Asté

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Asté : descriptif

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Asté

Asté est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, le Lhéris, le ruisseau de Lies et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Asté est une commune rurale qui compte 577 habitants en 2021

Elle est dans l'agglomération de Bagnères-de-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Bigorre

Ses habitants sont appelés les Astéens ou Astéennes.

Géographie

Localisation

Carte interactive d’Asté
  • Limite communale
  • Mairie

    La commune d'Asté se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

    Elle se situe à 22 Tarbes, préfecture du département, et à 3 , sous-préfecture.

    Les communes les plus proches sont : Beaudéan (1,4 Gerde (1,6 Campan (2,8 Bagnères-de-Bigorre (3,0 Lies (4,4 Uzer (4,7 Marsas (4,9 Banios (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Asté fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon,.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes d’Asté
    Gerde,
    Bagnères-de-Bigorre
    Lies Marsas,
    Banios
    Beaudéan Asté Asque
    Campan Esparros

    Paysages et relief

    Vue générale en été.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Adour, le Lhéris, le ruisseau de Lies, le ruisseau de Hourclat, le ruisseau Gavarni et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 ,.

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 184 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j
    L'Adour depuis un pont à Asté.

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Artigues », sur la commune de Campan, mise en service en 1959 et qui se trouve à 3 vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 7,7 . Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 22 , la température moyenne annuelle évolue de 12,2 , à 12,6 , puis à 12,9 .

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 .

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

    • les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » (2 055  ;
    • « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées ;
    • le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » (5 455  ;
    • le « massif karstique du Monné, Tucou, Bédat » (1 512  ;
    • le « réseau hydrographique des Baronnies » (390  ;

    et quatre ZNIEFF de type 2, :

    • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées ;
    • les « Baronnies » (20 367  ;
    • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ;
    • le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » (6 955 .


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    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Asté à l'est de Bagnères-de-Bigorre

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    • De Guilhermo de Aster, latin et gascon (1062, cartulaire de Bigorre ; v. 1125, ibid. ; 1285, montre Bigorre) ;
    • Arnaldus Willermi de Ester, latin et gascon (v. 1090, Larcher, cartulaire Saint-Pé) ;
    • Hyspanum de Ester, (v. 1140, livre vert de Bénac) ;
    • vicecomes d-Aster, latin et gascon (1183, cartulaire de Berdoues) ;
    • en B. d’Astee, (1283, procès Bigorre) ;
    • De Asterio, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
    • de Astario, latin (1300, enquête Bigorre) ;
    • Aster, (1429, censier de Bigorre) ;
    • Aste, (1541, ADPA, B 1010) ;
    • Aster, (1614, Guillaume Mauran) ;
    • Aster, (1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
    • Asté, (fin  siècle, carte de Cassini).

    Ce nom dérive d'un fabricant de lances, de broches ou autres objets pointus (occitan ast).

    Nom occitan : Astèr.

    1. et , intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 ISBN , BNF 37213307)..

    Histoire

    Asté en 1829.
    La fontaine de Crastes.
    L'ancien château en 2023.

    Les seigneurs d'Asté (Aster) sont assez embrouillés : voici un schéma, perfectible. Une première famille des seigneurs d'Asté/Aster, est signalée au fl. 1062), auquel succède Auger Ier (fl. 1075/1080), puis sans doute les fils de ce dernier, Fort-Aner et Espain/Hispan Ier (fl. 1130). Puis on trouve Auger II (fl. 1147), Arnaud-Guillaume (fl. 1190) père d'Auger III, lui-même père d'Espain II et Bernard/Bernat Ier : ce dernier, donné aussi directement comme le fils d'Auger II, semble le père d'Agnès d'Asté.

    Agnès d'Aure-Comminges, frère cadet du comte/vicomte Bernard d'Aure (ce dernier † vers 1221 ; sa fille, de nom inconnu, transmet le comté d'Aure en 1235 à Arnaud-Guillaume/Guilhem II vicomte de Labarthe, son époux ; Bernard d'Aure et Sanche Garcie d'Asté sont les fils de Raimond d'Aure-Comminges, fils de Bertrande d'Aure et Guy de Comminges, lui-même fils cadet de comte de Comminges).

    La fille d'Agnès et Sanche Garcie d'Aure, également de nom inconnu, transmet Asté à son mari Arnaud II de Coarraze (Arnaud . Arnaud de Coarraze est le premier à être dit vicomte d'Asté en 1249.

    Leur fils Garcie Arnaud Ier (de Coarraze) (deuxième moitié du XIIIe siècle ; † vers 1264) hérite d'Asté, alors que son frère aîné Arnaud Guillaume continue les sires de Coarraze. Puis sa postérité :

    Bernard/Bernat Guchan ? ; plutôt que Soubirane de Joyeuse), d'où :

    Arnaud (II) (première moitié du de Lévis-Montségur, d'où postérité), d'où :

    Jean Orbessan d'Ornézan ; parents de :

    Garcie Arnaud II (fin du XIVe siècle), père de :

    Jean II (fl. jusque dans le premier quart du Lavedan, fille du vicomte Ramon Garcie VI et sœur du vicomte Arnaud IV de Lavedan, d'où :

    Jean III, sénéchal de Bigorre en 1437, † vers 1442, x Marie fille d'Archambaud de Caupenne

    Leur fille Agnès II épouse en 1442 Sanche Garcie III de Larboust (alias Sanche Garcie II d'Asté ; sénéchal de Bigorre, † en 1458 au siège de Garris ; frère cadet de Manaud de Larboust — de la Maison d'Aure-Comminges/Quatre-Vallées — et de Bertrande de Jussan) parents de :

    Tristan et Jean Gaston). Jean est le père de Jean II (ou V), de Menaud († 1534) qui suit, de Françoise (x 1517 Antoine de Caraman de Nègrepelisse), et de Catherine (x Charles d'Espagne de Montespan).

    Menaud d'Aure, vicomte d'Aster (dit aussi de Larboust), épouse en 1525 l'héritière Claire de Gramont : leur fils de Gramont (1526-1576), comte de Gramont et de Guiche, vicomte d'Aster et de Larboust, prince de Bidache, prend le nom de sa mère et fonde la . Sa dernière fille Claire-Suzanne de Gramont se marie en 1595 avec Henri des Prez (ou des Prés), titré vicomte d'Aster (†1619, sans postérité). Le petit-fils d'Antoine Ier, Antoine II (1572-1644), devient le premier duc de Gramont en 1643.

    Cadastre napoléonien d'Asté

    Le plan cadastral napoléonien d'Asté est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.

    1. «  », sur Essais historique sur le Bigorre, t. II, par Marie-Armand Davezac-Macaya, chez J.-M. Dossun à Bagnères, 1823.
    2. «  », sur Geneanet, arbre de Guy FOUILLADE.
    3. Arnaud est généralement considéré comme le fils de Raimond Arnaud III de Coarraze et le gendre d'Agnès d'Asté et Sanche Garcie d'Aure-Comminges. Mais certains auteurs l'ont donné comme issu de la famille d'Aure-Comminges : par exemple directement le fils d'Agnès et Sanche Garcie, ou un fils de Sanche Garcie Larboust : ces filiations semblent plutôt provenir de confusions...
    4. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d' Asté en 1825

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules aux trois flèches d'argent, empennées d'or, posées en pal la pointe en bas et rangées en fasce.
    1. Banque du Blason

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    Asté dans la littérature

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    Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
    Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/289646.html

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