Saint-Arailles

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Saint-Arailles : descriptif

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Saint-Arailles

Saint-Arailles (Senta Aralha en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers (région Occitanie)

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Osse, le Lizet et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Arailles est une commune rurale qui compte 139 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 466 habitants en 1831

Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch

Ses habitants sont appelés les Saint-Araillais ou Saint-Araillaises. C'est l'un des castelnaux les mieux conservés de la vallée de l'Osse. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-de-Brétous, inscrite en 1943.

Géographie

Localisation

Saint-Arailles se situe juste à l'écart de la route qui mène de Miélan à Vic-Fezensac (à l'intersection de la D 34 et de la D 189). Les villages les plus proches sont Riguepeu (à 2,6 Mirannes (à 2,8 Montesquiou (7 Auch, chef-lieu du département du Gers. Saint-Arailles occupe une superficie de 1320 hectares.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Castelnau-d'Anglès, Mirannes, Montesquiou et Riguepeu.

Communes limitrophes de Saint-Arailles
Riguepeu
Castelnau-d'Anglès Saint-Arailles Mirannes
Montesquiou

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 320 .

Le village se situe à une altitude moyenne de 186 château d'eau au-dessus de la chapelle de Brétous) à l'est, et 230 mètres (bois de Montpellier) à l'ouest. Le point le moins élevé de la commune est à une altitude de 136 m. Le village lui-même est à 173 m. d'altitude.

Les coteaux accidentés sont typiques de ceux de l'Astarac. Les reliefs dissymétriques creusés par des cours d'eau s'écoulant des Pyrénées en direction du nord offrent une géologie contrastée. Le terrain, composite, comprend du sable, des galets granitiques, des molasses.. caractéristiques du Burdigalien.

Les versants calcaires abrupts, côté est, recouverts de bois et de landes, font face, à l'ouest, à des versants limoneux aux pentes plus douces sur lesquelles sont installées des cultures.

Saint-Arailles se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Arailles.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Osse, le Lizet, le ruisseau de la Doussine, le ruisseau d'en Martin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 ,.

L'Osse, d'une longueur totale de 120,3 Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé 36 communes.

Le Lizet, d'une longueur totale de 13,6 Saint-Martin et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Peyrusse-Grande à 12 vol d'oiseau, est de 13,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou », d'une superficie de 1 865 .

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : les « coteaux du Lizet et de l'Osse* » (1 884 , et la « forêt de Montpellier » (270 .

  1. Carte IGN sous Géoportail
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  3. Plan séisme
  4. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, «  »
  7. Sandre, «  »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de Saint-Arailles (Senta Aralha en occitan), proche de celui de plusieurs autres communes, est une déformation de celui de Sainte Eulalie (Sancta Eulalia). En 1750, la carte de Cassini indique le village sous le nom de Saint Traille d'Anglés. Plusieurs lieux-dits ou fermes qui existent encore de nos jours s'y trouvent déjà.

Durant la Révolution française, la commune est renommée Lamothe-sur-l'Osse.


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Histoire

Si la présence d'une pile gallo-romaine, dite de la Turraque, sur son territoire témoigne d'une occupation antérieure, Saint-Arailles est un castelnau (village fortifié) fondé au .

Le village est situé sur un éperon rocheux et a probablement été précédé, à l'époque féodale, par une motte castrale. La toponymie de la commune comprend d'ailleurs un lieu-dit La Motte, en dehors des remparts, juste au-dessus du village actuel.

Il y a également eu une salle, la salle de Bernardon, bâtiment fortifié dont une partie est intégrée à l'actuelle ferme de Lassale, juste au-delà du village. Une ancienne salle, fortement modifiée, est à l'origine de l'actuel château de Saint-Jean d'Anglès.

Les vestiges d'une ancienne église, Saint-Aubin, auraient été localisés au nord du village et des sarcophages paléochrétiens découverts.

D'après des recherches récentes, effectuées entre autres par Jean-Claude Dubocs, ancien conseiller municipal, un acte notarié du révèle l'existence du village et de l'église qui appartiennent alors au pays d'Anglès et à la baronnie de Montesquiou, ce que confirment d'autres documents de 1301 et de 1307. L'année d'après (1308), Longue de Montaut, veuve de Raymond Aymeri de Montesquiou, donne à son fils, Genses, ses droits sur les châteaux de Saint-Arailles (Castrum de Sancta Raylha) et de Saint-Jean d'Anglès (Sancto Johanne).

En 1901, un trésor de 381 pièces d'or du .

Le Parlement de Toulouse attribue, en 1479, le fief à la fille d'Arsieu de Montesquiou. Il passera ensuite de mains en mains, par mariage ou à la suite de ventes. Les derniers seigneurs de Saint-Arailles, issus de la famille Saint-Lary, portent le titre de comtes de Comminges (un puits de l'ancien château porte d'ailleurs l'inscription comte de Comminges), à la suite d'une alliance, en 1730, avec Jeanne-Françoise de Gaillon, seigneuresse de Saint-Arailles et Bianne. J.-F. de Caillon épouse de Messire Bernard de Commenge seigneur de St-Lary, capitaine au régiment de Veyne-dragon fit son testament le , son mari étant à l'armée d'Italie. Il fut ouvert le . Elle nomme héritier son fils unique Joseph-Marie. Son fils, Marie-Joseph de Comminges, n'a pas été inquiété au moment de la Révolution. Il meurt sans postérité en 1807. Son demi-frère, le baron de Comminges, hérite alors des propriétés de Saint-Arailles. Il y meurt, « en son château », le . En 1847, les terres sont vendues, ainsi que le château qui avait subi, au cours du  siècle, de nombreuses transformations.

La commune de Saint-Arailles comprend aussi un ancien hameau, celui de Saint-Jean d'Angles, situé à 1 Saint-Jean-d'Angles est rattachée à Saint-Arailles.


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  1. Voir Raoul Deloffre et Jean Bonnefous, Eglises, châteaux et fortifications. Gers occidental. Du Moyen Âge à la Renaissance, Anglet, Atlantica, 2003, p. 191.
  2. L'acte notarié, rédigé le 12 avril 1283 concerne une donation du seigneur de Saint-Jean d'Angles aux moines de Saint-Fris à Bassoues en compensation d'anciennes maltraitances.
  3. C. Cézerac, Le trésor de Saint-Arailles, 1902 et J. de Mastron et A. Branet, "Le trésor de Saint-Arailles", Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1901.
  4. La Bibliothèque nationale conserve un Factum pour Jean de Durfort.. baron de Gimat et Esparsac.. demandeur.. contre l'arrêt de la chambre de l'édit, du 22 août 1665, contre messire Charles de Montpezat, comte de Laugnac.. et Jean-Jacques Montesquieu, baron de Saint-Arailles, et dame Marie de Monpezat, son épouse... signé Couart.
  5. Voir J. de Mastron, Seigneurie de Saint-Arailles. Familles de Caillon, de Comminges, Auch, Cocharaux, 1916 (extrait du Bulletin de la Société archéologique du Gers).
  6. Son acte de décès est conservé dans les archives de la mairie de Saint-Arailles.
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Saint-Arailles dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288693.html

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