Bruniquel
Localisation
Bruniquel : descriptif
- Bruniquel
Bruniquel est une commune française, située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie
Bruniquel fait partie de la liste des plus beaux villages de France. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), trois espaces protégés (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », les « parois de Bruniquel » et la « grotte de la Pierre Plantée ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Bruniquel est une commune rurale qui compte 626 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 861 habitants en 1831
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban
Ses habitants sont appelés les bruniquelais ou bruniquelaises.
Géographie
Localisation
La commune de Bruniquel est située en Tarn-et-Garonne, entre les villes de Montauban, à l'ouest, et Carmaux et Albi, à l'est. Elle est limitrophe du département du Tarn.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Larroque, Penne, Montricoux, Nègrepelisse, Puygaillard-de-Quercy et Vaïssac.
Géologie et relief
À la limite du département du Tarn, les environs de Bruniquel sont très boisés, où se rejoignent trois régions naturelles : les collines et plaines du Bas-Quercy, plateau calcaire du causse et à l'est avec le massif de la forêt de Grésigne.
Bruniquel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse, le ruisseau de Cabéou, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau de Merdarié, le ruisseau de Nègue-Saume, le ruisseau de Ribalous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 ,.
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes.
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 8 vol d'oiseau, est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ;
- les « parois de Bruniquel », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 5,5 ;
- la « grotte de la Pierre Plantée », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 1,10 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :
- les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de 11 660 chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées ;
- Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur ;
et un au titre de la directive oiseaux :
- la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- les « causse sud de Bruniquel, basse vallée de la Vère et falaises de combe Male » (235 ;
- l'« ensemble de grottes des Barthasses » (179 Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne ;
- les « falaises et pentes de Nidauzel » (16 ;
- la « rivière Aveyron » (3 500 Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne ;
- la « vallée du lac du Gouyre » (336 ;
- les « village et falaise de Bruniquel » (24 ;
et trois ZNIEFF de type 2, :
- le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne ;
- la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne ;
- la « vallée de l' Aveyron » (14 644 Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- « », sur planseisme.brgm.fr, BRGM.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brenechildum en 1083
Le toponyme Bruniquel représente la fixation absolue du nom de femme germanique Brunihild, au sens de « domaine de Brunehild(e) »,,.
Homonymie avec Bourniquel (Dordogne) qui a subi une évolution phonétique semblable en ce qui concerne la finale, mais différente pour la première syllabe dans laquelle Bru- est devenu Bour- par métathèse de -r-.
Remarque : la fixation d'un nom de personne dans la toponymie de manière absolue, c'est-à-dire sans affixe ou appellatif toponymique est fréquente dans le domaine occitan, mais plus rare dans le domaine d'oïl. C'est pourquoi, par exemple, le même nom de personne est attesté suivi d'un appellatif dans Brunehamel (Brunehaumes 1216-1217) en Picardie.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 106a
- Pierre-Henry Billy, Origine des noms de villes et des villages de France, Genève, Famot-Crémille, , 320 p., p. 55, 61
- et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 ISBN , BNF 40220401), p. 48.
Histoire
Préhistoire
Grotte de Bruniquel
- La grotte de Bruniquel, explorée à partir de 1990 par la Société Spéléo-Archéologique de Caussade, a livré des indices de fréquentation du milieu souterrain profond. À 350 mètres de l'entrée de la cavité, des structures anthropiques sont associées à un ossement d'ours daté de plus de 47 600 ans . Il s'agit de structures établies non pas par l'homo sapiens, qui n'était pas encore présent en Europe mais par l'Homme de Néandertal.
Autres sites
- Les Abris de Bruniquel : quatre abris sous roche de type magdalénien datés entre 17 500 et 12 500 ans avant le présent.
- La grotte de Mayrière supérieure, une grotte ornée ayant livré deux peintures de bison probablement antérieures au Magdalénien. Ces peintures ont été fortement abîmées en 1992 par un groupe d'éclaireuses éclaireurs de France ayant entrepris de nettoyer les parois de la cavité.
- La grotte de Mayrière inférieure, ou grotte de Paxolles, moins connue que la précédente et occupée seulement à l'âge du bronze. Elle a livré une épingle à tête enroulée.
- La dame de Bruniquel, le squelette le plus complet de l'époque magdalénienne, a été découverte par Victor Brun en mai 1864 à l'abri Lafaye,, l'un des quatre abris de Bruniquel situés au pied du château et collectivement inscrits au titre de monuments historiques depuis 1996.
- Les objets d'art mobilier magdaléniens des abris de Bruniquel ont été étudiés dès le . Ces objets sont repartis dans différentes collections : musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, British Museum, muséum de Toulouse, muséum d'histoire naturelle Victor Brun à Montauban. Le British Museum conserve notamment la sculpture en ivoire de mammouth représentant des rennes nageant qui provient de l'abri Montastruc.
-
Harpon en os de renne.
-
Aiguille du Magdalénien.
-
Pointe de sagaie.
-
Industrie lithique.
-
Rennes nageant .
Histoire
Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.
Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse sur les Trencavel. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » s'y réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban.
Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le et le siècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante : elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).
Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.
Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.
L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.
De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.
- Rouzaud, F., Soulier, M. et Lignereux, Y. (1995) - « La grotte de Bruniquel », Spelunca, no 60, p. 27-34.
- « », sur CNRS, (consulté le ).
- Néandertal : le mystère de la grotte de Bruniquel, de Luc-Henri Fage, de Stéphane Millière, Arte, 22 novembre 2020 [présentation en ligne].
- Edmée Ladier, « Les abris de Bruniquel au Paléolithique : chasseurs, artisans, artistes », Société des amis du vieux Saint-Antonin, (version du sur Internet Archive), p. 40-47.
- Jean-François Alaux, « L'épingle à tête enroulée de la grotte Mayrière Inférieure, commune de Bruniquel (Tarn-et-Garonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne).
- « », sur Vacanceo.
- « ».
- PA82000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Victor Brun, Fouilles paléontologiques de l'âge de pierre. Abris et cavernes de Bruniquel, p. 329-353. Académie de Montauban
- Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN ), p. 227-246.
Histoire
Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.
Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse sur les Trencavel. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » s'y réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban.
Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le et le siècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante : elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).
Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.
Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.
L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.
De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.
- Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN ), p. 227-246.
Héraldique
Blason | De sinople au chevron cousu de gueules accompagné en pointe d'une tête de bélier d'argent accornée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Bruniquel dans la littérature
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