-Ciel

Cordes-sur-Ciel (en occitan Còrdas d’Albigés, en français Cordes jusqu'en 1993), autrefois appelée Cordes-la-Montagne, a été renommée d'après le livre Légendaire de Cordes sur ciel, publié en 1947 par Jeanne Ramel-Cals

Jeanne Ramel-Cals a rebaptisé Cordes en ajoutant sur-ciel à cause des nuages qui entouraient souvent la ville

C’est lors d’une entrevue avec un journaliste que le nom a pris

Lucienne Touren n’a eu de cesse de faire de ce village un haut lieu de rassemblement de musiciens

Une salle à la mairie lui a d’ailleurs été consacrée

Cordes sur ciel était connue sous la Révolution sous le nom de Cordes-la-Montagne, c’est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou, l'Aurausse et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cordes-sur-Ciel est une commune rurale qui compte 808 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 925 habitants en 1851

Ses habitants sont appelés les Cordais ou Cordaises. Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou

Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France

En 2014, ce village a été élu Village préféré des Français dans l'émission présentée par Stéphane Bern sur France 2.

Géographie

Localisation

Cordes-sur-Ciel est située dans le nord-ouest du département du Tarn, dans la vallée du Cérou. La commune se trouve sur la route nationale 122 et sur la rive gauche du Cérou, un affluent de l'Aveyron, à h 15 min environ de Toulouse, par la route.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Amarens, Bournazel, Les Cabannes, Livers-Cazelles, Mouzieys-Panens, Saint-Marcel-Campes et Souel.

Communes limitrophes de Cordes-sur-Ciel
Mouzieys-Panens Bournazel
Les Cabannes Cordes-sur-Ciel Saint-Marcel-Campes
Amarens Souel Livers-Cazelles

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie entre 159 et 320 mètres. Le village a donné son nom au plateau calcaire qu'il occupe, le plateau cordais.

Voies de communication et transports

Accès depuis la gare SNCF de Vindrac, située à 4,7 km par la D 600. Des taxis locaux prennent en charge les voyageurs à leur arrivée.

La D 600 va de Vindrac à Albi. La D 922 relie Cordes-sur-Ciel à Gaillac, d'où l'on peut emprunter l'A68 qui rejoint Toulouse.

La ligne 707 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Albi et à Milhars.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Cérou et l'Aurausse et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 ,.

Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes.

Réseaux hydrographique et routier de Cordes-sur-Ciel.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 16,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-antonin-teus », sur la commune de Saint-Antonin-Noble-Val à 19 vol d'oiseau, est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : le « coteau sec de Liversenq » (115 .

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, «  »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. D'autres villages du Tarn font référence à des villes espagnoles, comme Pampelune, Cadix ou Valence.

Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne.

En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village évoquant la mer de nuages qui entoure la colline centrale majoritairement à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993 par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès.Ceci pour différencier Cordes(81) et Gordes (84).

  1. a et b Guide de Cordes sur Ciel édition 2011
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  3. Légifrance : Décret du 26 mars 1993 portant changement de nom de communes.

Histoire

Photo aérienne de Cordes-sur-Ciel.

Avant la bastide

L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou.

Lors de la croisade des Albigeois, Saint-Marcel est incendié et détruite par les croisés de de Montfort.

Construction de la bastide

Porte de Rous sur la première enceinte du XIIIe siècle.

La ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et principalement y favoriser le développement économique. Pour Charles Higounet, ces projets portent la marque de Doat Alaman, et de son fils Sicard qu'il surnomme bastidors. Ces gestionnaires de la fortune des comtes de Toulouse sont les initiateurs de cette politique de construction. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou.

Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. À l'origine la bastide n'avait que deux portes. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne ». En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte.

Des habitants des villages voisins tel Mouzieys-Panens participent à l'érection des murailles et au creusement des fossés. Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant.

Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi . Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.

Un atelier de tisserands occupé par des bons hommes hérétiques est attesté dès 1226 par des interrogatoires conservés de l'Inquisition. Il est probable que ce havre de paix ait attiré cette population, première victime du conflit qui s'achève. Une légende indique une révolte de la population contre une décision d'envoyer des cathares locaux au bûcher ayant abouti à la précipitation de trois inquisiteurs dans le puits de la halle. Charles Portal la dément, aucun texte antérieur au .

Âge d'or

Façades gothiques.

Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du .

En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du Bernard Délicieux. Les guerres de Religion de la fin du Bruniquel, dans la nuit du au .

Prosper Mérimée, alors chargé par d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.

Albert Camus, après l’avoir visité dans les années 1950, disait « À Cordes, tout est beau, même le regret ». La cité est officiellement devenue « Cordes-sur-Ciel » en 1993.

Le réalisateur Hayao Miyazaki a effectué un voyage autour du village et, lors d'une promenade, il observe le village de Cordes entouré de sa brume matinale, lui donnant l'impression qu'un "château flotte dans le ciel". Il s'en inspirera pour la création de son film Le Château dans le ciel, notamment pour l'introduction et pour l'affiche,.

  1. a b c et d « Compte rendu de la sortie du CAPA du samedi 14 novembre 2015 à Cordes-sur-Ciel », Site du centre d'archéologie du pays Albigeois, (version du sur Internet Archive).
  2. Charles Higounet, « Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du lire en ligne).
  3. Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France : Début du OCLC 28516867), p. 5-6.
  4. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 janvier 2015)
  5. Actu.fr, «  », sur actu.fr, (consulté le ).
  6. «  », sur Europe 1, (consulté le ).


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Héraldique


« De gueules au château donjonné d'argent mouvant de la pointe, ouvert du champ et maçonné de sable, surmonté d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »

  1. , Armorial des États de Languedoc, Paris, Vincent, , 248 lire en ligne)

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Cordes-sur-Ciel dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39177.html

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