Escornebœuf

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Escornebœuf : descriptif

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Escornebœuf

Escornebœuf (Escòrnabueu en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gimoès, un petit territoire autour de Gimont, traversé en son milieu par la Gimone. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le Sarrampion, le ruisseau d'en Béjon, le ruisseau d'en Bon et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Escornebœuf est une commune rurale qui compte 568 habitants en 2021

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse

Ses habitants sont appelés les Escornebeuvois ou Escornebeuvoises. Les habitants d'Escornebœuf se nomment les Escornebovois, conformément à l'étymologie. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Jean de Las Monges, inscrite en 1981.

Géographie

Localisation

Escornebœuf est une commune située en Gascogne au nord-est de Gimont.

Communes limitrophes

Escornebœuf est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Touget, Gimont, Aubiet, Catonvielle, Monferran-Savès, Razengues, Saint-Germier et Sainte-Marie.

Communes limitrophes d’Escornebœuf
Sainte-Marie Touget Saint-Germier,
Catonvielle
Aubiet Escornebœuf Razengues
Gimont Monferran-Savès

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 545 hectares ; son altitude varie de 135 à 232 mètres.

Escornebœuf se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible).

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier d'Escornebœuf.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le Sarrampion, le ruisseau d'en Béjon, le ruisseau d'en Bon, un bras de la Marcaoue, le ruisseau d'Ayguebère, le ruisseau de Borde Vieille, le ruisseau de la Clède, le ruisseau d'en Carrignan, le ruisseau d'en Sarrade, le ruisseau du Tachon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 ,.

La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes.

La Marcaoue, d'une longueur totale de 36,4 Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé 15 communes.

Le Sarrampion, d'une longueur totale de 25,4 Monferran-Savès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gimone à Maubec, après avoir traversé 14 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lahas à 11 vol d'oiseau, est de 13,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : les « prairies inondables de Gimont » (100 , et les « prairies inondables de la Marcaoue à En Saguens » (20  et une ZNIEFF de type 2, : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Plan séisme
  4. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, «  »
  7. Sandre, «  »
  8. Sandre, «  »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Attestation anciennes

Le nom est attesté anciennement sous la forme Escornabou au , identique à Écornebœuf (Dordogne, Escornabou 1163; Scornaboue 1192; Descornabus Hubert Jaillot) et carte de Cassini) siècles.

Étymologie

Même nom qu'Écornebœuf avec maintien de Es- initial à la place de É- (résultant régulièrement de l'évolution phonétique de Es- en français) et ce, conformément à l'étymologie et à la phonétique occitane.

Il s'agit d'un nom de lieu composé avec le nom du bœuf (occitan moderne buou), comme les noms du type Tombebœuf et Écorchebœuf. C'est un composé métaphorique « écorne bœuf » signifiant « endroit où souffle un vent à décorner.. les vaches », ou peut-être « abattoir » (cf. Tombebœuf, Tubœuf et Écorchebœuf).

Le nom est retrouvé, proche ou à l'identique, dans :

  1. Une rivière du pays agenais : l'Escornebœuf
  2. Un lieu-dit près de Saint-Geours-de-Maremne, sur la RN 124 : Escornebéou
  3. Un monument en la ville de Le Dorat, Limousin : la porte d'Escornebœuf
  4. Un lieu-dit près de Périgueux, Dordogne, siège d'un oppidum gaulois sur le coteau d'Escornebœuf.

Entre autres, c'est aussi celui d'un village de Catalogne : Vilanova d'Escornalbou à propos duquel Joan Coromines écrit : « Escornalbou: Compost de 'escorna el bou', en el sentit de 'lloc abrupte on els bous que pastegen, cauen i es trenquen les banyes'. Del verb 'escornar', derivat de 'corn' ».

  1. Cartulaire de l'abbaye de Gimont, 1905: version numérisée de la BNF [1]
  2. « Diocèse de Toulouse », Alexis-Hubert Jaillot, 1695
  3. « Toulouse Nouvelle Edition N° 38 », César-François Cassini de Thury, BNF Ge CC707 (19G)
  4. Albert Dauzat, DELF.
  5. Ernest Nègre, TGF.
  6. (OnoCat, IV, p. 105)[source insuffisante].

Étymologie

Même nom qu'Écornebœuf avec maintien de Es- initial à la place de É- (résultant régulièrement de l'évolution phonétique de Es- en français) et ce, conformément à l'étymologie et à la phonétique occitane.

Il s'agit d'un nom de lieu composé avec le nom du bœuf (occitan moderne buou), comme les noms du type Tombebœuf et Écorchebœuf. C'est un composé métaphorique « écorne bœuf » signifiant « endroit où souffle un vent à décorner.. les vaches », ou peut-être « abattoir » (cf. Tombebœuf, Tubœuf et Écorchebœuf).

Le nom est retrouvé, proche ou à l'identique, dans :

  1. Une rivière du pays agenais : l'Escornebœuf
  2. Un lieu-dit près de Saint-Geours-de-Maremne, sur la RN 124 : Escornebéou
  3. Un monument en la ville de Le Dorat, Limousin : la porte d'Escornebœuf
  4. Un lieu-dit près de Périgueux, Dordogne, siège d'un oppidum gaulois sur le coteau d'Escornebœuf.

Entre autres, c'est aussi celui d'un village de Catalogne : Vilanova d'Escornalbou à propos duquel Joan Coromines écrit : « Escornalbou: Compost de 'escorna el bou', en el sentit de 'lloc abrupte on els bous que pastegen, cauen i es trenquen les banyes'. Del verb 'escornar', derivat de 'corn' ».

  1. Albert Dauzat, DELF.
  2. Ernest Nègre, TGF.
  3. (OnoCat, IV, p. 105)[source insuffisante].

Histoire

L'occupation des lieux est ancienne comme le prouvent les céramiques sigillés présentées au musée de Gimont.

L’implantation d'établissements romains, sur ou à proximité de la commune, est démontrée par la trouvaille d'amphores et d'une statue de Jupiter.

À l’époque romaine, la frontière entre la Narbonnaise et la Novempopulanie passait dans les parages des rivières Save, Gimone et, peut-être, la Marcaoue.

Au Moyen Âge, la frontière du comté de Toulouse serpente aussi dans les environs mais avec une orientation plutôt nord-ouest/sud-est.

Escornebœuf est traversée par la voie romaine et le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce village faisait partie du Pays de Rivière-Verdun, ancienne paroisse du consulat de Gimont transformée en commune indépendante par l'ordonnance du comité départemental du 1er avril 1791 et associée à l'administration cantonale de Gimont pendant les dernières années de la Révolution.

Dans le supplément de l’un de ses ouvrages l’abbé J.J. Monlezun nous donne une description d’un blason qu’il associe au nom du village sans préciser aucunement sa source : "d'azur à trois corbeaux de sable becqués et membrés de gueules".

Il n'y a pas d'habitat ancien groupé à Escornebœuf. L'ancien village (église et cimetière compris) a été complètement détruit au milieu du crues. Ne reste que la croix de la pierre tombale de l'abbé Sudre mort en 1773 et frère de l'avocat gimontois, Théodose Sudre, qui défendit Calas.

Le nouveau village présente un caractère éclaté.

  1. Bulletin Archéologique du Gers, 1973, pp 5-23
  2. « Histoire de la Gascogne des temps les plus reculés », Tome Supplémentaire, 1850 : version numérisée de la BNF.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Escornebœuf dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288569.html

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