Montferrer
Localisation
Montferrer : descriptif
- Montferrer
Montferrer [mɔ̃fɛʁe] est une commune française située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie
Ses habitants sont appelés les Montferrerois
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, la rivière de Saint-Laurent, la rivière de la Fou et par deux autres cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montferrer est une commune rurale qui compte 206 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 883 habitants en 1806
Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda
Ses habitants sont appelés les Montferrerois ou Montferreroises. Les gorges de la Fou servent de limite entre les communes de Montferrer et de Corsavy
Le lieu est particulièrement remarquable : sur une longueur d'environ deux kilomètres, les gorges atteignent une profondeur de 250 mètres, se resserrant parfois jusqu'à ne pas dépasser la largeur d'un mètre entre les deux parois
Malheureusement les gorges sont actuellement interdites au public: entre 300 et 600 mètres cubes de roche se sont détachés de la paroi rendant la visite du lieu dangereuse
Selon une étude réalisée, il faudrait entre 18 et 24 millions d'euros pour remettre en état les gorges.
Géographie
Localisation
La commune de Montferrer se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Elle se situe à 40 Perpignan, préfecture du département, à 16 , sous-préfecture, et à 10 Amélie-les-Bains-Palalda, bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda.
Les communes les plus proches sont : Corsavy (3,3 Le Tech (3,6 Serralongue (4,6 Arles-sur-Tech (5,9 Saint-Laurent-de-Cerdans (7,0 Prats-de-Mollo-la-Preste (8,2 Montbolo (8,9 Lamanère (9,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Montferrer fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne.
Hydrographie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 amplitude thermique annuelle de 14,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Tech à 4 vol d'oiseau, est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech », d'une superficie de 1 467 Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune : « le Vallespir » (47 344 .
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « I », mais aucune balise <references group="I"/>
correspondante n’a été trouvée
- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 227-228.
- Carte IGN sous Géoportail
- « » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Le nom Montferrer est un mot catalan et vient du latin Mons Ferratus, le « mont de fer », peut-être en référence au mont Canigou, riche en minerai de fer ou symboliquement à la force du château. Le nom ancien de la paroisse est Mollet.
- lire en ligne).
Histoire
Origine
La grotte de Can Pey, à l'ouest des gorges de la Fou a révélé un intéressant gisement du néolithique final et du premier âge du fer.
La première mention historique remonte à l'an 927 : un nommé Teobald fait don à l'abbesse de Sant Joan de Ripoll de terres qu'il possède à Mollet, au lieu-dit Super Keiros. L'église est pour sa part mentionnée en 938.
Le château feodal
La date exacte de sa construction est inconnue. Il a été érigé sur une crête qui descend du pic de la Souque vers l'est du village duquel il est assez éloigné.
De ce château, qui en 1850 était déjà en très mauvais état, il ne reste plus rien.
La seigneurie de Montferrer
La seigneurie de Mollet-Montferrer appartient aux vicomtes de Castelnou. Un château dont on ignore l'époque exacte d'édification, sans doute au incastellamento.
On trouve des mentions de personnes portant le nom de Montferrer, sans que l'on puisse savoir si elles appartiennent à un lignage noble du lieu. Il existe un autre Montferrer dans l'Alt Urgell, d'où est sans doute issu Guillaume-Arnaud de Montferrer, évêque d'Urgell en 1092-1095. On a ainsi mention de Pierre de Montferrer, vivant en 1215, d'Arnaud de Montferrer, chanoine prêchant d'Elne en 1233-1242, et de Bernard de Montferrer qui fonde un bénéfice dans l'église de Thuir en 1273.
Au XIIe siècle une église de style roman est construite : elle est de nos jours parfaitement conservée et continue de porter son nom ancien de Mollet. Les maisons bâties autour par la suite forment le village définitif.
