Castanet-le-Haut
Localisation
Castanet-le-Haut : descriptif
- Castanet-le-Haut
Castanet-le-Haut [\kas.ta.ne lə o\] (en occitan Castanet lo Naut [\kas.ta.'net lu 'nawt\]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Dourdou de Camarès, la Mare, le Bouissou, l'Héric et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare », « le Caroux et l'Espinouse » et la « montagne de l'Espinouse et du Caroux »), deux espaces protégés (l'« Espinouse » et Le Caroux-Espinouse) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Castanet-le-Haut est une commune rurale qui compte 225 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 701 habitants en 1846
Ses habitants sont appelés les Castanetais ou Castanetaises.
Géographie
Localisation
Commune de l'Hérault, limitrophe avec les départements du Tarn et de l'Aveyron, elle se trouve dans le territoire du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Communes limitrophes et proches
Les communes limitrophes sont Saint-Geniès-de-Varensal, Cambon-et-Salvergues, Rosis, Arnac-sur-Dourdou, Mélagues et Murat-sur-Vèbre.
Brusque (11.46 / 22,15 Arnac-sur-Dourdou (7.24 / 16,02 Moulin-Mage (14.42 / 22,08 Murat-sur-Vèbre (9.80 / 16,48 km) | -Félix-de-Sorgues (24.05 / 41,06 Sylvanès (18.53 / 31,46 km) | Montagnol (19.09 / 33,98 Tauriac-de-Camarès (13.27 / 24,96 Mélagues (8.74 / 18,72 -Geniès-de-Varensal (2.89 / 5,50 km) | ||
Nages (15.70 / 28,78 km) |
N | Dio-et-Valquières (20.18 / 31,05 km) | ||
O Castanet-le-Haut E | ||||
S | ||||
Lac du Laouzas (16.19 / 25,81 Cambon-et-Salvergues (9.27 / 25,64 -Julien (10.94 / 43,95 Olargues (13.21 / 38,35 Mons-la-Trivalle (10.82 / 34,88 km) | (6.34 / 19,56 km) |
-Étienne-Estréchoux (10.92 / 13,93 -Gervais-sur-Mare (5.77 / 8,20 Taussac-la-Billière (9.42 / 17,68 Lamalou-les-Bains (12.07 / 19,86 Combes (9.33 / 19,76 Rosis (5.69 / 16,43 km) |
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux et lieux-dits suivants (masages en occitan) occupent la commune.
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- Barthas (le) = buisson en occitan
- Basset (le) (anciennement mas de l'église) = surnom des occupants vers 1700
- Bessou (le) = jumeau, car effectivement créé par François Rivemale qui était un enfant jumeau
- Clèdes (les) = les claies
- Deves (le) = terre dont l'usage est réglementé (cf. défens)
- Fagairolles = lieu de fougères
- Fau (le) = le hêtre
- Ginestet = lieu de genets
- Moulières = désigne peut-être un terrain humide ou bien alors désigne une grosse pierre, un rocher, servant de bornage (de l'occitan mollo et par delà du bas-latin mutulone dérivant du latin mutulus, « pierre en saillie »)
- Nougayrol (le) = lieu planté de noyers
- Péras (le) = lieu planté de poiriers
- Prat-de-Sebe (le) = nom du propriétaire (prat désignant le pré, le pâturage, ou le jardin)
- Rec d'Agout (le) = source de l'Agout
- Sansac (appelé autrefois Celieusses) = nom du propriétaire vers 1650
- Sauzes (les) = saules (les)
Géologie et relief
La commune a toujours été fortement marquée par sa géographie. Elle se situe en partie dans le massif granitique de l'Espinouse, dont le sommet est le point culminant du département. L'autre partie est formée par un plateau calcaire bordé par les falaises abruptes d'Olques. Les hameaux (Castanet, Pabau, Moulières) accrochés aux pentes de la montagne dépendaient fortement de la culture des châtaigniers qui est à l'origine du nom de la commune. Les familles qui habitaient là, étaient composées de petits propriétaires de minuscules champs et de châtaigneraies. La zone du plateau permettait la culture du seigle et l'élevage (ovin, bovin). Elle était divisée entre quelques (grosses) fermes propriétés de familles riches vivant dans les villes (Saint-Gervais, Bédarieux). Ces fermes étaient exploitées par des familles de métayers (souvent de père en fils). Les deux territoires de la commune dépendaient de deux paroisses différentes (Notre-Dame et Saint-Amans de Mounis) et de deux entités administratives différentes (la communauté de Castanet et celle de Saint-Gervais-Terre-Foraine). De ce fait, elles avaient chacune une vie sociale relativement indépendante.
