Auch
Localisation
Auch : descriptif
- Auch
Auch (/ɔʃ/ ; en gascon : Aush ou Aux) est une commune française, préfecture du département du Gers, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en « Pays » dans le sens de l'aménagement du territoire en 2003. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Auloue, le Sousson, l'Arçon, le Talouch, les ruisseaux de Larros et de Monsourbé et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« ancienne carrière de Saint-Cricq ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Auch est une commune urbaine qui compte 23 041 habitants en 2021
Elle est dans l'agglomération d'Auch et fait partie de l'aire d'attraction d'Auch
Ses habitants sont appelés les Auscitains ou Auscitaines. Elle est le siège de la communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne et la ville principale de l'aire urbaine d'Auch et de l'unité urbaine d'Auch. Réputée pour sa gastronomie, son équipe de rugby qui a longtemps évolué dans l’élite, sa cathédrale, ses pousterles et son escalier monumental du haut duquel la statue de d'Artagnan domine le cours du Gers qui la sépare en haute-ville et basse-ville, Auch est considérée comme la capitale historique de la province de Gascogne.
Géographie
La superficie de la commune est de 7 248 (72,48 km²). C'est la troisième commune du département par la superficie.
Centré sur la moyenne vallée de la Baïse, l'Armagnac est distribué sur un axe est-ouest à hauteur d'Eauze et Auch. Il comprend le Fezensac et Vic.[pas clair]
Situation
La commune d'Auch se trouve approximativement au centre du département du Gers, à une distance à vol d'oiseau de
- 69 Toulouse, chef-lieu de région,
- 74 Montauban,
- 63 Agen,
- 92 Mont-de-Marsan,
- 86 Pau
- 62 Tarbes, chefs-lieux des départements limitrophes.
En ce qui concerne les chefs-lieux des régions limitrophe, elle est distante de 162 Bordeaux, 390 Marseille et 409 Lyon. Enfin, elle se trouve à 595 Paris, un peu à l'ouest du méridien de Paris (2° 20' Est) alors qu'Auch à une longitude de 0° 35' Est (le méridien de Greenwich passant vers Dému.
Communes limitrophes
Auch est limitrophe avec treize autres communes : Les communes limitrophes sont Barran, Castillon-Massas, Castin, Duran, Lasséran, Leboulin, Montaut-les-Créneaux, Montégut, Ordan-Larroque, Pavie, Pessan, Preignan et Roquelaure.
Relief
La commune a un paysage naturel de coteaux.
L'altitude est comprise entre 115 d'altitude.
Un trait de relief caractéristique du centre-ville est le contraste entre le promontoire de la rive gauche du Gers (haute ville), et les étendues planes de la rive droite (basse ville), trait qui a joué un rôle dans l'histoire de la ville. La haute ville, où se trouvent la plupart des monuments anciens, correspond à l'emplacement de la ville médiévale. Elle est reliée à la berge du Gers par les « pousterles », rues typiquement médiévales étroites en escalier à forte déclivité[pas clair], ainsi que par l'escalier monumental inauguré en 1863. La basse ville correspond à l'emplacement de la ville romaine avant les troubles de la fin de l'Antiquité.
Auch se situe dans une zone de très faible sismicité (niveau 1).
Hydrographie
Auch est arrosée par le Gers (Écouter), affluent de rive gauche de la Garonne, qui traverse le centre-ville. Le nord de la commune est arrosé par l'Arçon et le Talouch, affluents du Gers.
La basse ville a été dévastée à plusieurs reprises par des inondations (1897, 1952 pour les plus importantes) avant que le cours de la rivière soit recalibré à la suite des inondations de 1977.
-
La promenade Claude Desbons le long du Gers (secteur recalibré).
-
Le pont du Prieuré sur le Gers.
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Reflet de la tour du Prieuré.
