Castelbiague (en occitan, Castèthviague) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arbas, le Rucan, le Rieuaris et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castelbiague est une commune rurale qui compte 241 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 573 habitants en 1836
Ses habitants sont appelés les Castelbiaguais ou Castelbiaguaises.
Géographie
Localisation
La commune de Castelbiague se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Elle se situe à 76 Toulouse, préfecture du département, à 18 , sous-préfecture, et à 38 Bagnères-de-Luchon, bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales.
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat.
Les communes les plus proches sont :
Montastruc-de-Salies (2,7 Montgaillard-de-Salies (2,9 Urau (3,4 Chein-Dessus (3,8 Saleich (3,9 Rouède (3,9 Arbas (4,7 His (4,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Castelbiague fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Castelbiague est limitrophe de quatre autres communes.
Les communes limitrophes sont Montgaillard-de-Salies, Montastruc-de-Salies, Saleich et Urau.
Les limites communales de Castelbiague et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Castelbiague
Montastruc-de-Salies
Saleich
Urau
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 584 hectares ; son altitude varie de 334 à 702mètres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Arbas, le Rucan, le Rieuaris, un bras de l'Arbas, le ruisseau de ouriat et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 ,.
L'Arbas, d'une longueur totale de 18,5 vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Mane, après avoir traversé 7 communes.
Le Rucan, d'une longueur totale de 12,1 Aspet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Il se jette dans l'Arbas sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de l'Occitanie et Climat de la Haute-Garonne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Palaminy à 22 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
les « bois entre Saleich et Mane » (882 et
les « ruisseaux de l'Arbas et de Rieuaris » (64
et une ZNIEFF de type 2, :
le « massif de l'Arbas » (27 233 Ariège et 21 dans la Haute-Garonne.
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Toponymie
Le Bernard d'Aspet seigneur de Castro Aceto est l'un des puissants seigneurs témoins de la vente de la vicomté de Turenne par Cécile de Comminges, comtesse de Comminges et d'Urgel, à Guillaume III Roger de Beaufort son beau-frère.
Les auteurs de l'histoire générale du Languedoc qui fait autorité et qui ont transcrit en français cet acte latin ont désigné ce Bernard d'Aspet "seigneur de Castrasset" n'ayant pas trouvé à quoi correspondait ce Castro Aceto et ont été repris par les auteurs qui les ont suivis, à l'exception de l'abbé Corraze, mais il n'y a aucun Castrasset en Comminges et en particulier dans la baronnie d'Aspet.
Il s'agit de Castelbiague qui s'appelait dans de nombreux textes avant le début du deux actes sont passés au château de Moncaup à Castet Vinaigre par Dupuy notaire d'Aspet.
L'appellation évolue en Castet Viague ou Castet Biague dont la prononciation locale est quasi identique, la déformation ayant du être tacitement agréée par la population pour oublier cette image dévalorisante de vin aigre. La traduction en occitan de vinaigre donnerait vinagre. Cette déformation ne s'explique pas, elle se constate.
Castelbiague sonnant sans doute moins populaire (à l'époque on ne désignait pas les parler locaux par le terme occitan mais par l'appellation "langue vulgaire" qui n'avait rien de péjoratif) et plus français que Castet Biague a été retenu par toutes les administrations et le notariat dans le courant du XVIIe siècle.
Certains ont cru pouvoir avancer une autre explication toponymique : Castelbiague = Castel via aqua qui signifierait le château à côté de l'eau. L'onomastique ne semble pas pouvoir donner une trajectoire acceptable qui conduirait à Castelbiague, de plus ce serait méconnaître les textes anciens du XVIe siècle et auparavant qui font tous état de Castro Aceto et Castet Vinaigre.
Le célèbre pouillé commingeois de 1387 cite parmi les cures de l'archiprêtré de Salies "de Castro-Aceto de Castanheda et de Francocasale" désignant ainsi Castelbiague 31160, Castagnède 31260 et Francazal 31260.
Le cadastre de 1664 des archives communales est intitulé "Cadastre de Castet Viague".
↑ Histoire generale de languedoc par Dom Vic et Dom Vaissete, Tome 7 p.177, édition du Mège de 1844
↑ Archives départementales de la Haute-Garonne B ins.12 fo790 Dupuy not. Aspet
↑ Revue de Comminges tome IV 1888 3ème trimestre p.282
↑ Archives communales de Castelbiague 1G1 Cadastre et livre terrier 1664-1671
Histoire
Du Moyen Âge jusqu'au Aspet sont les seuls seigneurs de Castelbiague. La famille de SARRIEU installée précédemment à Izaut-de-l'Hôtel va en prendre possession dès le début du XVIIe siècle.
Le est passé au château de Moncaup à Castelbiague le contrat de mariage du fils aîné de Jean de Sarrieu, d'Izaut-de-l'Hôtel, et Constance de Fauré mariés le à Sengouagnet ; Géraud est âgé tout au plus de 15 ans et est conjoint par contrat avec Géraude de Qué, fille unique et héritière de feu François de Qué, seigneur de Moncaup très gros propriétaire à Castelbiague et Marguerite Dupac. L'épousée est au plus âgée de 7 ans, ses parents s'étant mariés le . Ce contrat ne sera insinué au parlement de Toulouse qu'en 1607, date vraisemblable du mariage religieux. Marguerite Dupac veuve depuis longtemps bien qu'âgée au plus de 34 ans convole le
Jean de Sarrieu négocie alors avec la famille de Qué le 4 juillet 1610 pour 15400 livres le rachat du château de Castelbiague avec 4 métairies et le moulin à 2 meules sur Larriuet. Les droits seigneuriaux de lods et ventes sur cette acquisition sont alors payés le 12 novembre 1610 par les Sarrieu au représentant de Marguerite de Villemur St Paul qui possède la baronnie de Montastruc dont Castelbiague dépend.
