Castelsarrasin
Localisation
Castelsarrasin : descriptif
- Castelsarrasin
Castelsarrasin, connue sous la Révolution sous le nom de Mont-Sarrazin, est une commune française, unique sous-préfecture du département de Tarn-et-Garonne et chef-lieu de l'arrondissement de Castelsarrasin, en région Occitanie. La commune est également le siège de la communauté de communes Terres des confluences. L'aire urbaine de Castelsarrasin comptait 27 861 habitants en 2017, ce qui en faisait la 23e aire urbaine de la nouvelle grande région Occitanie
C'est respectivement la ville-centre et la commune-centre d'une unité urbaine et d'une aire d'attraction
La population municipale s'élevant à 14 178 habitants au dernier recensement de 2021, Castelsarrasin est la deuxième commune du département en nombre d'habitants, après Montauban et devant Moissac. Castelsarrasin se situe sur un axe important de communication reliant Bordeaux et l'Océan Atlantique au nord-ouest, à Narbonne et la Mer Méditerranée au sud-est, le tout via Toulouse
Cet axe important est notamment matérialisé par l'autoroute A62, qui contourne le centre-ville par le nord-est avant de desservir Castelsarrasin par une sortie au niveau de la zone industrielle de l'Artel
Le centre-ville de Castelsarrasin, à l'image de celui d'Agen, a la particularité d'être ceinturé de part et d'autre par la Garonne, et le Canal latéral à la Garonne qui fait partie du canal des deux mers. Bien que Castelsarrasin ne fasse pas partie de l'aire d'attraction de Toulouse, elle est semble-t-il fortement influencée par cette proche agglomération d'environ 1,4 million d'habitants, tout comme le Tarn-et-Garonne de manière générale. La plupart des habitants de la cité et d'une grande partie de son département nomme la ville par le diminutif « Castel »
Ses habitants sont appelés les Castelsarrasinois.
Géographie
Localisation
L'ouest de la commune se situe dans la vallée de la Garonne, qui est une plainte alluviale. Le caractère inconstructible des terrains situés dans cette zone est la raison pour laquelle cette partie de la commune est peu urbanisée. Le centre-ville et les autres secteurs, bien plus urbanisés, se situent à une altitude légèrement plus élevée sur le versant Est de la vallée, ce qui leur permet d'être à l'abri des crues du fleuve.
Communes limitrophes
Castelsarrasin est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Les Barthes, Castelferrus, Castelmayran, Cordes-Tolosannes, Labastide-du-Temple, La Ville-Dieu-du-Temple, Moissac, Saint-Aignan, Saint-Nicolas-de-la-Grave et Saint-Porquier.
Voici les villes notables les plus proches :
Bordeaux (160 ) Agen (43 ) |
Paris (544 ) Limoges (200 ) |
Lyon (351 ) Clermont-Ferrand (248 |
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Mimizan - Océan Atlantique (187 ) | N | Montauban (19 ) Montpellier (227 ) | ||
O Castelsarrasin E | ||||
S | ||||
Auch (60 ) | Toulouse (55 ) | Carcassonne (136 ) |
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 7 677 hectares. Son altitude varie de 61 à 97 mètres.
Hydrographie
La commune se situe dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne.
Elle est drainée par la Garonne, la Gimone, le Tarn, le Lemboulas, la Sère, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Rafié, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de la Ravajole, le ruisseau de l'Azin, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Montagné, le ruisseau de Saint-Michel, et par un petit cours d'eau[précision nécessaire], constituant un réseau hydrographique de 147 ,.
La Garonne est un fleuve principalement français, prenant sa source en Espagne, et qui s'écoule sur 529 océan Atlantique. Elle longe le territoire communal sur son flanc ouest.
La Gimone, d'une longueur totale de 136 Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes.
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il longe la partie nord de la commune, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes.
Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes.
La Sère, d'une longueur totale de 31,8 Castéron et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Elle se jette dans la Garonne, sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes.
Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 Montech et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le Tarn, sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes.
