Saint-Rustice
Localisation
Saint-Rustice : descriptif
- Saint-Rustice
Saint-Rustice est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, le ruisseau de Rival et par un autre cours d'eau. Saint-Rustice est une commune rurale qui compte 430 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968
Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse
Ses habitants sont appelés les Saint-Rusticiens ou Saint-Rusticiennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église, inscrite en 1952.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Rustice se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Elle se situe à 24 Toulouse, préfecture du département, et à 16 Villemur-sur-Tarn, bureau centralisateur du canton de Villemur-sur-Tarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Castelnau-d'Estrétefonds.
Les communes les plus proches sont : Pompignan (1,8 Ondes (3,1 Castelnau-d'Estrétefonds (3,5 Grisolles (3,6 Grenade (4,7 Canals (5,9 Fronton (6,3 Fabas (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Rustice fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits.
Saint-Rustice est limitrophe de deux autres communes dont une dans le département de Tarn-et-Garonne. Les communes limitrophes sont Pompignan et Castelnau-d'Estrétefonds.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 236 hectares ; son altitude varie de 107 à 217 mètres.
Topographie
La topographie de la commune peut-être décomposée en trois parties : une partie sur le plateau du Frontonnais, le village sur le coteau, et la plaine hébergeant le canal latéral de la Garonne et le chemin de fer.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le ruisseau de rival et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 19 vol d'oiseau, est de 14,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.
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Histoire
Antiquité tardive ( | ]
Saint-Rustice est connu grâce à des fouilles archéologiques qui ont révélé en 1834 la présence d'une vaste villa gallo-romaine qui a fait son renom. Elle est citée comme praedium romain : les mosaïques relevées dans la villa représentent l'Océan, la Fontaine Aréthuse, Thétis, les Nymphes océaniques. Elles sont actuellement déposées au musée Saint-Raymond de Toulouse. Témoignage de la splendeur de l'art alors déployé dans les environs de Tolosa, cette villa était composée de 10 salles destinées aux bains d'usage fréquent chez les Romains et elle utilisait les eaux supérieures d'une fontaine située au-delà du village. Ces décors de pavement incluant des inscriptions en grec reflètent le goût de l’élite de l’époque et font figure de vestige d’un Empire romain qui subsiste en Afrique du Nord comme à Antioche et dont la koinè perdure au Gaule.
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Ino - musée Saint-Raymond Toulouse
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Le triton Nymphogénès
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Thétis et Triton - musée Saint-Raymond Toulouse
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Croquis de l'une des mosaïques
Voie romaine
L'ancien village de Saint-Rustice, c'est-à-dire la première agglomération de maisons en ce lieu bordait la voie romaine de Tolosa à Aginnum (Agen).
La station gallo-romaine de Maury est découverte en 1981 par l'abbé Georges Baccrabère. De nombreux matériaux de construction tels des nodules de mortier rose, des morceaux de plaque de marbre, des fragments de tesselles diverses, blanches, grises ou brunes, des restes de verre à vitre, et de céramique ordinaire de cruchette, ont démontré sa présence, dont par exemple un tesson du IVe avec trace de grafito.
Haut Moyen Âge
Église Saint-Pierre-de-Sylva-Agra (VIIIe siècle)
Le village doit son nom au saint martyr Rusticus, évêque de Cahors, assassiné en 630. Il fut enseveli au lieu-dit Saint-Pierre-des-Bois ou Sylva Agra. Ce lieu-dit n'est autre aujourd'hui que le hameau des Gasconnets soit en bordure de l'actuel chemin des crêtes et dominant la vallée de la Garonne, on retrouvait encore des traces de ce cimetière et de cette église au siècle dernier à environ 100 m de la limite départementale du Tarn-et-Garonne.
En 783 l'évêque de Cahors céda au monastère de Moissac l'église de Saint-Rustice; plus tard, une charte de 817 aurait donné ce lieu à l'abbaye du Mas-d'Azil, et plus tard à l'an 1107 ce fief catholique revint à l'abbaye de Moissac par un acte de donation. Cette église a été rebâtie plusieurs fois notamment après l'an mil où furent construites dans cette contrée un grand nombre d'églises pour remercier Dieu d'avoir retardé la catastrophe de la fin du monde d'après les prédictions d'anciens écrits. C'est donc surement à cette période qu'elle fut reconstruite près de l'actuel cimetière, la pierre de taille fut abondamment utilisée,.
