Saint-Béat

Localisation

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Saint-Béat : descriptif

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Saint-Béat

Saint-Béat [sɛ̃ bea] est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie

Le 1er janvier 2019, elle a fusionné avec Lez pour former la commune de Saint-Béat-Lez.

Géographie

Localisation

La Garonne traverse le village.

Commune située dans le Comminges et Petit-Comminges au pied du pic du Gar, dans les Pyrénées, dans le sud du département de la Haute-Garonne, à 33 Saint-Gaudens.

Hydrographie

Saint-Béat est située dans le bassin de la Garonne, et traversée par la Garonne en amont de Saint-Gaudens.

Communes limitrophes

Communes voisines.

Saint-Béat est limitrophe de sept autres communes, dont Argut-Dessous à l'est par un simple quadripoint.

Communes limitrophes de Saint-Béat
Chaum Eup Boutx
Marignac Saint-Béat Lez (Saint-Béat-Lez),
Argut-Dessous
Arlos

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 737 hectares ; son altitude varie de 476 à 1 763 mètres.

Voies de communication et transports

La commune est accessible par la route nationale 125 et par la ligne SNCF (ligne Montréjeau - Luchon) (ligne fermée depuis le 18 novembre 2014), gare de Marignac - Saint-Béat, ainsi qu'avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).

Un tunnel qui contourne la ville pour rejoindre l'Espagne a été ouvert en avril 2018.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Saint-Béat : ouvre enfin », actu,‎ (lire en ligne)

Toponymie

La ville se trouvant sur un rétrécissement de la Garonne, le lieu fut nommé par les Romains le « Pas du Loup » : Passus Lupi.

Saint-Béat serait, outre une tautologie (beatus : bienheureux ou saint), le nom d'un saint très local. Ce saint est aussi connu comme l'évangélisateur de la Beauce où il aurait tué un dragon.

Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Entremons.

Ses habitants sont appelés les Saint-Béatais.

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Histoire

Vue de Saint Béat par Eugène de Malbos, vers 1840.

Dans l'antiquité, le site de Saint-Béat est connu comme un « Passus Lupi » (passage du loup), car le resserrement de cette partie du val d'Aran n'aurait alors permis qu'à des loups efflanqués de passer sans se mouiller les pattes dans la Garonne.

Cette ancienne place forte commandait la vallée de la Garonne. Son importance l'avait fait surnommer la « clé de la France ».

Depuis, Saint-Béat est surtout connu pour ses carrières de marbre blanc, découvertes sans doute en cherchant à élargir l'étroit passage et exploitées depuis l'époque gallo-romaine. La légende locale n'hésitait pas à dire que son marbre avait permis d'édifier la colonne Trajane à Rome, ainsi que tout ce qui était en pierre blanche dans la région. C'est naturellement faux. C'est en revanche en partie avéré pour les colonnettes du couvent de Saint-Bertrand-de-Comminges tout proche, ainsi que pour la majorité des sculptures de la villa romaine de Chiragan, à Martres-Tolosane. Il a servi pour les autels tauroboliques de Lectoure (176, 239 et 241 ap. JC). Le marbre de Saint-Béat fut le matériau utilisé pour les bassins et plusieurs statues du parc de Versailles.

L'existence d'un monastère est attestée dès 1003.

Les armoiries de Saint-Béat, « clef de France », s'expliquent par l'édification d'une citadelle qui contrôle le passage de la vallée de la Garonne.

Pendant longtemps, outre ses carrières, la ville était le site d'une foire où s'échangeaient les ânes et mulets destinés à l'Espagne, contre du bois venant des forêts aranaises et charrié par la Garonne. Cette foire avait traditionnellement lieu à la Saint-Martin.

Une particularité : jusqu'à la Révolution, Saint-Béat (du moins sa partie est, séparée de la partie ouest par la Garonne) formait, avec Melles et Argut-Dessus, une des enclaves languedociennes du diocèse appelé « diocèse civil du Petit-Comminges » (l'un des 24 diocèses civils des États du Languedoc). Sa partie ouest, avec Arlos, faisait partie de la jugerie dite de « Rivière-Verdun » (formée d'innombrables enclaves allant de Verdun-sur-Garonne, entre Toulouse et Montauban, jusqu'à la frontière espagnole). Cette jugerie dépendait de la Gascogne comme le Couserans et le Comminges.

Vue du Pont de Saint-Béat par Eugène Trutat, fonds Eugène Trutat - Muséum de Toulouse.

Dans leur cahier de doléances, les habitants décrivent le site de la ville, comme un endroit particulièrement déshérité, soumis aux débordements de la Garonne, comme aux chutes de pierres depuis les falaises qui surplombent la ville.

La gare de Saint-Béat Lagerle.

De 1914 à 1953, le tramway électrique de Marignac au Pont-du-Roy va desservir Saint-Béat et ses carrières.

L'ouverture de la station de ski du Mourtis a donné un nouvel élan touristique à la ville, comme plus récemment son festival de sculpture de marbre, qui permet à de jeunes sculpteurs de s'exprimer par leur art.

Le

  1. B. Sapène, « Autels votifs, atelier de marbriers et sanctuaire gallo-romains découverts à Saint-Béat (Hte-Garonne), en 1946 », Revue de Comminges,‎ , lire en ligne Accès libre)
  2. Héliodore Castillon (d ́Aspet), Histoire des populations pyrénéennes du Nébouzan et du pays de Comminges..., Toulouse, Delsol, (lire en ligne), p. 220
  3. Voir cartes de Cassini, cartes de Gascogne et de Rivière-Verdun.
  4. Site FACS, Les chemins de fer secondaires de France : 31 - département de Haute-Garonne lire (consulté le 19 novembre 2019)
  5. «  », sur haute-garonne.gouv.fr, (consulté le ).

Héraldique

Son blasonnement est : D'azur à la clef renversée d'or, l'anneau fleurdelysé.

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Saint-Béat dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288303.html

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