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Vue de l'Arçon à Auch.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud, des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,5 | 3,9 | 6,5 | 10,1 | 13,6 | 15,4 | 15,4 | 12 | 9,1 | 4,7 | 2,1 | 8 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,6 | 9,6 | 12,1 | 15,8 | 19,5 | 21,6 | 21,8 | 18,4 | 14,6 | 9,3 | 6,4 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,2 | 11,7 | 15,3 | 17,8 | 21,5 | 25,4 | 27,8 | 28,2 | 24,8 | 20 | 13,9 | 10,8 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 16.01.1985 |
−13,6 09.02.12 |
−10,5 01.03.05 |
−4,4 04.04.22 |
−0,8 06.05.19 |
2,6 01.06.06 |
7,3 04.07.1990 |
3,6 30.08.1986 |
2,5 25.09.02 |
−3,5 25.10.03 |
−10,5 23.11.1988 |
−12,4 25.12.01 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,9 02.01.03 |
25,2 27.02.19 |
27,8 21.03.1990 |
29,4 09.04.11 |
33,7 30.05.01 |
39,4 29.06.19 |
39,6 23.07.19 |
42,6 24.08.23 |
38 13.09.1987 |
34,2 01.10.23 |
26,5 08.11.1985 |
21,8 07.12.00 |
42,6 2023 |
Ensoleillement (h) | 89,2 | 115 | 167,5 | 180,3 | 200,7 | 213,4 | 239,5 | 231,4 | 203,3 | 152,1 | 98,7 | 84,9 | 1 975,9 |
Précipitations (mm) | 62 | 45,8 | 49,5 | 64,2 | 72,9 | 58,6 | 55,1 | 56,2 | 53 | 55,8 | 64,1 | 58,6 | 695,8 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : l'« ancienne carrière de Saint-Cricq », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 3,5 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- l'« ancienne carrière de Saint-Cricq » (39 ;
- les « bois d'Auch et d'Ordan-Larroque et prairie de St-Jean de Bazillac » (405 ,
- les « prairies et mares de bord de l'Arçon » (60 ;
et une ZNIEFF de type 2, : les « coteaux du Gers d'Aries-Espénan à Auch » (13 191 Gers et trois dans les Hautes-Pyrénées.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Libération (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, ISBN , BNF 39151085).
- Carte IGN sous Géoportail
- « », sur arbreetpaysage32.free.fr (consulté le ).
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- Plan séisme
- Roger Lambert et Jean-Pierre Vigneau, « Les inondations catastrophiques de juillet 1977 en Gascogne. Étude géographique d'une situation. Problèmes de prévision et de prévention », Annales de Géographie, lire en ligne).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la tribu aquitaine des Ausques (Auscii ou Ausci en latin) a engendré le nom gascon Aush ou Aux [], et à partir de là le nom français Auch.
Le nom antique de la cité est Elimberrum (en latin),. Selon Jean-Baptiste Orpustan et d'autres linguistes, Elimberri, Elimberris Auscorum et le nom antique romanisé Elimberrum, ancien nom de la ville d'Auch, viennent du basco-aquitain ili (eli- en latin) « ville » et berri « neuve » et signifie « ville neuve » en basque.
-
Territoire des Ausques parmi les autres peuples aquitains.
-
Territoire des parmi les neuf peuples de la Novempopulanie.
- (fr + oc) Patrici POJADA, Répertoire toponymique des communes de la région Midi-Pyrénées, Portet-sur-Garonne, Nouvelles Éditions Loubatières, , p. 65.
- Pomponius Mela, siècle.
- Itinéraire d'Antonin, siècle.
- , et , Towards a History of the Basque Language, Amsterdam; Philadelphia, John Benjamins Publishing, , 365 ISBN et , OCLC 709596553, lire en ligne), p. 40.
- , Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, ISBN et , OCLC 72757865, BNF 40190262, présentation en ligne).
Histoire
Époque préromaine
Le promontoire rocheux, situé au bord du Gers où se trouve aujourd'hui le centre historique, notamment la cathédrale, ne correspond pas à un ancien oppidum, comme on pourrait s'y attendre.
La ville préromaine est installée au bord du Gers, mais sur la rive opposée, qui est plate. Cette localité, nommée Elimberri, appartient au peuple des Ausques, dont le chef-lieu, au nom antique inconnu, semble avoir été situé à Roquelaure (oppidum de la Sioutat).
Dans la Gaule préromaine, décrite par César au début de la , les Ausques font partie de la région qu'il appelle Aquitania, située entre la Garonne et les Pyrénées, dont le peuplement est pour une grande part proto-basque, et non pas celtique comme dans les régions de Celtique et de Belgique.
Époque romaine
Après la conquête romaine, réalisée entre 58 et 52 par César, les Ausques sont un des peuples reconnus comme cité (civitas) par les Romains, dans le cadre de la province de Gaule, dont le chef-lieu est Lyon (fondée en -43). Sous le règne d'Auguste, la Gaule est divisée en trois provinces : Lyonnaise (Lyon), Belgique (Reims) et Aquitaine (Saintes, puis Bordeaux), qui s'étend entre la Loire et les Pyrénées. La Narbonnaise (conquise dès -120) reste à part, ne participant pas aux assemblées annuelles au sanctuaire fédéral de Lyon, où sont représentées les soixante-quatre cités des Trois Gaules (Tres Galliae).