Enfin, le ruisseau de Rafié, d'une longueur totale de 15,5 Montech et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,4 | 3,8 | 6,3 | 9,8 | 13,5 | 15,3 | 15,2 | 11,6 | 8,7 | 4,7 | 2,3 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,5 | 9,7 | 12,5 | 16,2 | 19,9 | 22,1 | 22,1 | 18,4 | 14,4 | 9,2 | 6,2 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 11,6 | 15,6 | 18,7 | 22,5 | 26,4 | 29 | 29 | 25,3 | 20,1 | 13,7 | 10 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,4 13.01.03 |
−13,8 09.02.12 |
−9,9 01.03.05 |
−3,4 22.04.1991 |
−0,1 06.05.19 |
3,7 01.06.06 |
7,5 01.07.1991 |
5,4 29.08.1995 |
2,3 19.09.1994 |
−4,3 31.10.1997 |
−8,5 22.11.1998 |
−8 09.12.1991 |
−13,8 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,4 25.01.1995 |
25 23.02.1990 |
26,7 20.03.05 |
30,3 30.04.05 |
34,7 16.05.1992 |
40,2 27.06.19 |
40,5 18.07.22 |
43,1 24.08.23 |
36,7 09.09.23 |
33,3 01.10.23 |
24,7 07.11.15 |
18,6 23.12.22 |
43,1 2023 |
Précipitations (mm) | 62,4 | 48,8 | 52,9 | 69,7 | 72,9 | 59,2 | 43,9 | 50,1 | 54,4 | 54,6 | 62,8 | 66,9 | 698,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,5 1,7 62,4 | 11,6 1,4 48,8 | 15,6 3,8 52,9 | 18,7 6,3 69,7 | 22,5 9,8 72,9 | 26,4 13,5 59,2 | 29 15,3 43,9 | 29 15,2 50,1 | 25,3 11,6 54,4 | 20,1 8,7 54,6 | 13,7 4,7 62,8 | 10 2,3 66,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Carte IGN sous Géoportail
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Bordeaux.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Agen.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Paris.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Limoges.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Lyon.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Clermont-Ferrand).
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Mimizan.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Montauban.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Montpellier.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Auch.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Toulouse.
- Distance à vol d'oiseau Castelsarrasin/Carcassonne.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
- Sandre, « »
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom officiel et français de la commune est Castelsarrasin [], parfois orthographié Castelsarrazin. Ceci est une francisation du nom occitan originel Castèlsarrasin, plus communément Los Sarrasins. Pendant la Révolution française le nom officiel de la ville a été brièvement Mont-Sarrazin.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum Cerrucium au , puis Castro Sarreceno en 1156.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Castèl-, cognat occitan du français « château » (cf. Castelnau). Le second élément -sarrasin est la forme altérée de *Cerrucinum, nom antique de la localité réutilisé dans la nouvelle formation médiévale en Castèl-. Il s'agit d'un procédé fréquent en toponymie, par exemple Castel-Roussillon (Pyrénées-Orientales, Ruscino au Ier siècle) est construit selon le même principe.
Albert Dauzat considère que le nom de lieu initial est du type *Cerrucinum, c'est-à-dire *Cerrucius, anthroponyme latin conjecturel, basé sur le nom de personne Cerius, bien attesté, suivi du suffixe -inum, fréquent en toponymie et qui a donné la terminaison -in dans la plupart des cas. *Cerrucin a été réinterprété en Sarracin, puis Sarrasin par attraction paronymique du mot bien connu, avec lequel il n'a pourtant aucun rapport. Il existe un homonyme Castel-Sarrazin (Landes).
Mise à jour du 01 mars 2024 :
Selon P.-H. Billy, l'identification faite par A. Dauzat entre le castrum quod Cerrucium vocatur attesté en 847 et Castelsarrasin est erronée. La ville est attestée seulement au XIIè siècle, en 1137 Castelli Sarraceni puis Castro Sarraceno en 1156. Le latin castellum (qui apparait dans le nom de 1137), diminutif de castrum (employé en 1156), a désigné, durant le haut Moyen Âge, toute fortification érigée dans un but militaire ou de protection (d'une abbaye, d'une ville ...) puis, dès l'an mil, une ville fortifiée. Ici, il s'agit d'un château seigneurial établi par les comtes de Toulouse et dont le nom serait lié à un personnage, Ramondus Sarracenus. Lié à la famille comtale par sa femme, ce dernier aurait été chargé de mettre en place, outre les sauvetés (fondations urbaines autour de l'asile d'une église) de Montech en 1134 et de Montauban en1144, le castelnau (fondation urbaine autour du château) qui a pris son nom. La forme occitane Castel Sarrazi apparait en 1162 tandis que la forme française actuelle semble n'apparaitre qu'au milieu du XVIIIè siècle et ne figure dans les nomenclatures officielles qu'en 1818.
