Gintrac
Localisation
Gintrac : descriptif
- Gintrac
Gintrac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise »), deux espaces protégés (le « cours lotois de la Dordogne » et le « géoparc des causses du Quercy ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Géographie
Localisation
La commune est située en Quercy, dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Elle s'étend de la Dordogne au nord (île des Escouanes, longue de 4 gouffre de Padirac au sud.
Le village est niché dans un cirque de falaises.
Il fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Carennac, Loubressac, Miers, Padirac, Prudhomat et Tauriac.
Hydrographie
Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune est drainée par la Dordogne et par un autre cours d'eau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel à 20 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La commune est dans le périmètre du « géoparc des causses du Quercy », classé Géoparc en mai 2017 et appartenant dès lors au réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO,.
La commune fait également partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012,.
Un autre espace protégé est présent sur la commune, le « cours lotois de la Dordogne », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 569,6 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de 5 567 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- « la Dordogne quercynoise » (2 081 Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot, qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
- les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605
et trois ZNIEFF de type 2, :
- le « cours inférieur de la Bave » (56 ;
- le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ;
- la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Attestée sous la forme Gintraco dans un document de 1287.
Le toponyme Gintrac est basé sur un anthroponyme germanique Gindo. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes.
- Jean-Marie Cassagne - Villes et Villages en pays lotois, page 125.
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 ISBN ), p. 112.
Histoire
Moyen Âge
Le village de Gintrac a été assiégé par les Anglais au XIIIe siècle.
Il existe très peu d'archives concernant les ruines du château de Taillefer qui domine le village. Il aurait été une commanderie de l'ordre du Temple, et aurait également fait fonction de léproserie. On raconte que ses habitants communiquaient à l'aide de signaux solaires avec les seigneurs du château de Turenne dans la Corrèze au sud de Brive, et ceux du château de Castelnau-Bretenoux dans la vallée de la Dordogne.
Le château de Taillefer aurait été aussi une ancienne commanderie hospitalière des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui y auraient installé une léproserie.
Temps modernes
Pendant les guerres de religion le château a été occupé par les troupes protestantes des capitaines Bessonies et Duras. La tradition locale dit que les religieuses présentes dans ces lieux auraient été mises dans des sacs avec des chats et précipitées dans le vide. Puis le château semble avoir été abandonné,,.
Révolution française et Empire
Pendant la Révolution française, le village de Loubressac a été rattaché à Gintrac[réf. nécessaire].
- Symphorien de Durfort (vers 1523-mort le 12 mars 1563), fils de François Armand de Durfort, seigneur de Blanquefort et de Duras. Capitaine calviniste dès 1560. Il est combattu par Blaise de Monluc qui le bat à la bataille de Vergt. Il est tué pendant le siège d'Orléns.
- Anne-Marie Pêcheur, Le château de Taillefer et le chemin du sel, Bulletin de l’association Racines, )
- Gilles Séraphin, Gintrac - Château du Bastit dit de "Taillefer" - Étude monumentale, Conseil général du Lot, avril 2007 )
- Catherine Didon, Châteaux, manoirs et logis : le Lot, Chauray, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & médias, , 336 ISBN ), p. 57.
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Gintrac dans la littérature
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