Villefranche-de-Conflent
Localisation
Villefranche-de-Conflent : descriptif
- Villefranche-de-Conflent
Villefranche-de-Conflent (Vilafranca de Conflent en catalan) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Cady et par un autre cours d'eau
Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif du Madres-Coronat » et le « massif de Madres-Coronat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Villefranche-de-Conflent est une commune rurale qui compte 207 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 889 habitants en 1856
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades
Ses habitants sont appelés les Villefranchois ou Villefranchoises. Ses habitants sont les Villefranchois et les Villefranchoises.
Géographie
Localisation
La commune de Villefranche-de-Conflent se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Elle se situe à 45 Perpignan, préfecture du département, et à 6 , sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Corneilla-de-Conflent (2,5 Fuilla (2,8 Conat (3,0 Ria-Sirach (3,5 Serdinya (4,3 Fillols (4,5 Vernet-les-Bains (4,6 Codalet (4,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Villefranche-de-Conflent fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon.
Géologie et relief
Villefranche-de-Conflent a une superficie de 446 hectares. Son altitude varie de 390 à 1 395 mètres. La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée.
Hydrographie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 10 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats.
- le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines et au titre de la directive oiseaux
- le « massif du Madres-Coronat », d'une superficie de 21 396 Gypaète barbu.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « plateau de Belloc et Pla des Horts » (494 et les « Roc Campagna et Fort Libéria » (414 et une ZNIEFF de type 2, : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 194-195.
- Carte IGN sous Géoportail.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Vilafranca de Conflent.
Le nom ancien de la commune en français est Villefranche. Le nouveau nom de Villefranche-de-Conflent est adopté le ,.
- lire en ligne).
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- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, ISBN ).
Histoire
La capitale du Conflent
Villefranche est fondée par une charte octroyée par le comte de Cerdagne Guillem Ramon le (ou 1090 ou 1092 selon les sources). Le comte avait alors sa résidence à Corneilla-de-Conflent et voulait faire de Villefranche sa nouvelle capitale. Le site est d'ailleurs particulièrement bien choisi : au fond du défilé de la Têt, à la confluence de celle-ci avec le Cady, la ville contrôle alors l'accès aux terres principales du Conflent. La ville devient effectivement la capitale du Conflent (et siège d'une viguerie) au plus tard en 1126. Elle le reste jusqu'au siècle.
En septembre 1263, le roi d'Aragon ordonne la construction de trois ponts sur la Têt. Ces trois constructions furent sévèrement endommagées, voire détruites, par la terrible inondation de 1421, et seul le pont Saint-Pierre fut rétabli.
Au cours des siècle, siècle et siècles les fortifications de la ville sont sans cesse remaniées et complétées. L'ensemble est reconstruit au siècle d'après de nouveaux plans, comme l'atteste un texte de 1411 rapportant cette reconstruction,.
La forteresse Vauban
La ville est assiégée et prise par les Français en 1654 ; les fortifications sont alors démantelées pour qu’elles ne puissent pas servir aux Espagnols. La construction de nouvelles fortifications est entreprise à partir des plans de Vauban en 1669, qui visite le chantier dix ans plus tard. Le Fort Libéria est alors construit à flanc de montagne, dominant la ville au nord. Les travaux se poursuivent pendant tout le siècle (porte de France en 1783, porte d'Espagne en 1791).
Chemin de fer
Le chemin de fer arrive à Villefranche en 1885 : la ville est alors reliée à Perpignan et Prades par une voie à écartement normal. Il faut attendre 1909 pour que le premier tronçon de la ligne à voie métrique de Cerdagne soit mise en service jusqu'à Mont-Louis, puis 1911 jusqu'à Bourg-Madame et enfin 1927 jusqu'à Latour-de-Carol, où la ligne est en correspondance avec la ligne internationale transpyrénéenne (dite Transpyrénéen oriental).
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Ed. Les Presses du Languedoc, 2003, page 208.
- Lucien Bayrou, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, page 273.
- CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide Touristique Conflent, page3.
- Albert Cazes (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide Touristique Conflent, page5.
- Albert Cazes (abbé), op. cit., page4.
- CAZES Albert (abbé), Villefranche-de-Conflent, Guide touristique Conflent, page6.
- BAYROU Lucien, Entre le Languedoc et le Roussillon, 1258-1659, fortifier une frontière ?, Ed. Amis du Vieux Canet, 2004, page 273.
- Lucien Bayrou, op. cit., 2004, page 273.
- Albert Cazes (abbé), page9.
- Piere Cazenove, Le Train Jaune de Cerdagne, Ed. Loubatières, 1992, pages 5-7.
Héraldique
Blason | Écu en losange : d'azur à l'étoile de six rais d'argent, accostée de deux tours du même, surmontée d'un écusson en losange d'or à quatre pals de gueules timbré d'une couronne d'or, aux ondes d'argent mouvant de la pointe.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Villefranche-de-Conflent dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/290025.html
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