Guerres de religion
Le , les seigneurs calvinistes des environs de Montauban se mirent en campagne et se présentèrent avec leur armée devant les remparts de Fronton. Ils démolirent une partie des murailles de la cité, incendièrent le château et massacrèrent une partie des habitants. Durant cette funeste campagne les ornements et joyaux qu'abritait l'église de Saint-Rustice furent pillés, et l'édifice fut incendiée par les assaillants. Dès que ces guerres fratricides eurent pris fin, le Parlement de Toulouse ordonna des enquêtes, conservées, elles sont reproduites en 1920 par M. l'abbé Lestrade dans la Revue historique de Toulouse.
En 1615 l'église était bâtie sur 3 côtés de pierres de taille et de brique, et de l'autre où se trouvait l'entrée étaient mêlés torchis et bois. Elle était composée de quatre bassins Saint-Sacrement, Notre-Dame, Saint-Rustice, Le Purgatoire. En 1643 le récit de la visite du curé de fronton décrit le clocher en forme de panne avec deux cloches, l'église avait 7 cannes de long et 3 cannes de large.
La source vénérée de Saint-Rustice
la source que l'on disait miraculeuse était située sous l'autel de l'église, dans une crypte, elle était révérée comme consacrée par une légende locale. Les habitants allaient puiser l'eau à cette fontaine. Lors de sa visite, l'archevêque Colbert en 1680 ordonna au curé de fermer l'ouverture et de faire une sacristie en lieu et place de la fontaine. Durant des siècles, elle ne fut pas abandonnée par la population. On utilisa l'abondance de ses eaux pour alimenter le village, elle fut canalisée en deux directions avec terminus, un puits citerne et deux bassins construits en maçonnerie : l'un au village devant le couvent (présence des lavoirs) et l'autre en contrebas du cimetière.
Cantonnement de l'armée du duc de Wellington (1814)
En avril 1814, les terres de la commune de Saint-Rustice sont utilisées comme lieu de cantonnement de l'armée du duc de Wellington à la veille de la bataille de Toulouse qui opposa les troupes de l'armée impériale du maréchal Soult aux troupes anglo-hispano-portugaises commandées par le maréchal anglais.
L'abbé Prunet (1838-1907)
En 1868, il est nommé curé à Saint-Rustice qui compte 350 habitants. Il contribue à sauver de la ruine l’église de la paroisse. Cet homme d'église, grand de taille, doux de caractère, calme dans sa démarche mais déterminé, avait gagné tous les cœurs du village ; même les moins dévots l'aimaient comme un véritable père. Professeur de latin il prêchait en langue vulgaire pour être mieux compris de tous ! Il achète de ses propres deniers un terrain et bâtit de ses mains avec l'aide de paroissiens un presbytère. Après avoir aménagé le jardin dans lequel il planta des arbres fruitiers et de la vigne, il vend ce bien à la commune à un prix modeste dès la fin de sa construction.
Autant intellectuel que manuel, il est passionné par le monde des abeilles, maniant avec dextérité scie et rabot pour construire plus de 300 ruches. Il expédiait ses marchandises dans toutes les parties de l'Europe et même en Amérique, et grâce à ces apports, a pu élever des enfants au séminaire et envoyer de nombreux secours. Cette prodigieuse activité du curé, payant de sa personne fit l'admiration des paroissiens du village. L'abbé Prunet est le fondateur du plus important groupement d’apiculteurs toulousains, qui deviendra plus tard le Syndicat d’Apiculture méridionale. Par vérification des actes originaux des communes concernées : François Prunet est né le à Montjoire, et décédé le à Saint-Rustice. Il repose dans le cimetière de Saint-Rustice.
Le centenaire 1907-2007
Les habitants du village ont souhaité lui rendre hommage à l'occasion du centenaire de sa disparition, Le un office religieux a été célébré par Robert Le Gall archevêque de Toulouse en compagnie des représentants municipaux et des Saint-Rusticiens qui ont pu prendre connaissance des manuscrits objets et photographies touchant à sa personne et d'une exposition photographique relatant le village au .
