Boisseron

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Boisseron : descriptif

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Boisseron

Boisseron est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Bénovie, le Ribansol, le ruisseau de Courchamp et par deux autres cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Vidourle ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Boisseron est une commune rurale qui compte 2 153 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier

Ses habitants sont appelés les Boisseronnais ou Boisseronnaises.

Géographie

Carte du territoire communal.
Cadastre napoléonien : plan de la section du Village et de La Plaine (1812).

Le territoire communal occupe une surface d'environ 740 hectares et situé à une altitude minimale de 19 m et maximale de 77 m, sur un sol composé de molasses coquillières.

Boisseron fait partie du canton de Lunel. Elle est voisine des communes de Junas, Sommières, Saussines, Restinclières, Saint-Christol et Saint-Sériès. La plus grande ville à proximité est Sommières, située à trois kilomètres au nord dans le département voisin du Gard. Lunel, chef-lieu du canton, est située au sud à onze kilomètres.

Hydrologie

Le territoire communal est essentiellement drainé par les cours d'eau du Vidourle, la Bénovie et le Rieutord, puis par un circuit secondaire avec les ruisseaux de : Nègue-Capelan, Mas de Planchenault et Courchamp.

La commune de Boisseron est située à la confluence du cours d'eau de la Bénovie et du bassin versant du Vidourle, à l'intersection de la route départementale 34 et de la route nationale 110.

Le , un premier plan de prévention du risque inondation (PPRI), basé sur un aléa de crues centennales, est approuvé par arrêté préfectoral sur la commune de Boisseron comprenant également les communes de Saturargues, Saint-Sériès et Villetelle.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 amplitude thermique annuelle de 17,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Entre-Vignes à 4 vol d'oiseau, est de 15,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Vidourle », d'une superficie de 209 Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • le « bois du puech Bouquet » (121 Gard et une dans l'Hérault ;
  • le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 Gard et quatre dans l'Hérault,
  • les « plaines de Beaulieu et Saussines » (1 986  ;

et une ZNIEFF de type 2, : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 Gard et cinq dans l'Hérault.

  1. a et b Répertoire numérique détaillé des archives communales de Boisseron, p. 5.
  2. a b et c Plan de prévention du risque inondation de la , page 39 sur 110, publié le sur le site du Ministère de l'Écologie (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  9. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  10. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  13. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Boisseron, pour les Romains un lieu couvert de buis, dénommé « Buxedonis Lucus ».

Les premières mentions archivistiques du village sont datées du 1110 cité dans le cartulaire de Nîmes, « castrum de Boisedono » en 1168 cité dans le manuscrit d'Aubais et « castrum de Buxedone » en 1219 cité dans le cartulaire de Maguelone. En 1222, le village porte le nom de « Boyssezon ». Sous l'Ancien Régime (1666-1773), Boisseron est identifié sous la variante de « Bouisseron ».

En occitan, Boisseron se traduit par « boicharon » (selon le Petit Thalamus de Montpellier).

  1. Répertoire numérique détaillé des archives communales de Boisseron, p. 5.
  2. A.M. Montpellier AA9, année 1222 : édition, publié le sur le site du Petit Thalamus de Montpellier (consulté le ).
  3. Archives communales déposées de Boisseron (1666-1773), publié sur le site du service interministériel des archives de France (consulté le ).

Histoire

Avec diverses traces d'habitats présentes sur la commune des périodes néolithiques, chalcolithiques et âge du fer. Au castrum miliaire est installé pour la surveillance du pont édifié à Sommières par les légionnaires de l'Empereur Tibère, le pont de Boisseron est édifié pour enjamber la rivière de la Bénovie et assurer une voie romaine secondaire de communication entre les Cévennes et le littoral par le golfe d'Aigues-Mortes.

Boisseron ainsi d'ailleurs que Saussines, Restinclières se trouvaient reliées à la cité de Sommières avant garde de l’opulente Nîmes l'une des plus belles villes de la Gaule d'où était originaire la famille de l'Empereur Antonin, ce qui entraîna la création de nombreuses garnisons préservant le village des attaques barbares.

