Bassurels
Localisation
Bassurels : descriptif
- Bassurels
Bassurels est une commune française située dans le sud du département de la Lozère, en région Occitanie. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Gardon de Saint-Jean, le Tarnon, la Massevaques, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », la « vallée du Gardon de Saint-Jean » et « les Cévennes ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Bassurels est une commune rurale qui compte 66 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 534 habitants en 1821
Ses habitants sont appelés les Barrois ou Barroises.
Géographie
Localisation
Située dans le Sud du département, la commune est limitrophe du département du Gard.
Bassurels est la commune la moins densément peuplée (0,93 hab/km2) du département de la Lozère, département le moins peuplé de France.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Rousses, Vebron, Le Pompidou, Saint-André-de-Valborgne, Meyrueis, Gatuzières et Val-d'Aigoual.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,3 | −1,7 | 0,8 | 2,9 | 6,5 | 10,1 | 12,2 | 12,4 | 9 | 6,2 | 2 | −0,3 | 4,9 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 1,9 | 4,9 | 7,4 | 11,2 | 15,2 | 17,9 | 18 | 13,7 | 9,7 | 5 | 2,5 | 9,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,5 | 5,4 | 9,1 | 11,8 | 15,8 | 20,4 | 23,5 | 23,5 | 18,4 | 13,3 | 8 | 5,3 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,5 12.01.1987 |
−16,3 11.02.1986 |
−15 01.03.05 |
−7 12.04.1986 |
−3,2 08.05.1997 |
0,1 06.06.1989 |
4 17.07.00 |
2 30.08.1986 |
−0,6 17.09.1994 |
−5,6 25.10.03 |
−10,5 22.11.1988 |
−15,1 14.12.01 |
−19,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,7 01.01.22 |
20,6 27.02.19 |
22,7 22.03.1990 |
24,6 09.04.11 |
28,4 30.05.01 |
35,7 28.06.19 |
32,9 16.07.22 |
36,1 13.08.03 |
30,5 18.09.1987 |
25,4 10.10.23 |
21,2 20.11.1994 |
19,6 13.12.1994 |
36,1 2003 |
Précipitations (mm) | 118 | 85,8 | 94,2 | 141,7 | 123,9 | 72,7 | 45,8 | 53,5 | 156,1 | 233,5 | 241,5 | 144,1 | 1 510,8 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol.
Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :
- les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 Loutre (Lutra lutra) et le castor ;
- la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ;
et un au titre de la directive oiseaux :
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- les « pelouses du Mont Aigoual » (164 Gard et trois dans la Lozère ;
- le « vallon du Trépaloup » (57 ;
- le « versant de la Can de l'Hospitalet » (451 ;
et trois ZNIEFF de type 2, :
- les « Can de l'Hospitalet » (2 062 ;
- les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 Gard et 21 dans la Lozère ;
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 Gard et cinq dans la Lozère.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
- « », sur mab-france.org (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Toponymie
Histoire
Avant la Révolution, la commune s'appelait Saint-Martin-de-Campselade,, Bassurels est le nom révolutionnaire qui lui a été attribué.
La paroisse de Saint-Martin de Campselade (San Martin de Campselado) est mentionnée régulièrement au moment de la fin de la guerre de Cent Ans. Des fermiers originaires de Saint André-de-Valborgne et de Saint-Flour du Pompidou y cultivaient les terres appartenant aux châtelains du Folhaquier et de l'Hom. Au XVIe siècle, la paroisse passe entièrement à la Réforme ; des levées d'hommes ont lieu pour participer aux sièges de Montpellier et de Mende (1562-1563).
Les consuls soutiennent à partir de 1573 le fameux Mathieu Merle qui remplace en Gévaudan le baron Astorg de Peyre, assassiné lors de la Saint-Barthélemy (1572). Après l'édit de Nantes (1598), des miliciens participent au service de garde à Florac. Les guerres du duc de Rohan (1620-1629) drainent vers Florac, Mende et Alès plusieurs miliciens réformes (familles Bourgade, Bourrely, Chabal et Caulet).
Au moment de la Révocation (1685 : édit de Fontainebleau) la population abjure en l'église de Saint-Flour du Pompidou. Mais au moment de la guerre des Camisards, la population rejoint massivement les insurgés et participe aux victoires du plan de Fontmort et de Saumane. Les derniers Camisards rejoignent leurs habitations en 1705. Bénéficiaire de l'édit de tolérance de Versailles de 1787, la population participe avec enthousiasme à la Révolution de 1789 et constitue, en mobilisant presque tous les hommes, une compagnie de garde nationale qui perd cinq hommes dans les campagnes de 1792-1797. Sous l'Empire, la désertion se développe, les fugitifs se réfugiant sur les pentes du mont Aigoual. Lors de la Restauration, quatre paysans licenciés de l'armée en 1814 tuent pour le compte de nobles locaux deux bourgeois acquéreurs de biens nationaux qui avaient profité de la Révolution pour acquérir à vil prix des terres de bonne production. Le premier est acquitté, un deuxième se suicide et les deux autres sont guillotinés en 1826 devant 6 000 personnes.
Au XIXe siècle, l'exode rural porte un coup fatal au village. La Grande Guerre lui enlève 16 chefs de famille. Bassurels devient un village de petits hameaux.
- Lucien Goillon, Si m'était conté Saint-Etienne en Cévenne, Nîmes, Lacour, ISBN ).
- , p. 39.
Héraldique
Blason | D’azur, à un soleil d'or, vêtu d'or, coupé de l’un dans l’autre. |
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---|---|---|
Détails | La pointe basse d’or représente les bas fonds alluvionnaires de Bassurels. La partie basse d'azur indique la présence de cours d’eau comme le Tarnon ou le Gardon.
La pointe haute symbolise le Mont-Aigoual (Mont aigu, pointu), véritable château d’eau de la région, d'où la couleur azur. Le soleil indique la présence de la station météorologique du Mont-Aigoual sur le territoire communal. Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitées d'or, mises en sautoir par la pointe et liées d'or, pour indiquer la présence de forêts. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Bassurels dans la littérature
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