Cabas-Loumassès

Localisation

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Cabas-Loumassès : descriptif

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Cabas-Loumassès

Cabas-Loumassès (Cabàs e Lo Massès en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, l'Arrat de devant et par divers autres petits cours d'eau. Cabas-Loumassès est une commune rurale qui compte 49 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 228 habitants en 1841

Ses habitants sont appelés les Cabassésais ou Cabassésaises. Cabas-Loumassès est la plus petite commune du canton d'Astarac-Gimone.

Géographie

Localisation

La commune de Cabas-Loumassès se situe dans le sud du canton d'Astarac-Gimone et dans l'arrondissement de Mirande. C'est une commune du Gers et de la Gascogne. Historiquement, Cabas-Loumassès fait partie de l'Astarac.

La superficie de la commune est de 411 .

Les communes limitrophes sont Bézues-Bajon, Aussos, Arrouède, Manent-Montané et Saint-Blancard.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Cabas-Loumassès
Bézues-Bajon Aussos
Arrouède Cabas-Loumassès Saint-Blancard
Mont-d'Astarac
(par un quadripoint)
Manent-Montané

Géologie et relief

Le village vu depuis les hauteurs de la commune.

Cabas-Loumassès a une altitude minimale de 245 mairie est de 270 .

La commune dispose d'un paysage de coteaux.

Cabas-Loumassès se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Cabas-Loumassès.

Deux rivières traversent la commune :

  • l'Arrats traverse la commune en son milieu du sud vers le nord, ses eaux alimentent le lac de l'Astarac et son débit est régulé par le canal de la Neste qui contribue toute l'année au soutien d'étiage de la rivière ;
  • l'Arrats de devant délimite la frontière est de la commune avec la partie ouest de la commune de Saint-Blancard ; ses eaux alimentent aussi le lac de l'Astarac.

Divers ruisseaux sillonnent la commune, pour la plupart propres à cette dernière :

  • les ruisseaux du Pin ou du Mascaron (délimitation sud avec Manent-Montané), du Néron, d'Enguillot (délimitation nord avec Arrouède), des Landes ou des Communaux et du Bois de la Lanne (délimitation nord avec Bézues-Bajon) sont situés sur le versant ouest et sont affluents de l'Arrats ;
  • le ruisseau du Briquet (délimitation sud-est avec Saint-Blancard) est situé sur le versant est et est affluent de l'Arrats de devant.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sadeillan à 21 vol d'oiseau, est de 13,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.

  1. a et b «  », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Plan séisme
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  11. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).

Toponymie

Cabas vient du latin Capatius mais elle a aussi été brièvement connue sous les noms de Sainte Grâce et de Cabasso. En 1821, Loumassès ou Lou Massès qui signifie la maison en gascon est rattachée à Cabas et la commune prend le nom de Cabas-Loumassès (Cabàs e Lo Massès en gascon).

  1. a et b Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, ISBN , BNF 40101206)
  2. Toponimia occitana e senhalizacion en occitan : Gèrç

Histoire

Les Templiers et les Hospitaliers

L'histoire de Cabas avant le . Une charte des coutumes aurait été octroyée en 1140 et renouvelée en 1248.

Il existait à l'époque l'hôpital de Cabas, qui était une commanderie de fondation templière. La plus ancienne charte attestant de l'existence de cette commanderie est conservée au grand prieuré de Toulouse, tel que le montre cet extrait :

« La plus ancienne charte de ses archives nous transporte, le lundi après le dimanche de la sainte Trinité, de l'année 1257, dans la petite ville de Panassac et nous montre le seigneur Galaubias de Panassac, près du cercueil de son fils bien-aimé, Raymond Garsia, donnant à la maison de Cabas et au Commandeur, Guillaume de Lalane, une rente annuelle de 3 sols morlans, la faculté de dépaissance pour leurs troupeaux et le droit de chasse sur toutes ses terres, à la condition que les Hospitaliers célébreraient, tous les ans, à pareil jour, le service divin pour l'âme du défunt et que, se rendant sur son tombeau, ils y réciteraient des prières, suivant l'usage pratiqué de tous temps pour les seigneurs de Panassac. »,.

Vers la fin du Hospitalier et précepteur de Cabas, élabora le dessein d'ériger une bastide. Le projet est approuvé par Guillaume de Villaret, qui était à l'époque un grand prieur de Saint-Gilles. Doté de la charte de procuration par laquelle son supérieur lui accorde tous les pouvoirs nécessaires pour la réalisation du projet, Bertrand Cadolhe commença des pourparlers avec Centulle III, qui était comte d'Astarac, qui débouchèrent sur un traité de paréage signé le à Castelnau-Barbarens. La bastide est fondée sous le nom de Sainte-Grâce mais reprit rapidement son ancienne appellation de Cabas.

Avec cet accord, Bertrand Cadolhe cédait à Centulle III la moitié de la juridiction et de tous les revenus de Cabas, gardant seulement pour lui et ses successeurs la totalité des droits ecclésiastiques et de la seigneurie spirituelle. Le comte d'Astarac s'engageait lui à élever la bastide à ses frais et à respecter toutes les franchises dont bénéficiaient déjà les habitants. Chacun des successeurs de Centule III et de Bertrand Cadolhe, en prenant possession de Cabas, devait être tenu de jurer qu'il respecterait toute sa vie durant les conditions du traité.

De plus, dans la charte de procuration, Guillaume de Villaret autorisait Bertrand Cadolhe à traiter avec l'archevêque d'Auch, pour échanger des droits que l'hôpital possédait à Saint-Léon, contre la seigneurie spirituelle de la paroisse de Sabaillan. Ainsi, l'accord augmenta la puissance des Hospitaliers à Sabaillan et fit de l'ombrage au seigneur temporel de la localité, Dalmace de Sabaillan, avec lequel le précepteur de Cabas fut obligé de transiger en 1301 pour la réglementation de leurs droits respectifs.

La commanderie de fondation templière passa aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au milieu du .

Fusion

En 1821, Cabas fusionne avec Loumassès.

Cabas est considérée par les historiens comme « une bastide avortée » en raison de son développement limité.

Loumassès, quant à elle, comprend le château de Loumassès qui a longtemps été le fief de la famille de Béon.

  1. a et b Valdegers.fr
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  3. a b c d e et f «  », sur templierscroisades.free.fr (consulté le ).
  4. «  », sur templiers.net (consulté le ).

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Cabas-Loumassès dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288507.html

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