À partir de la fin du vicomtes de Castelnou. Le
Elle est ensuite rachetée par le chevalier Perpinyà Blan. Son fils Pierre Blan en hérite à son tour. Sa fille Éléonore épouse Jean de Pontos : Montferrer change à nouveau de mains au profit de la famille Pontos pour peu de temps. Leur fille Catherine la reçoit en dot lors de son mariage avec Jean III de Banyuls, qui prend alors le nom de Banyuls de Montferrer. La famille de Banyuls conserve Montferrer jusqu'au . À cette date, de Banyuls de Montferrer, baron de Nyer, s'est tellement endetté qu'il doit le vendre au profit de Jean Vilansosa, chirurgien à Barcelone. Mais la population de Montferrer préfère Thomas, aussi se cotise-t-elle pour lui permettre de racheter la seigneurie au fils de Jean Vilansosa pour 3 000 ducats, ce qui est fait le .
de Banyuls de Montferrer exerce un commandement militaire et civil à Huesca, c'est son fils François III de Banyuls de Montferrer qui s'occupe des terres. Or, il est à nouveau harcelé par ses créanciers et doit vendre Montferrer une nouvelle fois le à Louise Guanter, veuve d'un notaire de Prats de Mollo. Le , Louis XIII roi de France nomme Thomas II de Banyuls de Montferrer, petit-fils du précédent Thomas, procureur royal des comtés du Roussillon et de Cerdagne. Celui-ci en profite alors pour racheter la seigneurie de Montferrer à la famille de Guanter en . À partir de cette date, la seigneurie ne change plus de mains.
Le marquisat de Montferrer
En , Louis XIV érige Montferrer en marquisat. Mais le possesseur de la seigneurie, Charles conspiration de Villefranche, pour une autonomie catalane et contre les Français. À la suite de cette conspiration, le château médiéval de Mollet de la famille de Banyuls de Montferrer est rasé sur ordre du roi sous la supervision de Vauban afin qu'il ne puisse plus servir de refuge à d'éventuels insoumis. La femme de Charles de Banyuls de Montferrer, Thomasine née de Ardena y Aragon, fille du comte d’Ille devient donc la première marquise de Montferrer.
Charles Louis XIV que le marquisat de Montferrer lui revienne ainsi qu'à ses descendants.
Peu avant la Révolution française, Joseph de Banyuls de Montferrer (1723-1801), Raymond-Antoine qui est élu député de la noblesse aux États Généraux. Ce dernier émigre en 1791 et se bat en tant que contre-révolutionnaire. Il devient le à la mort de son père en 1801. Lorsqu'il revient en France en 1807, Montferrer a été entretemps déclaré bien national et été revendu à de multiples acquéreurs. L'Ancien Régime, les privilèges, la féodalité : tout a été aboli. La famille conserve néanmoins le patronyme et le titre de marquis de Montferré. Elle reste aussi liée à son ancien fief comme en témoignent les deux plaques apposées dans la nef de l'église à la mémoire du comte Jacques de Montferré et du vicomte Raymond de Montferré, deux descendants morts pour la France en 1915.
La commune de Montferrer
- Sobrequers, sans doute l'actuel mas Sobraquès
- Titre d’érection de Montferrer en marquisat
- L’usage a entretemps modifié l'orthographe du patronyme Montferrer en Montferré
Héraldique
Blason | Fascé de gueules et d'or de six pièces Timbre: Couronne de marquis Supports: Deux chimères affrontées à la tête de bouc, aux ailes de dragons déployées, au corps de sirène Cimier: Chauve-souris aux ailes étendues et posée de front Terrasse: Lévrier passant |
|
---|---|---|
Détails | Inspiré des armes des marquis de Montferrer. Celles-ci étant déjà utilisées pour la commune de Nyer, la famille ayant été « baron de Nyer » avant d'être « marquis de Montferrer », les couleurs ont été remplacées par celles de la Catalogne, mais les supports, couronne, cimier et terrasse ont été conservés. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Montferrer dans la littérature
Découvrez les informations sur Montferrer dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4391 autres localités pour l'Occitanie
Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour l'Occitanie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.
Version en cache
26/12/2024 17:57:59 Cette version de la page est en cache (à la date du 26/12/2024 17:57:59) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/289922.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.