Hydrographie
Castanet-le-Haut est située dans la vallée de la Mare qui prend sa source dans son territoire, au Prat de Cèbe, et qui va se jeter dans l’Orb à Hérépian, après avoir traversé tout le canton. Le hameau de Castanet (qui donne son nom à la commune) est traversé par le ruisseau de Capials qui se jette dans la Mare, à la hauteur d'un très ancien moulin, autrefois propriété indivise des habitants de ce hameau.
Voies d'accès et transports
La route D922 montant de Saint-Gervais-sur-Mare franchit le col de la Croix de Mounis (810 col du Coustel (883 Dourdou par le pont de la Mouline. Anciennement, la circulation des hommes et des biens vers le Rouergue se faisait essentiellement à partir du Poujol en empruntant le col du Pas de la Lauze.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 2 | 4,3 | 6,7 | 9,5 | 13,1 | 15,3 | 15 | 12,2 | 9,6 | 6,2 | 3,2 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 5,7 | 8,7 | 11,6 | 14,8 | 18,9 | 21,5 | 21,5 | 17,9 | 13,6 | 9,1 | 5,9 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,9 | 9,3 | 13,1 | 16,6 | 20 | 24,7 | 27,8 | 28 | 23,5 | 17,7 | 12 | 8,7 | 17,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,1 11.01.10 |
−11 27.02.18 |
−4,4 10.03.10 |
−2,5 08.04.21 |
1,3 07.05.19 |
5,9 05.06.13 |
8,9 03.07.11 |
8,5 27.08.12 |
3,8 30.09.20 |
−1,6 30.10.12 |
−5,7 27.11.10 |
−7,1 12.12.12 |
−11 2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,6 30.01.13 |
25 27.02.19 |
25 17.03.14 |
29,2 09.04.11 |
30,6 25.05.11 |
37,7 17.06.22 |
37,6 16.07.22 |
40,4 23.08.23 |
33,3 04.09.16 |
29 02.10.11 |
20,7 09.11.15 |
16,3 23.12.22 |
40,4 2023 |
Précipitations (mm) | 139,9 | 133,1 | 174,6 | 159,4 | 155,2 | 64,3 | 42,3 | 42,2 | 99,8 | 332,5 | 226,9 | 117,7 | 1 687,9 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 . Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais, ;
- l'« Espinouse », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 185,8 ;
- Le Caroux-Espinouse, une réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'une superficie de 1 693,9 .
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :
- « le Caroux et l'Espinouse », d'une superficie de 2 316 ;
- les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare », d'une superficie de 1 481 chauves-souris d'intérêt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros, Miniopterus schreibersi), et plus particulièrement le Minioptère de Schreibers ;
et un au titre de la directive oiseaux :
- la « montagne de l'Espinouse et du Caroux », d'une superficie de 3 392 mouflon introduit avec succès il y a plusieurs décennies, son intérêt ornithologique est moins connu.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : les « falaises d'Orques » (293 et les « Pont de la Mouline, vallée du Dourdou d'Arnac à Brusque, forêts du Haut-Dourdou, du Mayni et de Saint-Thomas » (2 606 Aveyron, deux dans l'Hérault et une dans le Tarn et deux ZNIEFF de type 2, :
- les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 Aveyron et six dans l'Hérault ;
- le « massif de l'Espinouse » (20 035 .
