Aynac
Localisation
Aynac : descriptif
- Aynac
Aynac est une commune française située dans le nord-est du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau d'aynac et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Aynac est une commune rurale qui compte 556 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 510 habitants en 1851
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré
Ses habitants sont appelés les Aynacois ou Aynacoises.
Géographie
Aynac est une commune située dans le Quercy en Limargue sur le ruisseau d'Aynac, affluent de l'Ouysse, et sur l'ancienne route nationale 140.
Localisation
Aynac se trouve à 67 Cahors (chef-lieu du Lot), à 13 Gouffre de Padirac et à 22 Rocamadour.
Elle se déploie sur 2 145 hectares, sur les tout premiers contreforts du Massif central.
Le bourg se trouve à 350 mètres d'altitude et la commune entre 324 mètres et 607 mètres.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Jean-Lagineste, Albiac, Anglars, Bannes, Leyme, Mayrinhac-Lentour, Rueyres, Saignes et Thémines.
Géologie
La plus grande partie d'Aynac est constituée de terrains primaires (gneiss, micaschiste). Le reste se trouve dans le Limargue, bande composée d'alluvions maritimes qui traverse le département du Lot du nord au sud et sépare le Ségala lotois du Causse. Le Limargue est composé de marnes (irrisées) de l'ère secondaire, notamment du Lias.
Paysages
Dans l'axe nord/sud, la bande de Limargue est caractérisée par une succession de vallons qui lui donne son aspect ondulé. C'est un paysage caractéristique qui d'une part marque la fin du massif cristallin (Ségala) aux dénivelés importants et aux vallées étroites qu'occupe une végétation acidophile (châtaigneraies, seigle), et d'autre part le contraste avec le Causse au paysage plus aride (pelouses sèches, landes à genévriers et les chênes pubescents).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 17 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : le bassin de la Dordogne, réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 1 880 257,7 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « bois des Broussiers, de Coste Longue et de Bel Castel » (378 .
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
L'étymologie d'Aynac serait la même que « Erach » ou « Eraim ». La forme latine semble avoir été « Asnaga » ou « Aernnaga ».[réf. nécessaire]
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Aynac serait basé sur l'anthroponyme gallo-romain Aïnius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes.
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 ISBN ), p. 106.
Histoire
En 655, Aynac était une vicairie. La contrée d'Aynac fut l'objet de rivalités des seigneurs voisins, les "Castelnau" et les "Cardaillac". Puis Aynac passa au vicomte de Turenne. Ainsi, de 1399 au début du Turenne", descendants de Roger de Beaufort. Aynac fut assez épargné pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. En 1790, Aynac devient une commune et même chef-lieu de canton. Elle perdit cette qualité en 1820 au profit de Lacapelle-Marival.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune fut un centre de résistance, carrefour de communication entre les groupes de maquis du Causse et du Ségala. Cependant, malgré quelques rafales de mitraillette contre le restaurant "Souillac" (actuel "Café des sports") et la croix, Aynac a été épargné des rafles et incendies de 1944 qu'ont connu les villages des environs.
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Aynac dans la littérature
Découvrez les informations sur Aynac dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
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