Gagnac-sur-Cère

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Gagnac-sur-Cère : descriptif

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Gagnac-sur-Cère

Gagnac-sur-Cère est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Cère, la Dordogne, le ruisseau d'Orgues, le Négreval et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise » et la « vallée de la Cère et tributaires ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Gagnac-sur-Cère est une commune rurale qui compte 664 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 722 habitants en 1836, alors qu'elle incluait une partie des communes actuelles d'Estal (créée en 1902) et de Laval-de-Cère (créée en 1928)

Elle est dans l'agglomération de Biars-sur-Cère

Ses habitants sont appelés les Gagnacois ou Gagnacoises.

Géographie

La commune de Gagnac-sur-Cère chevauche la limite entre, à l’est les terrains primaires du Massif central, et à l’ouest l’Aquitaine, plus précisément le Limargue, zone bordure de cette région, constituée de terrains du Lias. Elle est traversée d’est en ouest par la Cère, rivière venue des Monts du Cantal et qui se jette dans la Dordogne quelques kilomètres plus loin. Elle s’élève, en rive droite de la Cère vers la Xaintrie limousine, en rive gauche sur les contreforts accidentés du Ségala lotois, jusqu’à une altitude de 406 mètres, au Pech de la Teulière. À l’ouest, les terrains secondaires sont largement recouverts par les alluvions quaternaires de la Cère et de la Dordogne, étagés en terrasses qui témoignent des niveaux successifs du lit de ces rivières.

Gagnac jouxte la limite septentrionale du Quercy, du département du Lot, donc de la région Occitanie. C’est aussi, en matière religieuse, une paroisse limite du diocèse de Cahors. Au nord, ce sont la commune et la paroisse d’Altillac, le Limousin (Nouvelle Aquitaine), le département de la Corrèze et le diocèse de Tulle.

La Cère, non navigable mais longtemps utilisée pour le flottage des bois, était traversée au Moyen Âge sur un pont par un des « chemins du sel » conduisant alors vers l’Auvergne. Elle fournissait son énergie aux moulins qui jalonnaient son cours, et contribuait par ses poissons à l’alimentation des habitants. Elle n’est plus aussi redoutée pour ses inondations jadis fréquentes, assagie qu’elle est par les barrages construits dans son lit. Les coteaux gagnacois, longtemps largement dévolus à la vigne, sont aujourd’hui dominés par la forêt. Malgré l’extrême raréfaction des exploitations agricoles, les vallées restent vouées à l’élevage bovin, à quelques cultures, et des plantations de noyers s’y sont développées. Mais la vocation agricole de la commune est contrebalancée par l’extension dans sa partie ouest de l’importante zone d’activités de Biars – Gagnac, poumon économique de cette région.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe du département de la Corrèze.

Communes limitrophes de Gagnac-sur-Cère
Altillac (Corrèze),
Astaillac (Corrèze)
Cahus Laval-de-Cère
Girac Gagnac-sur-Cère[2] Estal
Biars-sur-Cère Glanes Cornac

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy à 14,43 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012,.

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • la « vallée de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de 5 567  ;
  • la « vallée de la Cère et tributaires », d'une superficie de 3 031 Salmo salar, Petromyzon marinus) ainsi que par la présence de la loutre ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • « la Dordogne quercynoise » (2 081 Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot, qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
  • la « rivière de la Cère et ruisseau d'Orgues » (737 Cantal, quatre dans la Corrèze et neuf dans le Lot

et deux ZNIEFF de type 2, :

  • la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758  : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot ;
  • la « vallée et gorges de la Cère » (6 777 Cantal, six dans la Corrèze et 12 dans le Lot.
  1. Marguerite Guély, Passages d'eau et moulins sur la Cère, Le CEP, .
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Elle témoigne de la formation du nom à l'époque gallo-romaine ou dans les siècles qui ont suivi. Le toponyme Gagnac (historiquement : ganhaco, ganhac – ou gannhac –, ganiac, Gainiat…) aurait été celui d'un domaine agricole de l'époque, désigné ainsi soit d'après l'anthroponyme d'origine gallo-romaine Ganius, soit à cause d’une caractéristique du lieu, gagné à la culture sur les abords alors marécageux de la Cère.

  1. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 ISBN ), p. 112.
  2. Robert Larue, Dictionnaire des noms de lieux d'ici, Le CEP, .

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Gagnac-sur-Cère dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/289112.html

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