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Le nom de la commune vient du latin « castanetum » se traduisant par : châtaigneraie,, puis est nommé « de Castaneto » à l'ablatif en 1271.
- siècles. Lexique agraire, publié par Pierre Casado (éditeur scientifique), sur le site compoix.univ-montp3.fr (consulté le ).
- Castanetum, publié sur le site dicolatin.com (consulté le ).
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol (appendice, pages 434 à 450), Toponymie de l'Hérault : Dictionnaire topographique et étymologique, Millau, Éditions du Beffroi et Études Héraultaises, , 20 lire en ligne [PDF]), p. 15.
Histoire
Habitée au moins depuis l'époque gallo-romaine, des traces d’un camp romain situé au Plos des Brus peuvent laisser penser que des familles aient pu vivre sous les pentes de l’Espinouse dès l'époque gallo-romaine. Des tombes de type wisigothique ont été retrouvées au Nougayrol.
La commune garde de nombreuses traces de l'activité des hommes : anciennes mines d'anthracite, châtaigneraies en terrasses aujourd'hui abandonnées. Désertée lors de l'exode rural, elle ne vit plus aujourd'hui que du tourisme vert et d'un peu d'agriculture.
Castanet-le-Haut faisait partie du diocèse de Castres et de la sénéchaussée de Béziers. Pendant la révolution, l'église de Saint-Amans-de-Mounis a été fermée et vendue aux enchères à un montpelliérain. Un inventaire de son mobilier a été dressé. Les conditions de son retour au culte restent à découvrir. Des prêtres non jureurs se cachaient tout près (fermes du Barthas, du Basset), on peut supposer avec la complicité de la population. Au début de la Révolution, la commune était initialement rattachée au département du Tarn, puis en l'an X, il fut décidé son appartenance à l'Hérault avec toute la vallée de la Mare.
Le territoire actuel de Castanet-le-Haut est formé de celui de la commune initiale de Castanet-le-Haut et d'une partie de la commune disparue de Saint-Gervais-Terre-Foraine. Le changement est intervenu en 1827.
Le , une forte colonne allemande motorisée d’environ 2 000 hommes, composée de 116 camions et de plus de 20 canons, vient de Toulouse et traverse le Tarn en direction de la Vallée du Rhône. Afin de la retarder et de l'affaiblir, 120 hommes résistants du Corps-franc de la Montagne Noire (CFMN) lui tendent une embuscade au Pont-de-la-Mouline, imparfaitement détruit. La colonne a enlevé un grand portail à l'auberge de la Mouline, s'en est servi pour couvrir le trou dans la chaussée et a pu passer. Dans le combat très dur qui s'est engagé, neuf résistants ont perdu la vie,,,, le reste peut se replier et se sauver grâce au brouillard qui se lève. Les allemands ont eu également des pertes, avant de poursuivre leur route.
Avant 2014, la commune faisait partie du canton de Saint-Gervais-sur-Mare, canton aujourd'hui disparu.
- « Comment le Tarn s'est libéré », la Dépêche, (lire en ligne)
- Castanet-le-Haut (Hérault) Pont-de-la-Mouline, combat du 23 août 1944
- À la commémoration des combats du pont de la Mouline
- Il y a 74 ans au pont de la Mouline, les combats faisaient rage.
- ROGER MOMPEZAT 1899 - 1958
- Voir des photos dans commons:Category:Mémorial de la Résistance de Castanet-le-Haut.
Héraldique
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Les armes de Castanet-le-Haut se blasonnent ainsi : d'or à trois billettes couchées de sinople rangées en fasce. |
- Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 35.
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Castanet-le-Haut dans la littérature
Découvrez les informations sur Castanet-le-Haut dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/289006.html
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