Le 3 juillet 1624 Jean d'Ustou seigneur de Montgaillard, Couret et autres lieux vend à Jean et Géraud de Sarrieu père et fils, qui ont vendu entretemps leurs biens d'Izaut de l'Hôtel, la moitié de la seigneurie de Castelbiague avec la moitié des droits de justice haute, moyenne et basse et divers droits à Montastruc.
En mars 1639, Louis XIII décide la vente par engagement de la baronnie d'Aspet. Le 12 décembre 1642, Guy d'Encausse seigneur de Labastide près de Rieucazé, se rend acquéreur de Castelbiague qu'il cède à Guy de Sarrieu, sans doute l'autre moitié de la seigneurie. En 1667, par édit du mois d'avril, le roi Louis XIV ordonne le rachat des dix-huit paroisses engagées en 1642 et 1643, dont Castelbiague fait partie. Elles rentrèrent toutes dans le domaine royal, mais par la suite certaines furent vendues à nouveau dont Castelbiague le 27 juin 1697. Pour 350 livres, la seigneurie passe donc définitivement entre les mains de la famille Sarrieu.
Les différents possesseurs seront :
Géraud, remarié le 10 juin 1609 à Bertrande de Binos ; lui et son père décèderont de la peste en 1631.
Guy de Sarrieu, seigneur de Martres et Castelbiague, leur fils, épouse le 2 août 1647 Jeanne de Latour Lendorthe ;
François de Sarrieu, seigneur de Martres et Castelbiague, leur fils, épouse le 2 juin 1679 à Mancioux Françoise de Vendomois ;
François de Sarrieu, seigneur de Martres et Castelbiague, leur fils, épouse le 6 février 1722 à Villarzel du Razès Catherine d'Hélie. La famille quitte alors Castelbiague pour s'installer au château de Martres-Tolosane ;
Louis François de Sarrieu, seigneur de Martres et Castelbiague, Villarzel etc., leur fils, épouse avec dispense de consanguinité du Elisabeth de Portes de Pardaillan, fille d'un président du parlement de Toulouse et rend hommage pour Castelbiague au roi de France devant le parlement de Navarre en 1763. Début 1767, il délègue ses pouvoirs seigneuriaux à Bertrand de Lafitte son beau-frère, idem en 1771 où il fait casser l'élection consulaire annuelle du 16 mars 1771 au motif qu'il n'y avait pas de représentant élu du côté de la rivière où se trouve le château, Castelbiague étant coupée en deux par la rivière l'Arbas.
La seigneurie échoit en partage à Marie Antoinette de Sarrieu, sœur de Louis François et mariée avec Bertrand de Lafitte, elle en rend aussi hommage devant le parlement de Navarre en 1779 et la gardera jusqu'en 1789.
Au Castagnède et de Francazal.
Le village est coupé par l'Arbas, avec des maisons et des hameaux se dispersant sur les deux rives.
En 1816 les communes de Castelbiague et Francazal sont rattachées pour un temps à la mairie de Saleich, représentées respectivement par S. Bréteil et F. Couret.
Le cadastre de Castelbiague que l'on peut consulter ici "cadastre de 1664" a été élaboré de 1664 à 1671 par Jacques Gouioun, agent de la maîtrise de St Gaudens.
Il liste en 143 pages les nombreux propriétaires de la commune avec pour chacun une liste des immeubles et pièces de terre possédées avec toutes leurs confrontations permettant de les situer, la qualité de chaque pièce estimée sur le plan agricole qui est notée du 1er degré 6 fois plus taxé que le 6ème et dernier degré. Suit pour chacun de ces postes l'estimation de valeur de la parcelle en livre, sous et deniers qui servira à établir les impôts.
Un répertoire des 120 propriétaires ou chefs de famille recensés occupe les pages 5 à 9.
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↑ Archives départementales de la Haute-Garonne 3E26384 Poummyers not Toulouse, acte du 28.05.1585. Le contrat de mariage insinué à Toulouse est du 30 juillet 1583.
↑ Archives départementales du Gers I 1202
↑ Archives départementales de la Haute-Garonne 3E21526 fo172 Borrely not. Toulouse.
↑ Archives départementales de la Haute-Garonne 3E26194 fo 115 Gaillard not. Saleich.
↑ Archives départementales de la Haute-Garonne 3E27854 Delepore not.
↑ Archives départementales de la Haute-Garonne 3E27861 fo378 Combret not. Aspet.
↑ Archives départementales de l'Ariège B160. cite les acquisitions de 1624 et 1697.
↑ Archives départementales de Haute-Garonne 5G23 pièce 44 à 54, 20 juin 1760 dossier complet avec les 11 pièces.
↑ Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques B5589 bis
↑ Archives départementales de l'Ariège B160.
↑ Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques B5589 bis fo79
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