Saint-Pé-d'Ardet
Localisation
Saint-Pé-d'Ardet : descriptif
- Saint-Pé-d'Ardet
Saint-Pé-d'Ardet (en gascon, Sent-Pèir-d'Ardet) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège
Exposée à un climat de montagne. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Saint-Pé-d'Ardet, classée en 1991. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « chaînons calcaires du Piémont Commingeois ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Pé-d'Ardet est une commune rurale qui compte 162 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 678 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Saint-Péens ou Saint-Péennes.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Pé-d'Ardet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Elle se situe à 93 Toulouse, préfecture du département, à 14 , sous-préfecture, et à 23 Bagnères-de-Luchon
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montréjeau et de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens.
Sur le plan historique et culturel, Saint-Pé-d'Ardet fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
La superficie de la commune est de 347 hectares ; son altitude varie de 575 à 1 001 mètres,.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Antichan-de-Frontignes, Cazaunous, Génos, Lourde, Malvezie et Moncaup.
Les communes les plus proches sont : Lourde (0,8 Antichan-de-Frontignes (1,4 Génos (1,8 Frontignan-de-Comminges (1,8 Ore (2,0 Mont-de-Galié (2,0 Malvezie (2,7 Moncaup (3,0 km).
Hydrographie
Hormis divers petits cours d'eau inconséquents, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 13 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « chaînons calcaires du Piémont Commingeois », d'une superficie de 6 198 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- le « cœur du massif de Gar-Cagire » (6 194 ;
- « la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau » (469 Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées ;
- les « marécages de Lourde et d'Antichan » (12 ;
- le « piémont calcaire commingeois » (2 924 ;
et trois ZNIEFF de type 2, :
- l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » (9 679 ;
- « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées ;
- le « piémont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 .
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- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 293-296.
- « Saint-Pé-d'Ardet, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- (Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Institut national de l'information géographique et forestière.
- « », sur villorama.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Toponymie
Le nom en occitan gascon du village est Sent Pèr d'Ardet.. Il n'est pas sûr que ce soit le nom originel du village. Il ne reste que peu d'informations sur le nom du village, mais on sait qu'il s’appelait Ardres, au Louis XIII étoit parti de Narbonne lorsque j’y arrivai. Je ne le rejoignis qu’à Ardres » [note postérieure : « Saint Pé d’Ardet, canton de Saint-Bertrand-de-Comminges, arrondissement de Saint-Gaudens, département de la Haute-Garonne »][réf. nécessaire].
Histoire
Jusqu'à la Révolution française, Saint-Pé-d'Ardet, bien que située dans le Comminges, était une des onze enclaves languedociennes du Petit-Comminges, un des diocèses civils du Languedoc.
Grâce à son bon positionnement favorable (altitude modérée : 600 lac, les hommes se sont installés à Saint-Pé-d'Ardet, mais de manière plus générale dans les Frontignes. Au fil des siècles, les hommes s'installent et construisent des édifices que l'on peut encore voir.
Saint-Pé-d'Ardet à la Préhistoire
La présence de magdaléniens (12 000 silex taillés, sagaies à double biseau, poinçons, grattoirs dans les grottes du Bouchet et de Tarride (aujourd'hui conservés dans des musées).[réf. nécessaire]
Saint-Pé-d'Ardet à l'époque gallo-romaine
La topographie du site a de grandes analogies avec celle du Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges) : un éperon rocheux avec des pentes escarpées, donc facile à défendre. L'archéologie a permis de retrouver un grand nombre de réemplois gallo-romains de grande taille et de pièces en grande qualité, qui permettent d'affirmer que sur le parvis actuel de l'église devaient s'ériger au oppidum et un forum. Les auges cinéraires et les colonnettes extraites du parvis de l'église Saint-Pierre témoignent de cette époque. À cette période, Saint-Pé-d'Ardet est une ville commerçante, ce qu'indiquent des pièces en or de Tibère (+ 14 à + 37 apr. J.-C.) et en bronze de l'empereur Claudius (268 à 270 apr. J.-C.). Mais Saint-Pé était aussi un lieu religieux, où l'on vénérait principalement les dieux pyrénéens.