En 285, la réforme de Dioclétien (division en deux de l'empire, tétrarchie, réforme des provinces) place les Ausques dans la province d'Aquitaine troisième (Aquitania Tertia) ou Novempopulanie, dont le chef-lieu semble avoir été Eauze (Elusa), chef-lieu des Elusates. Cette province fait alors partie du diocèse (civil) de Vienne et de la préfecture du prétoire des Gaules (capitale : Trèves).
Elimberri devient le chef-lieu de la cité des Ausques au curie de la cité, où siège l'assemblée des décurions, qui sont des notables de la cité, des Ausques en général, chargés de l'administration locale et des relations avec le gouverneur de province. Il n'y a pas en revanche de magistrat nommé par Rome à ce niveau.
La ville est située au croisement de deux voies romaines importantes :
- celle qui relie Agen (chef-lieu des Nitiobroges) et Lugdunum Convenarum (aujourd'hui Saint-Bertrand-de-Comminges), chef-lieu des Convènes (le nom de Lugdunum est celtique) ;
- celle qui relie Toulouse, chef-lieu des Volques Tectosages (une cité de Narbonnaise) à Bazas, chef-lieu des Vasates.
À l'époque où le christianisme se répand en Gaule, un évêque est connu nominalement à Auch dès 314 (Critère), mais il y en a peut-être un dès 280.
En 333, l'Anonyme de Bordeaux, pèlerin en route vers Jérusalem, s'y arrête et mentionne sur son itinéraire : Civitas Ausciorum[réf. nécessaire] (« cité des Ausques »).
Les fouilles menées par Émile Taillebois en 1881 ont permis la découverte d'une inscription gallo-romaine et d'un autel gaulois.
Bas-Empire et haut Moyen Âge
À partir de la fin du invasions de peuples germaniques ou autres (dits « barbares » par les Romains).
Au moment des grandes invasions, la ville, non fortifiée, est pillée. Ses habitants qui regagnent alors le site de l'ancienne Elimberri[pas clair] plus facilement défendable.
Passage des Vandales (408)
Entrés dans l'empire le 31 décembre 406, en franchissant le Rhin gelé, les Vandales traversent la Gaule vers le sud et passent dans la région en 408, détruisant probablement Eauze (par la suite, ils traversent l'Hispanie et établissent un royaume dans la région de Carthage en Afrique).
Après le sac d'Eauze, chef-lieu de la province de Novempopulanie, Auch devient le principal centre urbain et administratif provincial.
Le royaume wisigoth de Toulouse (418-507)
Un changement important dans le sud de la Gaule est l'arrivée des Wisigoths dans les années 410 : après le sac de Rome en 410, ils sont installés comme fédérés en Narbonnaise et Aquitaine, avec pour capitale de leur royaume la ville de Toulouse à partir de 418. Au cours du affaiblissement du pouvoir impérial dans l'empire romain d'Occident, finalement aboli en 476, les rois wisigoths s'emparent de toutes les provinces d'Aquitaine, du sud de la Narbonnaise et d'une grande partie de l'Hispanie.
En 507, vaincus à Vouillé (près de Poitiers) par les Francs de Clovis, ils se replient sur la Narbonnaise. La cité des Ausques, qui est maintenant dirigée non plus par les décurions, mais par l'évêque, devient un territoire franc.
Période mérovingienne (507-751)
La cité des Ausques fait partie du duché de Vasconie (créé en 601), parfois inclus dans le royaume d'Aquitaine.
Période carolingienne (751-996)
Le royaume d'Aquitaine existe aussi dans l'empire carolingien, notamment sous le règne du fils de Charlemagne, Louis le Pieux, avant qu'il devienne empereur en 814.
Moyen Âge
Conflit entre les archevêques et les comtes d'Armagnac
Au Moyen Âge, dans le cadre du système féodal qui s'est établi au cours du comtes d'Armagnac à partir des Xe et XIe siècles.
Au départ, les comtes d'Armagnac se heurtent au pouvoir des archevêques, qui dirigent la ville depuis l'époque carolingienne. À partir du siècle, la situation est stabilisée : la ville est un paréage partagé entre ces deux autorités. Le blason de la ville symbolise aujourd'hui encore le paréage entre les Armagnac (un lion rouge debout) et les archevêques (un agneau).
