Saint-Jean-de-la-Blaquière
Localisation
Saint-Jean-de-la-Blaquière : descriptif
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Saint-Jean-de-la-Blaquière (en occitan Sant Joan de la Blaquièira), est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Marguerite, le Maro, la Garelle, le Merdanson et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« les contreforts du Larzac ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Jean-de-la-Blaquière est une commune rurale qui compte 675 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier
Ses habitants sont appelés les Blaquièrois ou Blaquièroises. Son nom vient de son église consacrée au IXe siècle à saint Jean-Baptiste et Blaquière qui signifie lieu planté de chênes blancs
La blaca en occitan signifie chêne blanc.
Géographie
Communes limitrophes
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 amplitude thermique annuelle de 16,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soumont à 6 vol d'oiseau, est de 15,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « les contreforts du Larzac », d'une superficie de 5 299 Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Blaquière: Issue du gaulois blaco, ( blaca au féminin), encore utilisé en provençal.
Histoire
Un dolmen et des mobiliers métalliques, découverts dans une sépulture par un agriculteur, permettent de penser que le site de la commune a été habité dès le Néolithique.
En 983, un moine de l'abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert fait don au monastère de deux manses lui appartenant, localisées sur le territoire de la commune.
La première mention officielle figure dans le testament de saint-Fulcran. Il signale une église consacrée à saint Jean-Baptiste, sa villa (domaine romain) nommée Pleuis et les six manses qui font partie du domaine.
Au siècle et siècle, des documents royaux font mention de la villa « Saint Jean de Pleus ».
En , lors de la guerre de Cent Ans, les troupes royales séjournent durant une semaine dans le village.
Durant la période révolutionnaire, le village perd la première partie de son nom au profit de « La Blaquière », pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations. Il garde ce nom jusqu'en l'an X. Toujours lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en 1793.
- Claude Motte (avec la collab. de Marie Élisabeth Martin Laprade et Jean-Marc Peysson), Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique. Hérault, Paris, Éditions du CNRS, , 490 ISBN )
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Héraldique
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Les armes de Saint-Jean-de-la-Blaquière se blasonnent ainsi : d'or à une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée d'une pièce de sinople, entourée de deux rameaux arrondis de sinople passés en sautoir en pointe et fruités de sable, d'olivier à dextre et de chêne à senestre |
- Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 64.
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