-
Auge cinéraire gallo-romaine avec pelta (bouclier des Amazones) -
Auge cinéraire gallo-romaine - couple -
Auge cinéraire gallo-romaine -
Auge cinéraire gallo-romaine - couple
Sur la commune ont été retrouvés de nombreux autels votifs indiquant un culte local aux dieux :
- Artahe (ou Artehe ou Arte ; qui donnera le nom du village) :
Pour l'instant, cinq inscriptions ont été découvertes sur la commune de Saint-Pé-d'Ardet,, et on retrouva un autel votif dans la commune voisine de Lourde ; ce qui laisse supposer la proximité d'un grand sanctuaire dédié au dieu pyrénéen (c'est un culte très local ; tous les autels votifs dédiés à Artahe ont été retrouvés autour de Saint-Pé-d'Ardet, un seul fut découvert à Ourde). Concernant la fonction du dieu, aucun document ne nous permet de la définir réellement (plusieurs hypothèses ont été émises et transmises par la tradition orale : ce serait non pas un dieu, mais une déesse ; elle possèderait un corps d'homme mais une tête d'ours et serait la déesse protectrice du lac, des eaux, des sources ; et par là même de la fécondité et de l'agriculture). La seule donnée qui semble être sérieuse à propos d'Artahe est sa signification étymologique : en effet, le nom du dieu se rapproche du basque « Artz » ou du gaulois « Artus », qui tous deux signifient « ours ».
Inscription Latine | Traduction |
---|---|
ARTEHE DEO BONNEXIS AMANDI F(ILIUS) V.S.L.M | Au dieu Artahe, Bonnexis, fils d'Amandus, s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
DEO ARTEHE L.P PAVLINIANI | Au dieu Artahe De Lucius Pompeius Paulinianus |
ARTAHE LANTIST SYNTROPVS V.S.L.M | Au dieu Artahe, L. Antistius Syntropus s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
LEXEIA ODDANNI F(ilia) ARTEHA V.S.L.M | Lexeia, fille d'Odannus à Artahe s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
ARTAHE DEO RVFONVS V.S.L.M | Au dieu Artahe, Rufonus, s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
- Abellio
Si Artahe semble être un dieu local, Abellio lui semble avoir été un des dieux les plus importants et les plus vénérés dans le Comminges et dans les Pyrénées de manière générale. Cependant, on n'en connait ni les attributs ni la fonction non plus. Abellio fut l'un des tout premiers dieux pyrénéens à être connu des historiens : on s'interrogea sur l'étymologie d'Abellio. Les érudits le rapprochèrent du « crétois » ἀβέλιος, abelios, le Soleil. Ils affirmèrent que l'Abellio pyrénéen, le Belenos gaulois et l'Apollon gréco-romain n'étaient qu'une seule et même divinité : c'était pour eux l'Apollon des Gaulois dont parlait Jules César. Cette théorie que certains réfutent semble pourtant vérifiée par les auges cinéraires que l'on trouve sur le parvis et dans l'église du village sur lesquelles sont sculptées des roues solaires, motifs récurrents dans ce genre de monuments, qui témoignent bien d'un culte solaire important.
- Idiatte
Là non plus, aucune indication claire sur le rôle de ce dieu. L'épigraphe laisse supposer soit que c'est un dieu guérisseur, thaumaturge (puisque Pompeia Paulinias demande qu'il protège et garde en bonne santé la famille de son ancien maître) soit que c'est un dieu particulièrement vénéré par les esclaves affranchis (puisque Pompeia Paulinias est une affranchie de Lucius Pompeus Paulinianus) soit un culte lié à une famille en particulier ("Au Dieu Idiatte DE NOTRE Lucius Pompeus").
Inscription Latine | Traduction |
---|---|
DEO IDIATTE LVC POMPEI PAVLINIANINI L.P PAVLINIAIS
PRO SALVTE SVA ET SVORVM FELICITER V.S.L.M |
Au dieu Idiatte de notre Lucius Pompeus
son affranchie Pompeia Paulinias, demande sa conservation (celle de Lucius) et des siens avec bonheur s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit. |
La traduction ci-dessus est celle donnée par la Revue du Comminges, cependant elle semble erronée. En effet, selon la grammaire latine, concernant la règle des pronoms réfléchis dans les propositions subordonnées (hésitation entre "ejus" et "suus, a, um") veut que le pronom "suus, a, um" (ici sous la forme "sua" et "suorum") se rapport au sujet de la phrase (ici donc Pompeia Paulinias) - tandis que "ejus" se rapporterait au complément du nom, Lucius Pomeus Paulinianus) : la traduction orthodoxe serait donc "Au dieu Idiatte de notre Lucius Pompeus, son affranchie Pompeia Paulinias demande sa propre conservation et celle des siens avec bonheur" [ce serait donc un vœu pour l'affranchie et sa famille ; et non pour son ancien maître !].
