Saint-Georges-d'Orques
Localisation
Saint-Georges-d'Orques : descriptif
- Saint-Georges-d'Orques
Saint-Georges-d'Orques est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie
Saint-Georges-d'Orques fait partie de Montpellier Méditerranée Métropole. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Lassedéron, le ruisseau de la Fosse et par un autre cours d'eau. Saint-Georges-d'Orques est une commune urbaine qui compte 5 600 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962
Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Georges-d'Orques et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier
Ses habitants sont appelés les Saint-Georgiens ou Saint-Georgiennes.
Géographie
Situé à 8 Montpellier, Saint-Georges-d'Orques est un village viticole. Le point culminant offre, par beau temps, une vue sur le mont Saint-Clair de Sète jusqu'à la Grande Motte. En arrière-plan se trouve le pic Saint-Loup.
Communes limitrophes
Transports
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 amplitude thermique annuelle de 16,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone à 11 vol d'oiseau, est de 15,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
Toponymie
Les origines de Saint-Georges-d'Orques remontent à la haute antiquité méditerranéenne, comme en témoignent les poteries et bronzes gallo-romains qui y ont été découverts. De ces « orcas » qui sont des grands vases en terre cuite, le village aurait tiré son nom[réf. nécessaire].
Légende
Saint Georges vit le jour en Cappadoce, vécut sous l'empereur Dioclétien et mourut en martyr au début du IVe siècle.
Selon la légende du XIe siècle, Georges qui était un chevalier (devenu le patron des cavaliers) aurait combattu un dragon pour sauver une princesse Libyenne, la fille unique du roi de Silène. Du sang de la bête serait sorti un rosier rouge. Le chevalier aurait alors cueilli une fleur pour l'offrir à la jeune fille qui lui aurait rendu son amour en lui offrant un livre.
La légende a survécu rappelant cette idée de l'Amour courtois (le Fin'Amor) du Moyen-Age. La Saint Georges (ou Sant Jordi) a été déclarée, en 1996, Journée Mondiale du Livre par l'UNESCO.
Le dragon représenterait les forces de l'Obscurantisme dont triompheraient les fleurs de la Culture.
La fête du était aussi très importante, dans une bonne partie de l'Europe rurale, car elle annonçait le retour du printemps autorisant la reprise de certaines coutumes agraires. Enfin, c'est à partir de la St Georges que l'on pouvait s'offrir des bouquets de fleurs coupées et que les premières transhumances pouvaient débuter; les troupeaux redescendaient à partie de la Saint Michel (29/09).
Sur la commune de Saint-Georges d'Orques, on retrouve des représentations de saint Georges, symbolisé dans sa victoire - représenté à cheval, en armure, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules et terrassant le dragon avec sa lance, sur la façade de la cave coopérative et sur le fronton de l’église.
Héraldique
Blason | « De gueules à Saint Georges contourné d'argent monté sur un cheval d'or harnaché du champ terrassant un dragon d'argent ». |
|
---|---|---|
Détails | Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Histoire
Rattaché à l'évêché de Maguelone dès le XIe siècle, le village cerclé de murailles attendra le XVIe siècle pour acquérir son nom moderne : Sant Jòrdi D'Orques (langue d'oc).
Le fief de Saint-Georges faisait partie, au Murviel.
En 1199, une vente est consentie au profit de Guilhem VIII, seigneur de Montpellier.
Saint-Georges sera ensuite apporté à Pierre II, roi d’Aragon, lors de son mariage avec Marie, fille de Guillaume, en 1204. Il sera ensuite vendu, en 1349, à Philippe de Valois. Le fief de Saint-Georges rentre alors dans la fortune des rois de France, jusqu’au duc de Rohan.
À cette époque, Saint-Georges-d’Orques est dirigé par deux conseils, un conseil politique ou privé, renouvelé tous les ans, et un conseil général. Le conseil général, qui élit les consuls, est formé par tous les habitants ayant pignon sur rue. La commune était déjà bien organisée, elle maintiendra ces usages, à peu d’exception près, jusqu’en 1756, malgré les divers événements (les guerres de religion). Ensuite, le fief de Saint-Georges-d’Orques dépendra de différentes familles.
Après l’abolition des droits seigneuriaux, lors de la Révolution, la commune est créée et élit son maire en . Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire régénérée » en l’an II.
En 1793, Saint-Georges d'Orques est chef-lieu d'un canton qui rassemblait les communes de Lavérune, Juvignac, Murviel-les-Montpellier, Montarnaud, Saint-Paul-et-Valmalle et Grabels.
Au fil des siècles, l'élevage, ainsi que la culture des céréales et de l'olivier cohabitant avec celle de la vigne, ont peu à peu cédé à cette dernière. Le vin de la région fut exporté à travers toute l'Europe dès le Moyen Âge et entra dans l'histoire en 1807, quand Thomas Jefferson, alors ambassadeur et futur président des États-Unis, rapporta quelques-unes de ces bouteilles de ses séjours français.
Aujourd'hui situé en pleine zone d'appellation d'origine contrôlée AOC Languedoc, le terroir Saint-Georges-d'Orques a conservé une activité viticole de qualité qui exporte ses crus sur les tables des restaurants du monde entier. La zone AOC Languedoc Saint-Georges-d'Orques s'étend également sur les communes de Juvignac, Lavérune, Pignan et Murviel-lès-Montpellier.
La tradition camarguaise est également très présente dans le village. Chaque année le troisième week-end d'août, la fête votive bat son plein, suivit de son revivre qui a lieu le week-end suivant, sans compter les différentes courses camarguaises qui ont lieu tout au long de la saison taurine (trophée Montpellier Méditerranée Métropole, Trophée de l'Avenir et des As et vaches cocardières). Fier de son club taurin Le Trident créé au début des années 50, Saint Georges a su transmettre ses traditions au fil des années à ses habitants.
Une autre tradition est également maintenue, le jeu de tambourin.
De nombreux portails et grilles de maisons particulières ou bâtiments communaux, ainsi que celui du cimetière, sont peints de couleur verte et leurs pointes en jaune.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, lire en ligne).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Saint-Georges-d'Orques dans la littérature
Découvrez les informations sur Saint-Georges-d'Orques dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4391 autres localités pour l'Occitanie
Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour l'Occitanie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.
Version en cache
26/12/2024 17:47:02 Cette version de la page est en cache (à la date du 26/12/2024 17:47:02) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/289015.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.