Les lignes de démarcation séparant les deux seigneuries, sculptées sur les portes de la ville et sur les piliers de l'ancienne halle, étaient encore visibles au début de la Révolution française,, qui a mis fin aux institutions féodales et seigneuriales dans le royaume de France (nuit du 4 août 1789).
Construction de la cathédrale gothique ( | ]
Au François de Savoie), une des plus majestueuses[réf. nécessaire] du Sud-Ouest de la France. Sa construction se poursuit jusqu'au XVI. La cathédrale Sainte-Marie d'Auch, au sommet du promontoire de rive gauche, domine toujours la ville de sa grande taille.
Événements notables
Pendant la guerre de Cent Ans, à la suite de l'assassinat du duc Louis Ier d'Orléans en 1407, le comte d'Armagnac Bernard VII, dont la fille Bonne épouse Charles d'Orléans en 1410, est mis à la tête d'une ligue opposée au duc de Bourgogne Jean sans Peur : c'est le début de la guerre entre la faction des Armagnacs et celle des Bourguignons, qui va durer jusqu'en 1435.
Après la bataille de Lectoure en 1473 qui marque la fin de la dynastie des comtes d'Armagnac, la ville est occupée par les troupes du roi de France, Louis XI.
Époque moderne
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Le redémarrage est lent au cours du [pas clair]
En 1543, un collège humaniste est créé grâce à un don du cardinal François de Tournon (1489-1562), archevêque d'Auch. En 1590, la tenue du collège est confiée à la compagnie de Jésus, qui la garde jusqu'à son expulsion en 1762. Les jésuites sont alors remplacés par un autre ordre enseignant.
À l'époque des guerres de Religion (1562-1598), Auch est proche des possessions de la maison d'Albret, favorable à la Réforme (Jeanne d'Albret, puis Henri de Navarre) : le pays d'Albret (Nérac), le Béarn (Pau), le royaume de Navarre (Saint-Palais) et le comté de Foix. Au nord-est, Montauban est un bastion du calvinisme. En revanche, Toulouse soutient avec conviction le catholicisme.
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En 1715, la généralité d'Auch est séparée de celle de Montauban. Ses intendants ont pour principal souci le développement économique ainsi que l'amélioration des conditions et du cadre de vie.
Sous Louis XV, l'intendant Antoine Mégret d'Étigny transforme la ville et donne au centre son visage actuel par la construction de la plupart des bâtiments remarquables (hôtel de ville, hôtel d'Intendance, promenade).
Époque contemporaine
Période de la Révolution et de l'Empire (1789-1815)
Au début de la Révolution française, lorsque l'Assemblée nationale constituante crée les communes et les départements (janvier 1790), Auch devient le chef-lieu du département du Gers (intégré à partir de 1957 dans la région Midi-Pyrénées), ainsi que du district d'Auch (arrondissement d'Auch à partir de 1800).
Le collège d'Auch d'Ancien Régime est remplacé par l'école centrale du Gers, qui disparaît au moment de l'institution des lycées par Napoléon. Cependant, Auch ne bénéficie pas à ce moment d'un lycée de plein droit, mais seulement d'une école secondaire.
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Au usine à gaz et la construction de la gare favorisèrent le développement des quartiers de la ville basse. Auch fait alors partie du réseau ferroviaire de la compagnie du Midi, qui est aussi producteur d'électricité à partir du XXe siècle.
En 1833, année où Guizot, ministre de l'Instruction de Louis-Philippe, fait voter sa grande loi sur l'enseignement, imposant notamment la création d'une école normale primaire par département et d'au moins une école primaire publique par commune, l'école secondaire d'Auch devient collège royal, par la suite lycée impérial (sous le Second Empire), puis national (sous la Troisième République). Un peu plus tard est créé un établissement secondaire pour les jeunes filles.
Première Guerre mondiale (1914-1918)
Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), plusieurs établissements d'enseignement sont transformés temporairement en hôpitaux, en plus de l'hospice de la rue Pasteur : les petit et grand séminaires, l'école normale d'instituteurs, le lycée de garçons, l'école libre de la rue Voltaire, ainsi que l'ancienne préfecture.
Des officiers et soldats allemands prisonniers sont détenus à la caserne Lannes.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
Durant la Seconde Guerre mondiale, après le désastre de 1940, Auch fait d'abord partie de la zone non occupée par l'armée allemande (dite « zone libre »).