- Garuna
- Les dieux mânes
Les inscriptions sur les autels votifs dédiés aux dieux mânes sont très abimées et très lacunaires. Cependant, ce culte n'est pas un culte local mais un culte importé de Rome (civilisation qui l'avait déjà emprunté aux Étrusques). Le terme « mânes » dérive de l'adjectif latin archaïque manvs (bon), ce sont donc les « Dieux bons ». Les inscriptions funéraires romaines comportent fréquemment une dédicace aux dieux mânes associés au défunt : DIIS MANIBVS, ou, en abrégé D. M. Leurs fêtes à Rome, et peut être dans l'Empire entier, (les Parentalia et les Feralia) se célébraient au mois de février. Du 13 au 26, les affaires chômaient et les temples étaient fermés ; on décorait les tombes avec des violettes, des roses, des lys, du myrte, et l'on y déposait des nourritures variées.
Virgile emploie régulièrement le mot Manes dans ses poèmes et lui donne une sémantique très large et variée ; en effet ce mot peut désigner entre autres un mort déterminé, le séjour profond des morts, la destinée des morts aux Enfers, les divinités infernales (opposées aux divinités d'en haut), le groupe des ancêtres d'une famille ou les âmes des morts en général.
Inscription Latine | Traduction |
---|---|
.....-BUS.....M.........V.S.L.M | Aux Dieux Montagnes............... s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
D M........ | Aux dieux Mânes.... |
- Jupiter
D'autres cultes ont été importés de Rome, et celui qui a le plus prospéré dans les Pyrénées et dans le Comminges est sûrement celui du Père des Dieux, celui de Jupiter, le Grand Dieu de la religion gréco-romaine.
Inscription latine | Traduction |
---|---|
I O M SABINIANVS SER ACTOR PAVLINIANIN V.S.L.M | A Jupiter très bon et très grand,
Sabinius, esclave intendant (du domaine Saint Péen), de notre Paulinianus s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
- D'autres autels votifs sont trop endommagés pour savoir à quel dieu ils étaient adressés
Inscription Latine | Traduction |
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FABIVS V.S.L.M | Fabius s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
DEO ALCIMVS V.S.L.M | Au dieu... Alcimus s'est acquitté de son vœu, de bon gré, comme il se doit |
Saint-Pé-d'Ardet à l'époque paléochrétienne
Sur le temple gallo-romain, fut construite une église paléochrétienne ( au siècle) dont il reste trois éléments :
- une vasque baptismale se trouvant dans le parvis ;
- le chrisme dans la partie gauche de la porte ;
- la colonne romane soutenant la tribune.
Saint-Pé-d'Ardet au Moyen Âge
Sur la période du Moyen Âge, concernant le village de Saint-Pé-d'Ardet, il ne reste quasiment aucun écrit (ni sur papiers, ni même gravé sur du marbre par exemple) ; on ne peut donc pour s'imaginer ce qu'était le site à l'époque que se fier aux objets ou bâtiments qu'il reste de cette période.
L'église Saint-Pierre est construite au XIe siècle.
- Julien Sacaze, « Les anciens dieux des Pyrénées - nomenclature et disrtribution géographique », La Revue de Comminges, , lire en ligne )
- lire en ligne )
- Matias Ferrera, Brochures sur le Patrimoine Saint-Péen, disponibles sur le blog du village[Où ?].
- Abellio
- Matias Ferrera, Brochures sur la Patrimoine Saint-Péen
Héraldique
- Blason
Le blason de la communauté des habitants de Saint-Pé est tiercé en fasce de sinople, d'or et de gueules, c'est-à-dire : vert, or et rouge. Ce blason est celui non pas d'un noble (en l'occurrence ce n'est pas celui du baron d'Agieu, propriétaire de Saint-Pé-d'Ardet au XVIIIe siècle), mais celui de la Communauté d'Habitants, entité politique, sociale et administrative caractéristique de l'Ancien Régime.
- Devise
Comme chaque village des Frontignes, Saint-Pé-d'Ardet a ce que l'on pourrait appeler une « devise », sous forme d'aphorisme censé représenter l'état d'esprit ou un caractère des habitants du village : « Saint-Pé, un clau en pe » que l'on peut traduire par « Saint-Pé, un clou dans le pied ». Comme toutes ces « devises », elles sont différemment interprétées : si les Saint-Péens veulent y voir un amour profond et éternel pour leur village (ils auraient un pied cloué à Saint-Pé-d'Ardet et ils ne pourraient bouger que leur autre jambe : allégoriquement, le Saint-Péen reste toujours attaché à son clocher et y reviendra forcément), les autres habitants des Frontignes aiment faire dire à l'aphorisme que les Saint-Pé-d'Ardet sont feignants, et n'aiment pas travailler. La devise du village voisin d'Antichan-de-Frontignes est « Antichan, tripas neras, nas de can », « Antichan, tripes noires, nez de chien » ; et celle de Lourde-en-Frontignes est « Lourda, esclopas surdas », « Lourde, sabots sourds »…
- Angelus
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Saint-Pé-d'Ardet dans la littérature
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