Castelnau-de-Montmiral
Localisation
Castelnau-de-Montmiral : descriptif
- Castelnau-de-Montmiral
Castelnau-de-Montmiral (en occitan Castèlnòu de Montmiralh) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vère, le Tescou, le Ruisseau de Rô, le Ruisseau du Rô Oriental et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « forêt de la Grésigne » et la « forêt de Grésigne et environs »), un espace protégé (le « Montoulieu ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Castelnau-de-Montmiral est une commune rurale qui compte 1 050 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 116 habitants en 1846
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac
Ses habitants sont appelés les Montmiralais ou Montmiralaises.
Géographie
Commune située entre Albi et Montauban.
La commune est traversée d'est en ouest par la Vère. Au nord de cette rivière s'étend la forêt de Grésigne, une des plus vastes forêts de chênes de France et même d'Europe. Le sud de la Vère est en partie occupé par un plateau calcaire (causse). Le village est d'ailleurs construit sur un piton calcaire qui surplombe la vallée de la Vère.
Communes limitrophes
Castelnau-de-Montmiral est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Broze, Cahuzac-sur-Vère, Gaillac, Larroque, Lisle-sur-Tarn, Penne, Puycelsi, Saint-Beauzile, Sainte-Cécile-du-Cayrou, Vaour et Le Verdier.
Géologie et relief
La superficie de la commune (8 881 hectares) en fait une des plus grandes du département ; son altitude varie de 153 à 486 mètres.
Voies de communication et transports
Accès avec la route départementale D964 (ex : Route nationale 664)
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Vère (affluent de l'Aveyron), le Tescou, le ruisseau de Rô, le ruisseau du Rô Oriental, l'Audoulou, le Merdaoussou, le Rieutort, l'Infernou, Riou Nègre, le ruisseau de Bauzens, le ruisseau de Belayrol, le ruisseau de Beudes, le ruisseau de Boussières, le ruisseau de Combe Escure, qui constituent un réseau hydrographique de 111 ,.
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Bruniquel, après avoir traversé 15 communes.
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes.
Le ruisseau de Rô, d'une longueur totale de 13,6 Tarn à Puycelsi.
Le ruisseau du Rô Oriental, d'une longueur totale de 10,9 Vère sur le territoire communal.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 9 vol d'oiseau, est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : le « Montoulieu », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 43,10 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :
- la « forêt de la Grésigne », d'une superficie de 3 604 forêt de Fontainebleau, et la réserve de Bialowecja
et un au titre de la directive oiseaux :
- la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 Faucon pèlerin et le Hibou grand-duc).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : la « forêt de Grésigne » (4 019 , et la « forêt de Sivens » (1 409 et deux ZNIEFF de type 2, :
- la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne ;
- la « forêt de Sivens et coteaux boisés alentours [sic] » (5 385 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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Toponymie
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée de :
- castel nau (> nòu) « château neuf » en occitan (cf. Castelnau, Neufchâtel, etc.)
- Mont miral (Monte miraill 1259), toponyme en Mont- au sens de « colline, élévation de terrain, hauteur », appellatif toponymique issu du bas latin MONTE (du latin classique montem, accusatif de mons). Le second élément -miral représente l'ancien occitan miralh « miroir » → « point de vue, poste d'observation » équivalent de l'ancien français mirail cf. Montmirail. Il s'agit d'un dérivé de mire, suivi du suffixe à valeur superlative -alh cf. Montgradail (Aude, Montegardall 1215).
Remarque : les formes anciennes du type Mons Mirabilis sont des latinisations fantaisistes de clercs médiévaux. L'adjectif mīrābilis signifie en latin « admirable, merveilleux », d'où « miraculeux (lieu des miracles) » et dont le substantif en latin populaire, *mirabĭlia, (altération du latin classique mīrābĭlia) a donné meravilha en occitan et merveille en français par évolution phonétique régulière et pas autre chose.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 467b.
Histoire
Tout autour de la forêt de Grésigne s'élèvent des dolmens de l'âge du bronze et des oppidums/oppida (places fortes) de l'âge du fer.
La bastide albigeoise est fondée en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, qui a donné à la bastide les mêmes franchises qu'à Cordes et Gaillac.
Le diminutif de Montmiral a été communément utilisé dans les actes officiels, y compris au XIXe siècle dans l'état civil de la commune. Ce diminutif est encore utilisé aujourd'hui par ses habitants.
La bastide est réunie au domaine royal en 1271. Elle est administrée par un délégué du sénéchal de Toulouse jusqu'en 1322. Philippe V le Long l'a alors donnée à Arnaud de Trians, vicomte de Tallard.
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais, conduits par le prince Noir, envahissent l'Albigeois en 1345. Ceux-ci se retireront sans oser attaquer la ville...
En 1352, les habitants rendent hommage à Louis de Trians. Par un acte de 1365, il confirme les coutumes de la communauté. Il a maintenu ses vassaux dans leurs prérogatives, avec le consentement de sa mère, Constance de Narbonne, en considération des dommages de la guerre et des contributions qu'ils ont payé pour la rançon du roi.
À la fin du Bernard VII d'Armagnac. Castelnau est alors gardé par des capitaines du parti des Armagnacs qui désolaient les terres autour et dont se plaignent les consuls de Gaillac, de Puycelsy et de Penne. En l'absence du comte d'Armagnac, Bonne de Berry écrit à ses bonnes gens pour bien garder la ville. En 1470, Louis XI met sous séquestre les domaines du comte d'Armagnac. Georges II de La Trémoille, sire de Craon, gouverneur de Tours, conseiller et premier chambellan de Louis XI, obtient du roi la seigneurie de Castelnau-de-Montmiral, Villeneuve et Milhavet. Après 1479, d'Amboise, évêque d'Albi, obtient du roi l'autorisation de faire l'acquisition de la seigneurie. d'Armagnac est rétabli dans ses domaines en 1484. Il s'établit à Castelnau où il meurt en 1497. La seigneurie rentre alors dans le domaine de la Couronne.
Pendant les guerres de religion, Castelnau-de-Montmiral n'adhère jamais au protestantisme et accueille les catholiques de Gaillac, qui ont été chassés de la ville par les protestants majoritaires. En janvier 1587, une attaque du capitaine protestant Bruniquel est repoussée. Selon la légende, une femme revenant de puiser l'eau à la fontaine du Théron aurait donné l'alerte, contraignant les assaillants à une retraite précipitée.
Louis XIII revenant du siège de Saint-Antonin est passé à Castelnau-de-Montmiral le 24 juin 1622, logé dans la maison de Tonnac.
C'est également le lieu d'habitation de la célèbre famille Privat[Laquelle ?].[réf. nécessaire]
- Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, )
Héraldique
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Son blasonnement est : De gueules au château donjonné d'argent, ouvert et maçonné de sable, senestré d'un monde croisé d'or, le tout surmonté d'un miroir du même, ouvert aussi de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. |
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Castelnau-de-Montmiral dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/290114.html
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