Cayriech

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Cayriech : descriptif

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Cayriech

Cayriech est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, le ruisseau de Tapon et par un autre cours d'eau. Cayriech est une commune rurale qui compte 277 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Ses habitants sont appelés les Cayriéchais ou Cayriéchaises.

Géographie

Localisation

La commune est située dans le Quercy sur le causse de Caylus, entre Puylaroque et Septfonds, sur la Lère.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Caussade, Lapenche, Puylaroque, Saint-Georges et Septfonds.

Communes limitrophes de Cayriech
Puylaroque
Lapenche Cayriech Saint-Georges
Caussade Septfonds

Géologie et relief

Des formations calcaires secondaires s'étendent à l'est du village. On y observe des reliefs tabulaires où la roche est omniprésente et la végétation clairsemée.

Des témoins du quaternaire apparaissent dans la vallée creusée au détriment des calcaires jurassiques. Ils s'étagent en gradins sur les versants de la vallée en aval de Cayriech. Ce sont les vestiges des couloirs alluviaux successifs façonnés par les divagations de la rivière,.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Cayriech.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Lère, le ruisseau de Tapon et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 ,.

La Lère, d'une longueur totale de 45,1 Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caylus », sur la commune de Caylus à 13 vol d'oiseau, est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Daniel Loddo, Al pais de la pahòla, Laguêpie, , p.5-6.
  3. Jean-Claude Fau, Le Tarn-et-Garonne de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, , p.6-7.
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  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

L'étymologie du nom « Cayriech » reste douteuse. Cependant, les formes écrites anciennes : Cairego puis Cairiech nous mènent au radical cair-. On pourrait le rapprocher du pré-indo-européen car : rocher ou du latin quadrum qui a donné l'occitan caire avec le sens de « lieu retiré ». Ce mot servait aussi à désigner un château fort. Effectivement, depuis l'époque carolingienne et jusque vers 1620, Cayriech était une agglomération entourée de fortifications de terre et d'un fossé qui délimitaient un secteur ovale d'un hectare. Ce genre de fortifications était considéré comme des places fortes au Moyen Âge. Il semblerait même qu'une motte et un donjon furent édifiés dans l'enclos au  siècle,. La mention la plus ancienne de Cayriech date de 1262 (Cairegio) dans les Enquêtes administratives d'Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse (1220-1271).

  1. a et b Paul Burgan et André Lafon, Toponymie du Tarn-et-Garonne, Montauban, , p.95.
  2. a et b Guy Astoul, Tarn-et-Garonne. L'album du bicentenaire, Toulouse, , p.155.
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Histoire

Préhistoire

L' Homo Erectus, ancêtre de l' Homo Sapiens, au Paléolithique inférieur (la phase la plus ancienne du Paléolithique), a été repéré sur les lambeaux des terrasses de la Lère. Il s'agit de gisements de surface. L' Homo Erectus connaissait le feu et fabriquait des outils à partir des galets de la rivière,.

Âge du fer

Au second âge du fer (420 av. J.-C.-52 av. J.-C.), la commune actuelle était située sur le territoire des Cadurques. Ce sont eux qui donneront leur nom au Quercy. C'est Jules César, dans sa Guerre des Gaules, qui nous renseigne sur l'identité de ce peuple gaulois. Il s'agit d'un peuple venu d'Allemagne moyenne.

Époque gallo-romaine

À l'époque gallo-romaine (52 av. J.-C.-476), des villae (riche habitat d'un propriétaire terrien) étaient installées au cœur des terroirs fertiles, sources de revenus importants. Elles étaient nombreuses dans la vallée de la Lère. Il en existait deux sur l'actuelle commune de Cayriech, une à Bournazel, et la seconde à Boys.

Moyen Âge

Au  siècle, le territoire actuel de la commune de Cayriech était situé dans le pagus de Cahors, au croisement de deux axes de communication très empruntés : la vallée de la Lère et le chemin reliant Saint-Antonin-Noble-Val à Belfort-du-Quercy. Les suzerains du lieu étaient le vicomte de Bruniquel et l'abbé de Saint-Antonin. Nous avons la trace de seigneurs de Cayriech vers 1130 dans des textes anglais : la famille De Lautours. En 1279, Sicard de Cayriech accorde aux habitants des privilèges, franchises et libertés où il est fait mention du baile du seigneur, détenteur du droit de haute, moyenne et basse justice. En 1401, Jean d'Escayrac de Lauture est co-seigneur de Cayriech. Il se marie le 16 mai 1401 avec Sobirane Deslacs, dame Barave de Dejean. Il mourut le 2 mars 1408. Vint ensuite son fils Thomas qui s'éteignit le 25 juin 1444. Jean-Barthélémy alors co-seigneur avec Astorg Scafredi (vers 1446-1450) trépassa le 29 janvier 1484.
Suivit, vers 1503, Raymond-Barthélémy co-seigneur avec Gaihard du Lac jusqu'aux environs de 1512-1539. Il mourut avant le 28 décembre 1515. Hugues d'Escayrac fut co-seigneur de Cayriech jusqu'à sa mort le 18 août 1573. En 1554, il servait dans la compagnie d'ordonnance du comte de Villars. Il fut remplacé par son fils Charles jusqu'au 26 juillet 1592. Ce dernier fut guidon de la compagnie d'ordonnance d'Ebrard de Saint-Sulpice. Il fit son testament en 1587, avant de partir à la guerre avec .
Par contrat du 25 mars 1615, Gabriel Descairac traita avec Jean du Lac seigneur de Boisse et co-seigneur de Cayriech et lui céda sa portion moyennant la somme de 12 000 livres ; le sieur de Boisse étant devenu seul maître et propriétaire de l'entière place de Cayriech, il en fit vente à Jean Descairac par contrat du 17 aoust 1617 moyennant la somme de 35 600 livres.

Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, le 30 janvier 1633, nous avons la mention de Jean d'Escayrac comme tenant du fief (jusqu'en 1645). Un bail de location de forge le mentionne ainsi que le forgeron du village : Ramond Doldoire. Ce dernier avait l'autorisation de quêter du blé pour rémunérer son travail d'aiguisage, à la fête de saint Julien (28 août). Il avait pour obligation d'entretenir le ferrage des animaux de labour : bœufs, vaches, chevaux, mulets et ânes ainsi que les instruments aratoires. Une forge existe toujours à Cayriech et le travail servant à maintenir les animaux a été démonté vers 1994. Toujours en 1633, nous trouvons mentionné un meunier nommé Gaillard Raynal. Claude d'Escayrac, fille de Jean et de Marguerite de Vignes, fit entrer la seigneurie entre les mains de Louis de Marsa qu'elle épousa le 25 février 1675. (Néanmoins le 16 mai 1684 Noble Jean Descayrac est encore dit seigneur de Cayriech dans l'acte (Gendre notaire) par lequel il emprunte 600 livres aux Chartreux de Cahors moyennant une rente annuelle de 33 livres 6 sols 8 deniers, courant encore en 1752 à la charge de son héritière, Dame Descayrac, veuve Dupuy, de Cahors).
Leur fils vendit en 1710 la terre de Cayriech à Pierre de Lacombe, seigneur de Monteils et de Saint-Georges. Pierre de Lacombe mourut à Strasbourg le 23 septembre 1737 laissant ses domaines à son fils Jean-Baptiste qui les transmit à son tour à Jean-pierre-Paul, attesté en 1758 et mort en 1768. En 1775-1776, Charles François de Lacombe de Montcla était le seigneur de Cayriech. En 1780, c'était Charles-Louis de Lacombe.

Époque contemporaine

Durant les affrontements liés à la Révolution, l'intendance militaire ordonne une réquisition de bœufs en décembre 1793. Cayriech doit en fournir six qui seront conduits à Montauban.

Un fabricant de chapeaux de Septfonds (Tressens ou Bertrand) installa au village un dépôt de tresses de paille à la fin du  siècle. Les femmes qui avaient des machines chez elles venaient s'y approvisionner pour confectionner des chapeaux.
Les annuaires de 1896 et 1902 mentionnent plusieurs meuniers cayriéchois : Augustin Boyer, François Galand et Laurent Lafont.

Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux maquis s'étaient organisés dans la région. Il y eut, à Cayriech, le 9 novembre 1943, 16 containers d'armes parachutés, à destination de la Armée secrète basée au camp de Caylus, à la ferme du Pech Sec. Le terrain de Cayriech avait pour nom d'emprunt « Vauvenargues » et la phrase-message annonçant le parachutage était : « Le piédestal paraît nu ». Le 22 janvier 1945, Cayriech créa un Comité de libération sous la présidence de Ferdinand Dejean. Les membres étaient Germain Calvet, Frédéric Couderc, Emile Cournède et Maurice Lacassagne.

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  3. Histoire des sites. Histoire des hommes, Rodez, 2003, p. 139
  4. Fau 2003, p. 66.
  5. Astoul 2008, p. 150 et 155.
  6. Tarn-et-Garonne, histoire d'un département, Montauban, 2008, p. 16.
  7. Plan Local d'Urbanisme de Cayriech.
  8. Fau 2003, p. 77.
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées astoul155
  10. Bernard Burke, A genealogical and heraldic dictionary of the landed gentry, p. 839.
  11. Procès de 1664 entre le seigneur et les consuls
  12. a et b Books.google.fr
  13. Id. Nobiliaire universel de France.
  14. Nobiliaire universel de France.
  15. a et b Loddo 1999, p. 138.
  16. a et b Loddo 1999, p. 99-100.
  17. H. Bonnafous, Monographie de Lavaurette, Montauban, , p.19.
  18. J. Neveu, Monographie de Monteils, Montauban, , p.33.
  19. Guy Astoul, Solidarités paysannes au pays des croquants au XVIIIe siècle, Toulouse, 1998, p. 28.
  20. Bonnafous 1970, p. 38.
  21. Loddo 1999, p. 69.
  22. Emile Courbier, Documents et témoignages des années 1939-1945 en Tarn-et-Garonne. Hommages. Souvenirs, Montauban, , p.112.
  23. Louis Olivet, Cinquantenaire de la libération de Montauban et du tarn-et-Garonne, Montauban, 1985, p. 28 et 30.
  24. La résistance en Tarn-et-Garonne, p. 33.
  25. Courbier 1999, p. 122.

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Cayriech dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/290382.html

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