Saint-Blancard

Localisation

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Saint-Blancard : descriptif

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Saint-Blancard

Saint-Blancard (Sent Blancat en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, l'Arrat de devant et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée et coteaux de la Lauze ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Blancard est une commune rurale qui compte 307 habitants en 2021

Ses habitants sont appelés les Saint-Blancardais ou Saint-Blancardaises. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 2005.

Géographie

Localisation

Saint-Blancard est une commune située dans le département du Gers à la limite du département de la Haute-Garonne.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Aussos, Péguilhan, Nénigan, Cabas-Loumassès, Lalanne-Arqué, Manent-Montané et Sarcos.

Communes limitrophes de Saint-Blancard
Aussos Sarcos Nénigan
(Haute-Garonne)
Cabas-Loumassès Saint-Blancard[1] Péguilhan
(Haute-Garonne)
Manent-Montané Lalanne-Arqué

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 487 hectares ; son altitude varie de 227 à 357 mètres.

Elle est la deuxième commune la plus grande du canton de Masseube par sa superficie. Le village culmine à 332 châtaignier, l'orme, le hêtre et le chêne sont les arbres les plus présents.

Saint-Blancard se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Saint-Blancard.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Gimone, l'Arrat de Devant, le ruisseau de Barbé, le ruisseau de Lussan, le ruisseau de Nax, le ruisseau des Goutillets, le ruisseau du Bois, le ruisseau du Bois de Sarons, le ruisseau du Bourdouat, le ruisseau Pourtalets et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 ,.

La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes.

L'Arrat de devant, d'une longueur totale de 14,1 Betbèze et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrats à Bézues-Bajon, après avoir traversé 10 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sadeillan à 25 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée et coteaux de la Lauze », d'une superficie de 5 399 coteaux occupés par un maillage bocager plus faiblement représenté dans le fond des vallées alluviales, avec des milieux à orchidées remarquables.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • les « bois de Saint-Blancard et mosaïque de milieux adjacents » (319  ;
  • les « Bosquets de Lalanne-Arqué » (312 Haute-Garonne et deux dans le Gers ;
  • le « plan d'eau de l'Astarac et coteau de l'Arrats » (859  ;

et deux ZNIEFF de type 2, :

  • les « coteaux de la Lauze et de l'Arrats » (5 264  ;
  • le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne.
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Plan séisme
  4. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Histoire

Le château de Saint-Blancard en 2011.

Sur le plan historique, Saint-Blancard est l'une des communes du canton les plus riches. Des fouilles archéologiques ont été réalisées, ce qui permit de montrer que son histoire est en partie liée à celle de son château qui fut immédiatement reconstruit après l'incendie de 1888. Dans la cour d'honneur, alors que l'on creusait une tranchée, d'importants vestiges archéologiques ont été découverts, ce qui laissa supposer l'existence d'un petit château gallo-romain (à la suite de la découverte de deux têtes de statues antiques en marbre).

En 1889 des travaux mirent au jour une petite église romane, qui date selon les spécialistes des motte castrale durant le haut Moyen Âge.

Au Comminges, Saint-Pancrace (Saint-Blancard) devient en 1276 l'apanage de Bertrand d'Orbessan et en 1303 a lieu la construction du château par la communauté des habitants.

De 1535 à 1930, durant quatre siècles, le château subit de nombreuses modifications. Il est habité jusqu’à la Révolution, puis abandonné jusqu'en 1836, date à laquelle les descendants des Gontaut-Biron s'y réinstallent et entreprennent de grands travaux.

Durant la Première Guerre mondiale, le marquis et la marquise fondent un hôpital dans le château pouvant accueillir 30 lits. Pendant 22 mois, il fonctionnera sans interruption, accueillant de nombreux soldats blessés.

En 1940 le château est réquisitionné par l’État pour y abriter la collection égyptienne du musée du Louvre.

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Saint-Blancard dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288514.html

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