Cent-un juifs sont arrêtés le 26 août 1942 et internés dans les camps de rétention de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) ou du Vernet (Ariège), à l'occasion d'une visite officielle de l'amiral Darlan.
Le 11 novembre 1942, la Wehrmacht (et l'armée italienne à l'est du Rhône) occupent la zone libre. Auch devient le siège d'une Feldgendarmerie, installée à l'hôtel de France, dépendant de la Kommandantur de Toulouse. Le 27 novembre, le .
Après l'arrivée des Allemands et de la Gestapo, la répression antisémite s'accentue et des juifs sont déportés dans les camps d'extermination, notamment après une rafle en février 1943.
La Résistance est aussi présente. Le 25 septembre 1943, c'est à Auch qu'est imprimé pour la première fois en France le Chant des partisans, dans une imprimerie situé au n° 11 de la rue Lamartine (plaque commémorative).
La libération d'Auch a lieu le 19 août 1944, date du départ de la garnison allemande.
Fin du | ]
De 1971 à 1979, la division parachutiste, est basée à Auch, notamment son bataillon de commandement et de soutien (BCS), le à la caserne Espagne, située sur la place d'Armes.
Histoire du diocèse d'Auch
Le premier évêque d'Auch apparaît vers 280.
Le diocèse d'Auch hérite du titre de métropole en 856, après le saccage de la ville d'Eauze. L'archevêque d'Auch a le titre de primat de Novempopulanie comme celui de Lyon le titre de primat des Gaules. La liste des archevêques d'Auch comprend des personnages prestigieux, de nombreux saints et de nombreux cardinaux[Qui ?].
L'archidiocèse d'Auch dégageait après ceux de Strasbourg, Paris et Cambrai le plus de revenus annuels, dus à une dîme importante.
La nomination des archevêques d'Auch voyait de longues discussions entre le roi, le pape et les chanoines.
L'archevêque d'Auch était jusqu'en 2002 le métropolitain d'une immense province ecclésiastique, jadis formée de la Gascogne et de la Navarre.
- « Auch : au cœur de la ville antique », Pascal Lotti, Philippe Gardes, INRAP, 24 juillet 2017 (lire et voir la vidéo en ligne)
- J.Gissot 1948, p. 5.
- Émile Taillebois, Notice sur une inscription gallo-romaine, et sur un autel gaulois à divinité tricéphale trouvés à Auch,
- , Histoire générale du Pays basque : Préhistoire-Époque Romaine-Moyen-Âge, Elkarlanean, , 492 ISBN et , OCLC 41254536), p. 58-59.
- « Paréage de la seigneurie d'Auch », Prosper Lafforgue, Histoire de la ville d'Auch depuis les Romains jusqu'en 1789, Auch, Brun, 1851, 2 volumes (BNF 30714519) (lire en ligne)
- « La « ville haute » et son parsan épiscopal », Françoise Bagnéris, La Cathédrale d'Auch et son quartier des chanoines, Paris, Nouvelles Editions latines, 1986, 303 p. (ISBN ) (BNF 34951596) (lire en ligne)
- Les « chapelains de Garaison » selon le site de l'Association des anciens élèves du lycée d'Auch (note ci-dessous). Cf. Sanctuaire de Notre-Dame de Garaison.
- « Le Lycée » sur le site de l'Association des anciens élèves du lycée d'Auch.
- Sans que l'enseignement primaire soit obligatoire, et sans que l'enseignement public (« communal ») soit forcément gratuit et laïque.
- Association anciens élèves du lycée d'Auch.
- F. Olier et JL. Quénec'hdu., Livre "Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918", Ysec Editions, (ISBN ), tome 3 pages 160 et 161
- CICR, « », sur BNF, .
- Jean-Michel Dussol, « Les déportés juifs du Gers ont désormais un visage », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Chant des partisans imprimé pour la première fois à Auch » sur le site du Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah.
- Photographie d'appelés 1976 du 425e Escadron de transport et de circulation (ETC) sur le site Copains d'avant.
- Historique de la caserne Espagne sur le site Actu Occitanie.
Héraldique
Blasonnement :
Parti, au premier de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une bannerette d'azur chargée d'une croisette aussi d'argent, à la hampe du même posée en barre, au second d'argent au lion de gueules armé de sable.
Commentaires : Au Novempopulanie, province romaine formée de neuf peuples aquitains. Siège d'un évêché au escalier monumental construit en 1863, la statue du héros gascon, Charles de Batz-Castelmore dit d'Artagnan (1611-1673).
|
- Banque du blason.
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