- Gandalou / Gandalor
Il existe un hameau de la commune appelé Gandalou (en occitan Gandalor [g]), site d'une fortification attesté en 961 dans une phrase latine Castello quod vocant Vuandalors, qui en revanche fait directement référence à un peuple étranger, c'est-à-dire « (ferme des) Vandales », au génitif pluriel.
- », (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 153b.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
- Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, éd. Errance, (ISBN ), p. 160
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. II, Librairie Droz, Genève, [1].
Histoire
Le début de l’histoire de la ville est marqué par les guerres : contre les Aquitains jusqu’à la fin du croisade des Albigeois pendant la première moitié du consuls et reçoit ses premières coutumes (textes de droit régissant la ville) en 1230.
Au deuxième croisade des Pastoureaux des milliers de Juifs seront tués dans la région, dont 160 rien qu'à Castelsarrasin.
Dès 1337, on avait clos d'un mur la porte de Garonne et enduit la tour de l'avenue de Moissac.
Au cours des inondations, la peste, et surtout la guerre de Cent Ans vont ravager le pays qui ne connaîtra que quelques dizaines d’années d’accalmie au début du XVIe.
Car, dès 1560, débutent les guerres de religion durant lesquelles, Castelsarrasin la catholique, est aux prises avec le reste de la région, plutôt protestant. L’église Saint-Sauveur est d’ailleurs une des rares qui ait échappé à la destruction dans le secteur.
À la fin du Antoine Laumet, dit Lamothe Cadillac naquit à Saint-Nicolas-de-la-Grave, non loin de Castelsarrasin. Envoyé par le roi de France aux Amériques, il y fonda la ville de Détroit, puis fut nommé gouverneur de Louisiane en 1710. En signe de reconnaissance, Détroit donna son nom à la célèbre marque d’automobiles et des « Rencontres Cadillac » sont célébrées tous les deux ans à Castelsarrasin.
Revenu en France, il devint gouverneur de Castelsarrasin le 11 février 1723 et y meurt quelques années plus tard, en octobre 1730.
Les siècles suivants, jusqu’à la Révolution de 1789, seront plus calmes. À Castelsarrasin, comme partout en France, la fin du Premier Empire.
De 1790 à 1795, Castelsarrasin était le chef-lieu du district de Castelsarrasin, anciennement établie en Haute Garonne.
À partir de 1850, la ville qui compte 7 000 habitants commence à se développer et à s’étendre, en particulier grâce à l’arrivée du chemin de fer, puis de « l’Usine ». De même, en 1875, une caserne est construite ; la ville a encore aujourd’hui son régiment qui contribue largement à son dynamisme.
Au printemps 1944, une partie du régiment SS « Der Führer » de la division « Das Reich » y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions et massacres en route, dont celui d’Oradour-sur-Glane.
Au deux guerres, la ville poursuit son expansion jusqu’à nos jours où elle s’affirme comme le deuxième site économique de Tarn-et-Garonne.
En mai 1968, la sous-préfecture de Tarn-et-Garonne est après Montauban, la deuxième ville où le mouvement de grève s'étend. « Au contraire de ce que l'on aurait pu penser, l'usine Cégédur-Péchiney, avec son millier d'ouvriers métallos, ne sera pas le fer de lance des manifestations de ce mai 68 castelsarrasinois, et c'est encore moins la CGT, le syndicat le plus puissant au sein de l'usine, qui en a été l'instigateur ». Ce sont bien les lycéens, aidés par leurs surveillants, dont beaucoup étaient encartés au PSU, qui ont lancé le mouvement. Dans ce département, qui était à l'époque essentiellement agricole, les paysans ne seront pas en reste. Le leader syndicaliste communiste, Paul Ardouin qui a fait ses classes auprès de Renaud Jean parvient à mobiliser plusieurs centaines de petits exploitants agricoles.
- Désastres causés par la guerre de Cent ans au pays de Verdun-sur-Garonne à la fin du XIVe siècle par Firmin Galabert.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 43.
- Max Lagarrigue , Castelsarrasin-Moissac : « Ce sont les lycéens qui ont lancé 68 », in La Dépêche du Midi, .
Héraldique
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Son blasonnement est : D’azur au château donjonné de trois tours d’argent, maçonné de sable, au chef cousu de gueules chargé d’une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or. |
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Castelsarrasin dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39136.html
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