Instruction publique à Saint-Rustice 1883-20xx
L'enseignement public est donné d'une manière régulière dans la commune depuis 1883. le conseil municipal conformément à la loi en vigueur décida que la commune entretiendrait avec ses ressources une école primaire.
L'école de Saint-Rustice
La première pierre de l'école fut posée en 1882, dans ce bâtiment destiné à l'école ont cohabité école et mairie pendant un siècle. La mairie fonctionna à l'étage pendant 70 ans. Elle descendit au rez-de-chaussée dans les années 1950 et son ancien local devint le logement des enseignants pendant un certain temps. Ce n'est qu'en 1985 que la mairie fut installée dans le presbytère de l'abbé Prunet (allée des Amandiers). Dans les années 1990, les habitants parents d'élèves de Saint-Rustice ont défendu énergiquement leur école, afin d'éviter la fermeture d'une classe planifiée par l'académie de Toulouse.
Canal latéral à la Garonne, chemin de fer et LGV
À Saint-Rustice le canal et la voie ferrée sont parallèles et sont distants d'une dizaine de mètres, leur histoire à rebondissement est le fruit du labeur de milliers d'hommes et de femmes au cours de décennies passées.
Une première mise en eau permet dès 1845 aux barques d'atteindre le nouveau port de Moissac. En 1848, c'est Agen qui est relié à Toulouse par cette nouvelle voie d'eau. Le trafic de marchandise représentait 75 000 t en 1897 et 150 000 t en 1903. Essentiellement marchande jusqu'aux années 1970, la navigation sur le canal de Garonne est désormais « plaisancière », comme sur le canal du Midi.
La construction de la ligne de chemin de fer entre Bordeaux et Sète, via Toulouse, est quant à elle, lancée après 1850. La mise en service s'effectuera progressivement entre 1855 et 1858.
En le Ministre des Transports valide le tracé de la future ligne LGV Bordeaux Toulouse dont le tracé traverse la plaine du village. Ce tracé sera soumis à enquête publique en 2014. Informations, cartes et vidéos de ce projet issu du grenelle de l'environnement sont disponibles sur le site GPSO Grands Projets du Sud-Ouest.
La Première Guerre mondiale
Les Anciens combattants, les représentants de la commune de Saint-Rustice, le directeur de l'école, les habitants, et les enfants de Saint-Rustice honorent tous les ans les 6 combattants qui n'ont jamais revu leur famille parmi les 26 du village qui ont connu cette guerre des tranchées. Le Monument leur rendant hommage est situé à droite de l'église (50 mètres après la mairie).
Le jour le plus long
À l'initiative de l'association des anciens combattants (Bertrand, Chapenoire et Labbit) et du maire de Saint-Rustice, le s'est déroulée une commémoration du débarquement allié en présence des consuls du Royaume-Uni et des États-Unis. Évènement qui restera dans les mémoires de tous les habitants. Depuis un morceau de plage d'Omaha beach est visible au monument aux morts de Saint-Rustice.
- Georges Baccrabère, L'habitat gallo-romain dans le Toulousain, 1983
- Daniel Cazes conservateur du musée Saint-Raymond, auteur de l'ouvrage LE MUSEE SAINT-RAYMOND. Musée des Antiques de Toulouse
- Georges Baccrabère, L’habitat gallo-romain dans le Toulousain, chronique N° 1-2, 1983, Institut catholique, Toulouse. Georges Braccrabère est un prêtre, archéologue et historien toulousain contemporain
- Monographie de Saint-Rustice 1935 par Adrien Escudier publié par Imprimerie Fournier Toulouse
- Travaux de Recherche de Mr A.Bertrand
- S.A.M : syndicat d'apiculture méridionale
- Archive privée de M. et Mme Alain et Jeannine Bertrand (A&J B) - Saint Rustice
- Chroniques historiques de Mariano Otal ancien Maire
- http://www.canaldegaronne2.com/
- http://www.gpso.fr/
- C.B., « Saint-Rustice. 6 Juin : ils ont commémoré le jour le plus long », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Saint-Rustice dans la littérature
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