En 1222, le village est composé d'habitat médiéval, lorsque la croisade des Albigeois menée par Amaury de Montfort met à sac le village et déplace toute la population.

La seigneurie appartient à la famille Bermond de Sauve jusqu'au , sous la protection de l'évêque de Maguelone en 1243, 1265, 1333. En 1591, elle est vendue à la famille de Gondin. En 1789, Thomas Le Sage d'Hauteroche d'Hulst vote sous le nom de seigneur de Boisseron aux assemblées de la noblesse.

En 1620, une avocate de Nîmes, Anne Rulman, établit une esquisse complète du village, en décrivant l'enceinte fortifiée avec ses remparts et douves et les caractéristiques du château.

Par mariage, le château passe de la famille Le Sage d'Hauteroche d'Hulst à la famille de Galard, comte de Béarn Brassac, et par vente en 1847 à la famille Moynier Chamberand. En 1856, le château est vendu à la famille Silhol. En 1965, le château a été vendu à l’association nationale des membres du mérite sportif et des médaillés de la jeunesse et des sports,et a hébergé à cet effet de nombreux sportifs retraités.

Ce château et ses dépendances qui n'a jamais appartenu à une collectivité publique deviendra par la suite maison de convalescence pour personnes âgées puis maison de vacances et ensuite vendu à un particulier en 2004 qui en était toujours le propriétaire en 2022.(château et dépendances bâti et non bâti). l'a vendu en 2023 à un particulier qui entreprend la restauration.

Ce château de base médiévale qui a fait l'objet de modification, de forme en U est passé en forme en L à la suite d'un incendie vers 1870.

En , le bassin versant du Vidourle est frappé par une crue majeure qui a marqué les esprits des riverains et l’opinion publique par son ampleur et sa puissance dévastatrice. Cette crue, conséquence d’une pluviométrie d’une intensité rare à exceptionnelle est la plus importante parmi toutes les autres crues historiques connues à Sommières, y compris celle d', malgré la création des barrages écrêteurs de crues de Ceyrac, Conqueyrac et La Rouvière.

En 2011, le bâti à usage de château d’eau, édifié au carrefour de la route de Saussines, représentant une masse de 250 tonnes de béton, devenu obsolète est détruit par un brise-béton hydraulique en quelques secondes. Bâtit en 1961, la construction pouvait contenir un volume de 250 Saussines,,.

Le parc dénommé « Louis Armand » qui rassemble les équipements sportifs, stade football Pierre Sadoul, courts de tennis (2), terrains de boules et jeux pour enfants, est situé à l'ancienne gare qui a vu sa destination changée du fait de la désaffection de la ligne de chemin de fer Sommières-Montpellier, la partie bâti propriété communale est destinée à l'habitation pour partie et pour autre partie aux associations, une voie verte saint géniez des mourgues-boisseron a été aménagée et pratiquement terminée.

Héraldique

Les armes de Boisseron se blasonnent ainsi :

« d'or à un buis de sinople, au chef d'azur chargé de trois trèfles du champ ».

  1. a b c d e f g et h Répertoire numérique détaillé des archives communales de Boisseron, p. 5.
  2. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le ).
  3. Jean-Louis Bachelet et Bernard Ollivier (Histoire de France en 99 marches, Paris, Arthaud, ISBN , OCLC 1078982744, BNF 45664890, SUDOC 232720282, présentation en ligne, lire en ligne), p. 16.
  4. , publié sur le site euzet-les-bains.fr (consulté le ).
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées PPRI2017
  6. Le château d’eau détruit en quelques secondes, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
  7. Photos de la démolition du château d'eau de Boisseron en 2011, publié sur le site smgc-eau.fr (consulté le ).
  8. Apport annuel 2018 du syndicat mixte de Garrigues Campagne, page 17 sur 154, publié le sur le site smgc-eau.fr (consulté le ).
  9. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 33.

Héraldique

Les armes de Boisseron se blasonnent ainsi :

« d'or à un buis de sinople, au chef d'azur chargé de trois trèfles du champ ».

  1. Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 33.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/39079.html

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